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Fait maison

Fait maison

Un article de Encyclo-ecolo.com.

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<H3> Le fait maison et le mouvement "makers" </H3>
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Version du 6 novembre 2013 à 11:29


Sommaire

La Fait maison

  • Le FAIT MAISON, ou réalisé soi-même, fait à la main, est un concept qui découle de la [ Nouvelle consommation ] et au coeur de l'économie circulaire et de l'upcycling.
  • Le fait maison concerne tout autant l'univers du bricolage et de la décoration, que de la cuisine, que des produits de beauté ou des loisirs créatifs. Les adeptes du Fait maison de leurs mains que ce soit du bricolage, cuisine, customisation, couture, décoration...

Pour le plaisir, pour privilégier le Made In France, pour faire des économies, voir en faire une source de revenus...

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Les avantages du fait maison

Le fait maison ou la joie du DIY se retrouvent dans le sentiment de satisfaction à réaliser par soi-même mais aussi dans celui de réaliser des économies de budget, le fait maison étant souvent plus économique que son équivalent commerciale.

  • [Comment réaliser un pain bio sans machine à pain et sans pétrissage ? Comment fabriquer son pain bio sans machine à pain ?]


Les Français et le fait maison

  • 2 français sur 3 pratiquent le Do It Yourself. Les Français sont de plus en plus adeptes du système D selon les résultats du sondage sur la « La 2ème vie créative des Français » mené par OpinionWay pour le Salon Créations & savoir-faire, commenté par le sociologue Ronan Chastelier.

Ainsi , les deux tiers de l a population mènent un e « deuxième vie créative » où bricolage, cuisin e ou encore c ustomisation ont la part belle ! Le Do It Yourself a la co te . Fini le temps des pelotes de laine jugé es ringardes ! Depuis 1996, date de création du salon, on assiste à une évolution des habitudes et comportements en matière de fait main. Les français , femmes comme hommes, toutes régions et catégories socio professionnelles confondues , créent pour le plaisir de faire soi même , de posséder une pièce unique mais aussi pour des raisons économiques (payer moins cher, source de revenus ou système D ...) car le DIY c’est aussi un remède anti crise !

  • Etude Opinionway / Salon Créations & savoir

faire réalisée selon la méthode des quotas du 18 au 19 Septembre 2013 auprès d’un échantillon de 1057 personnes représentatif Les français créent pour offrir, pour améliorer leur quotidien, pour chouchouter leurs enfants, pour embellir leur maison ou encore personnaliser leur dressing ... Leurs habitudes sont en pleine évolution et l’offre du salo n (sans compter les 450 ateliers qui représenten t une offre à part entière) s’en ressent. Celle ci est devenue le véritable reflet de la vie créative des Français

du

bricolage, de la cuisine, d e l’upcycling, de la couture... . Selon l’analyse du Sociologue Ronan Chastellier , “ i l y aurait d’une certaine manière la première vie subie : uniforme, répétitive parfois pesante, créant littéralement les conditions d’une 2 ème vie plus créative où l’on « libèrerait sa puissance d’envol ». Cette envie de création, cette « supplémentarité » créative recherchée peut s’interpréter comme l’arrachement à des habitudes. C’est aussi un retour sur soi, d’expérience intensifiée de soi même où l’on cherche à résister à l’uniformisation, comme si à un moment avec cette possibilité créative, on se rév eillait d’un sommeil, d’une forme d’hypnose qui n’est pas nous. En créant, on affirme sa vitalité, c’est une forme de résistance

Le fait maison et le mouvement "makers"

A l’heure de la production standardisée et globalisée, reste-t-il encore un espace pour une nouvelle forme d’artisanat ? Le modèle de l’innovation distribuée qu’a apporté le numérique peut-il s’appliquer au monde réel, comme le suggérait Chris Anderson dans Makers ?

Le nouvel écosystème du matériel électronique

Pourquoi en est-on arrivé là ? Pourquoi est-il désormais si facile de proposer des produits électroniques à la vente ? D’abord, parce qu’il est devenu plus facile de créer. Arduino et les services d’impression 3D comme Shapeways ont rendu le passage du prototype au produit plus facile. Le financement participatif a injecté de l’argent dans ces projets qui en ont besoin pour lancer leur production, permettant d’accélérer le passage du prototype à la fabrication et de valider la présence d’une demande.

Ce nouvel écosystème produit également de nouveaux distributeurs. Jusqu’à présent, le modèle de distribution de l’électronique grand public était celui d’achat d’énormes quantités avant les fêtes de fin d’années. Désormais, les modèles qui passent par l’internet sont plus adaptés aux objets de niches et aux faibles volumes, à l’image de Grand Street, qui ne propose qu’une dizaine d’objets à la vente simultanément et uniquement dans la limite des stocks disponibles.

