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Abeilles

Abeilles

Un article de Encyclo-ecolo.com.


Sommaire

Les abeilles

La Reine des abeilles

  • La Reine des abeilles est la seule femelle parfaite de la ruche, la seule abeille dont l'organisme génital complètement développé est susceptible d'être fécondé.
  • La reine des abeilles se reconnaît à sa taille bien plus grande que celle des abeilles ouvières et à son abdomen plus long.
  • La reine des abeilles s'accouple à un mâle généralement 5 à 6 jours après sa naissance au cours du vol nuptial.
  • Une reine des abeilles vierge pond les œufs qui donnent naissance aux abeilles mâles.
  • Toute reine des abeilles fécondée vit et pond en moyenne trois ou quatre ans.
  • La reine des abeilles possède un aiguillon mais ne s'en sert que difficilement et ne pique pas l'homme lorsqu'il s'en saisit.

Les abeilles et la biodiversité

  • Apparues avec les plantes à fleurs, les abeilles existent depuis plus de 80 millions d’années, soit 60 millions d'année avant l'homme.
  • Apis mellifera (l'abeille à miel) est aussi indispensable à son économie qu'à sa survie.
  • « Trois quart des cultures qui nourrissent l'humanité en dépendent » selon Bernard Vaissière, spécialiste des pollinisateurs à l'Inra (Institut national de recherche agronomique).
  • Aujourd’hui, plus de 80 % de notre environnement végétal est fécondé par les abeilles.
  • Les abeilles jouent un rôle crucial de pollinisateurs et contribuent ainsi à la préservation de la flore et de sa diversité
  • Près de 20 000 espèces végétales menacées sont préservées de la disparition grâce à l’action pollinisatrice des abeilles.
  • Ainsi, près de 40 % de notre alimentation (fruits, légumes, oléagineux, etc...) dépend exclusivement de l’action fécondatrice des abeilles.
  • Le miel, le pollen, la gelée royale, la propolis, le venin, sont des produits naturels appréciés des consommateurs et font l’objet de nombreuses recherches de par le monde pour leurs qualités diététiques et thérapeutiques.

La disparition des abeilles

  • Partout les abeilles disparaîssent ou sont gravement contaminées. La forte diminution de la population d'abeilles du à un taux de mortalité très supérieur à la normale est sans doute causé par l'utilisation abusive des pesticides, à la pollution, aux maladies. La diminution des ressources alimentaires ds abeilles, tant en quantité et qu'en variété de fleurs, fournissant nectar et pollen, joue sans doute un rôle important.
  • L’abeille disparaît de la planète. Les pertes atteignent parfois 90% des colonies. L’industrie agro-alimentaire réalise soudain que les abeilles, en pollinisant les fleurs, sont les garantes d’une bonne récolte, soit 153 milliards de dollars par an.

La disparition des abeilles en France

  • De 1995 à 2005, la production nationale d'abeilles et de miel a chuté de 30 % et les importations ont triplé.

En France, depuis 1995, près de 30 % des colonies d’abeilles ont disparu chaque année, soit entre 300.000 et 400.000 abeilles par an. Jusqu'à l'interdiction du pesticide incriminé, le Gaucho, sur les champs de maïs et de tournesol, l'épidémie a également repris de plus belle, avec des pertes allant de 15 % à 95 % selon les colonies.

  • En 10 ans, de 95 à 2005, 15 000 apiculteurs ont cessé leur activité.


La disparition des abeilles en Europe

  • En Allemagne, selon l'association nationale des apiculteurs, le quart des colonies a été décimé avec des pertes jusqu'à 80 % dans certaines colonies. Idem en en Suisse, en Italie, au Portugal, en Grèce, en Autriche, en Pologne
  • En Angleterre où le syndrome a été baptisé «phénomène Marie-Céleste», du nom du navire dont l'équipage s'est volatilisé en 1872.
  • Guadalajara, la province à l'est de Madrid, est réputée pour être le berceau de l'industrie du miel espagnol. L'Espagne compte 2,3 millions de ruches et est durement touchée, or elle compte le quart des abeilles domestiques de l'Union européenne.


