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Train(s) et environnement

Train(s) et environnement

Un article de Encyclo-ecolo.com.


Sommaire

L'impact environnemental du train

On pense généralement que l'empreinte écologique du train est moins forte que celle de la voiture ou de l'avion. Est-ce vrai ?

Le train, transport de l'avenir pour 69% des Français

Selon un sondage TNS-Sofres de 2007, 87% des Français se disent préoccupés par les conséquences du changement climatique et 28% des Français - dont 36% de jeunes - considèrent que le secteur des transports est le secteur d'activité qui devrait faire le plus d'efforts en matière de développement durable.

  • Selon cette étude, le train est considéré comme le mode de transport le plus respectueux de l'environnement (89%) surtout chez les urbains (91%).
  • 44% des Français citent l'environnement et la réduction de la pollution comme premiers critères de choix en faveur du train, devant le stress, les embouteillages, la sécurité, la qualité de vie, le coût, les contraintes de stationnement...
  • Enfin, 69 % des personnes interrogées considèrent que le train aura une place "plus importante" dans l'avenir et qu'il représente, au sein du secteur des transports, le mode ayant le plus fort impact sur le développement économique (pour 86%).

Le train est -il vraiment plus propre que l’avion?

Tout dépend où il roule, expliquent deux chercheurs américains dans la revue Environmental research letters. Ils ont cherché à calculer l’empreinte en terme de pollution et d’émissions de gaz à effet de serre (GES) de chaque mode de transport en tenant compte des infrastructures nécessaires à chacun.

L'empreinte écologique des différents modes de transport

Quand on parle des rejets et la pollution dus aux voitures, aux avions et aux trains, on ne tient compte que de leur fonctionnement, en oubliant que chaque mode de transport s’appuie sur des infrastructures (routes, réseaux ferrés, aéroports) qu’il faut bien construire et entretenir.

Le poids des infrastructures sur l'empreinte écologique

Mikhail V Chester et Arpad Horvath, de l’Université de Californie, se sont penché sur onze type de transports aux Etats-Unis. Ils constatent que ces infrastructures alourdissent diversement la facture énergétique et de contribution à l’effet de serre selon le mode de transport.

  • Aux Etats-Unis, les infrastructures routières alourdissent de 63% l’impact du transport automobile (voiture, camions, bus). * Pour le train, le chiffre grimpe à 155%, tandis que les infrastructures aéroportuaires affichent des conséquences nettement plus faibles,
  • 31% de plus à la dépense d’énergie et aux rejets de GES des avions.

> Au final, un gros avion consommerait moins d’énergie par personne transportée qu’une ligne de train de banlieue. Le même constat étant observé en matière d’émissions de GES.

L'avion moins polluant que le train ?

Faut-il pour autant en conclure, comme certains médias anglo-saxons l’ont fait, que l’avion pollue moins que le train?

Sans doute pas. Parce que comparer le train et un jumbo jet sur un parcours de quelques dizaines de kilomètres n’a aucun sens.

De plus, l’impact des lignes de chemin de fer, suivant qu’elles sont électrifiées ou pas, dépend largement du mode de production de l’énergie. Un train électrique dont l’énergie est produite dans une centrale à charbon est pire qu’un convoi alimenté par une locomotive diesel. Dans un pays comme la France, la majeure partie de l’électricité est fournie par le nucléaire et les installations hydroélectriques qui génèrent peu de pollution atmosphérique et de GES, même en tenant compte des infrastructures. En revanche, en France, le poids relatif des infrastructures ferroviaires est sans doute très supérieur aux 155% calculés par les chercheurs américains.

Bien que très centrés sur les Etats-Unis, les travaux de Chester et Horvath ne manquent pas d’intérêt, car les deux chercheurs ont tenté de comptabiliser l’ensemble des paramètres qui gouvernent chacun des modes de transport: infrastructures, durée de vie, entretien et dépense d’énergie en fonctionnement. Une exhaustivité plutôt rare dans les études sur l’impact de nos déplacements. On comprend que le bilan environnemental du train sera sans doute meilleur en réduisant la quantité de béton pour construire les gares et les réseaux de chemin de fer.

Le bus diesel, pire moyen de transport

Le pire moyen de transporter les gens, en termes d’impact sur l’environnement et le climat, c’est un autobus diesel aux heures de faible fréquentation. Un impact par passager et par kilomètre parcouru. Mais après tout, qu’il roule à vide ou plein, un bus est un bus et il produit à peu près le même effet sur l’environnement. En revanche, chaque passager qui choisit d’abandonner sa voiture pour un transport en commun fait du bien à la planète!


La filière ferroviaire française

1200 entreprises sur l’ensemble du territoire national ; 21 000 emplois directs ; 42 000 emplois indirects : autant d’emplois menacés par les problèmes de financement rencontrés par les décideurs publics, l’émergence concomitante d’une concurrence internationale très agressive. Les différents rapports publiés en 2011 montrent pourtant de nombreux points forts au sein de cette filière industrielle. Les deuxièmes rencontres parlementaires sur le transport ferroviaire souhaitent les mettre en exergue et interpeller les pouvoirs publics à leur sujet.

Paris, jeudi 2 février 2012 – Au troisième rang mondial, la filière ferroviaire française bénéficie d’une bonne image de marque et d’une forte crédibilité internationale. Le succès du TGV et la qualité des infrastructures françaises dans la durée sont des arguments de poids à l’international.

Le secteur détient également un savoir–faire inégalé dans la maîtrise des technologies de pointe et ce, sur tous les segments de la filière. La France est par ailleurs l’un des seuls pays à être capable de proposer des solutions globales ables et pertinentes.

Ce sont là des atouts non négligeables quand les besoins en mobilité se font sentir dans le monde entier et que certains marchés, comme la Chine, explosent. Malgré tout la filière est dans une position fragile. A court terme l’horizon est sombre pour tous les professionnels du secteur.

Le manque de collaboration entre les différents métiers tout comme les trop petites structures de la majorité des entreprises françaises du rail, précipitent le déclin et la mort d’une activité forte de 63 000 emplois et présentant un chiffre d’affaires de 4,1 Mds d’euros.


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