D’autres acteurs sont venus s’installer dans ce nouvel écosystème, comme les accélérateurs de fabrication matérielle, à l’image de Haxlr8r… Ce type de structure accueille vos idées de produit et, en 3 mois, vous amène à les construire dans toutes ses dimensions technique, logicielle, marketing… jusqu’à la porte de l’industrialisation. Du fait de l’expérience acquise, Haxlr8r, cofondé par le français Cyril Ebersweiler, présent à San Francisco et Shenzhen, a beaucoup de succès avec les produits qu’il lance sur Kickstarter, confie Olivier Mével.

Au final, c’est tout un écosystème qui s’est mis en place, tant et si bien qu’on parle de la longue traîne du matériel (Long Tail Hardware faisant référence à longue traîne de la distribution de produits) pour évoquer l’explosion des objets électroniques ou encore de Hardware renaissance.

Pour produire un blockbuster “matériel”, le plus souvent on le fabrique en masse dans des usines en Chine. Cela demande beaucoup d’investissements, des logistiques d’importation et de distribution assez lourdes… Certes, le coût unitaire est imbattable, mais cela ne fonctionne vraiment que si vous construisez au moins 30 à 100 000 pièces, explique Mével. A l’autre bout du spectre de la fabrication, il y a le monde du DIY, des makers, tels qu’on le voit sur Make Magazine ou Instructables. “Mais bien souvent, ceux qui savent construire des objets électroniques, le font pour construire leurs propres objets, pas nécessairement pour les vendre”, rappelle Olivier Mével. Et entre les deux, il y a tout un espace de production où il faut apprendre à fabriquer des produits électroniques en petites quantités, “ce qui n’est pas si simple…” L’innovation dans le monde de la production, du matériel, de l’industrie, des “atomes” peut-elle fonctionner de manière aussi ouverte, décentralisée et agile qu’elle le fait parfois dans le monde du logiciel  ?

“Le mouvement maker n’est pas nouveau. Les hommes créent et fabriquent des choses depuis l’âge de pierre. Ce qui est nouveau, ce sont les outils et la possibilité qu’ils offrent de passer à l’échelle”.

Les gens ne veulent plus des choses à “taille unique” comme le propose la fabrication en grande série, estime peut-être un peu rapidement Tanya Menendez, ils veulent créer des solutions individualisées. Le mouvement DIY (Do it yourself, fais-le toi-même) permet aux individus d’être au service des besoins de chacun, ce qui permet de s’adapter aux besoins spécifiques de communautés entières qui les encouragent en retour, à la manière des communautés innovantes que décrit von Hippel. Les plateformes et événements dédiés comme les sites de financement participatifs à la Kickstarter ou les nouvelles foires artisanales comme les Maker Faire permettent de soutenir ces projets à la fois financièrement et socialement et de rendre cet écosystème interconnecté toujours plus accessible.

Mettre en relation concepteurs et fabricants

Mais Tanya est plus intéressante encore quand elle évoque le succès de certains projets qui sont passés par Maker’s Row. C’est le cas de Black & Denim, lancé par Roberto Torres, un projet visant à relancer la production textile à Tampa, en Floride. Choisir de produire toute leur gamme de vêtements aux Etats-Unis leur a permis de pouvoir jouer du label “Made in America” explique Torres sur le blog de Marker’s Row et le catalogue de Maker’s Row leur a permis de trouver les fournisseurs qu’ils cherchaient avec difficulté. Tanya évoque encore une danseuse qui a créé une gamme de vêtements pour danseurs. “C’est parce qu’ils connaissent leurs cibles, leurs clients, que de nouveaux concepteurs peuvent créer des solutions adaptées”. Reste qu’il n’est pas si évident visiblement pour les fournisseurs de répondre à ces nouvelles demandes, qui supposent de trouver des solutions adaptées, de produire en petites quantités… Et Tanya d’évoquer SJ Manufacturing, une société textile qui longtemps n’a travaillé qu’avec de très grandes marques, ou Baikal, un fabricant de sac implanté à Manhattan par exemple, qui sont devenues capables de fabriquer des prototypes et des petites séries pour s’adapter à ces nouveaux marchés. Car c’est certainement là la difficulté principale que rencontrent les nouveaux artisans : trouver des fournisseurs qui seront capables de travailler avec eux !

Olivier Mével qui succédait à Tanya sur la scène de Lift, ne disait pas autre chose. Olivier Mével (@omevel) est le fondateur d’une des premières web agencies françaises, avant de confonder Violet, de créer la lampe Dal (qui n’a été produite qu’à 50 exemplaires), puis le lapin Nabaztag (qui lui a été produit à 150 000 exemplaires). Depuis 2009, il est à la tête de 23deEnero, une petite entreprise qui conçoit des objets connectés pour des grands groupes, ainsi que ses propres objets à l’image des ReaDIYmate, ces kits de robots de papiers personnalisables et connectés.

source : http://www.internetactu.net/2013/10/24/vers-un-nouvel-ecosysteme-artisanal/


Le fait maison et les cosmétiques


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