La disparition des abeilles due aux fongicides ?

Une hypothèse importante est apparue pour expliquer la disparition des abreilles : les abeilles deviendraient vulnérables à l'activité insecticide d'agents pathogènes fongiques pulvérisés en complément sur les cultures.

  • Un communiqué publié en 2009 par l'institut Isis (Institute of Science in Society), une ONG anglaise connue pour ses positions contre la course au progrès scientifique, soutient que « des indices suggèrent que des champignons parasites utilisés pour la lutte biologique, et certains pesticides du groupe des néonicotinoïdes, interagissent entre eux et en synergie pour provoquer la destruction des abeilles' ».

Ce parasite est le plus dangereux de la famille, explique-t-il. Il peut résister aussi bien à la chaleur qu'au froid et infecte un essaim en deux mois. Nous pensons que 50 % de nos ruches sont contaminées».

  • Pour éviter les épandages incontrôlables, les nouvelles générations d'insecticides enrobent les semences pour pénétrer de façon systémique dans toute la plante, jusqu'au pollen que les abeilles rapportent à la ruche, qu'elles empoisonnent.
* Pourtant, même à de faibles concentrations, l'emploi de ce type de pesticides détruit les défenses immunitaires des abeilles. Par effet de cascade, intoxiquées par le principal principe actif utilisé - l'imidaclopride (dédouané par l'Europe, mais largement contesté outre-Atlantique et en France, il est commercialisé sous les noms suivants par Bayer : Gaucho, Merit, Admire, Confidore, Hachikusan, Premise, Advantage...).

Lire aussi : BASF aime les abeilles ou les tue ?

Pour preuve, estime le chercheur, des champignons parasites de la famille des Nosema sont présents dans quantités d'essaims en cours d'effondrement où les butineuses, apathiques, ont été retrouvées infectées par une demi-douzaine de virus et de microbes

  • La plupart du temps, ces champignons sont incorporés à des pesticides chimiques, pour combattre les criquets (Nosema locustae), certaines teignes (Nosema bombycis) ou la pyrale du maïs (Nosema pyrausta). Mais ils voyagent aussi le long des voies ouvertes par les échanges marchands, à l'image de Nosema ceranae, un parasite porté par les abeilles d'Asie qui a contaminé ses congénères occidentales tuées en quelques jours.

C'est ce que vient de démontrer dans une étude conduite sur l'ADN de plusieurs abeilles l'équipe de recherche de Mariano Higes installée à Guadalajara, une province à l'est de Madrid réputée pour être le berceau de l'industrie du miel espagnol


Une combinaison de facteurs contre les abeilles

Ondes électromagnétiques ? Pesticides ? Maladie ? une combinaison de tous ces agents


Le Syndrome d'effondrement des abeilles

* Les scientifiques ont trouvé un nom à la mesure de ces disparitions massives des abeilles : le «syndrome d'effondrement» - ou «colony collapse disorder».  
  • Après avoir survécu à tous les changements climatiques, les abeilles sont menacées en raison de mutations profondes de l’environnement dues notamment à des pratiques agricoles inadaptées (emploi abusif de produits phytosanitaires de plus en plus toxiques, remembrement, monoculture, ensilage, ...)
  • Les apiculteurs sont confrontés à une perte écologique majeure, la disparition des abeilles serait une catastrophe pour la nature et les êtres humains. Les traitements pesticides sont pratiqués sur les cultures de blés et colza ainsi que les semis de maïs Cruiser. Des cas d’intoxications d’abeilles ont été signalés, par exemple en région Centre, sur le département du Loiret en 2010.
  • Les traitements chimiques dans les jardins particuliers sont eux aussi en cause alors qu'il existe des produits bio et des méthodes naturelles pour se substituer aux pesticides et insecticides

abeille.jpg

Il faut convaincre le maximum de personnes, de ne plus utiliser d'insecticide afin de préserver les abeilles.

  • La multiplication des ruches peut donner une chance de survie à cet indispensable insecte, il suffit de parrainer une colonie d'abeilles

Adopter une ruche : http://rucherstambroise.com/


Au sujet des abeilles

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