Hareng
Un article de Encyclo-ecolo.com.
(Nouvelle page : catégorie : alimentation bio catégorie : Consommation Durable Thon rouge <h2> Le harengH2> * Le Hareng de Norvège et de...) |
|||
| Ligne 2 : | Ligne 2 : | ||
[[Image:Thon-rouge-3.jpg |thumb|170px|left|Thon rouge]] | [[Image:Thon-rouge-3.jpg |thumb|170px|left|Thon rouge]] | ||
| - | <h2> Le | + | <h2> Le hareng</H2> |
| - | * Le Hareng de Norvège et de l'Atlantique : Clupea harengus, "Herring" en anglais. | + | '''* Le poisson''' : Le Hareng de Norvège et de l'Atlantique : Clupea harengus, "Herring" en anglais. |
Le hareng a un corps élancé dont la couleur sur le dos va du brun verdâtre au bleu foncé, tandis que son ventre aura une teinte argentée. | Le hareng a un corps élancé dont la couleur sur le dos va du brun verdâtre au bleu foncé, tandis que son ventre aura une teinte argentée. | ||
| + | <center>https://mktg.factosoft.com/consoglobe/image-upload/upload/upload_file.php </center> | ||
Sa mâchoire inférieure est légèrement saillante menacé de disparaître au début des années 70, le Hareng a fait l’objet d’une surveillance et voit à nouveau sa population et ses quantités pêchées augmenter, tout en restant sous surveillance. | Sa mâchoire inférieure est légèrement saillante menacé de disparaître au début des années 70, le Hareng a fait l’objet d’une surveillance et voit à nouveau sa population et ses quantités pêchées augmenter, tout en restant sous surveillance. | ||
| Ligne 15 : | Ligne 16 : | ||
Le hareng est un poisson migrateur journalier qui peut plonger à plusieurs centaines de mètres à la recherche de nourriture planctonique. Le hareng est un prédateur. Les jeunes harengs se nourrissent de copépodes et de crustacés. Les adultes se nourrissent notamment de poissons (gobies, poissons plats etc.) mais aussi de copépodes et de divers invertébrés. | Le hareng est un poisson migrateur journalier qui peut plonger à plusieurs centaines de mètres à la recherche de nourriture planctonique. Le hareng est un prédateur. Les jeunes harengs se nourrissent de copépodes et de crustacés. Les adultes se nourrissent notamment de poissons (gobies, poissons plats etc.) mais aussi de copépodes et de divers invertébrés. | ||
| - | '''Ressource''' : https://www.consoglobe.com/wp-content/uploads/2011/01/feu-vert11.jpg | + | * '''Ressource''' : https://www.consoglobe.com/wp-content/uploads/2011/01/feu-vert11.jpg |
| + | Les populations de hareng de l'Atlantique ont fortement décliné dans années 1970, puis ont retrouvé un meilleur niveau en raison d'une pêche conjointe plus raisonnable par les États-Unis et le Canada. Les principaux pêcheurs de hareng de l'Atlantique sont la Norvège suivie par l'Islande et le Canada. | ||
| - | + | Selon l'Ifremer : La '''surexploitation''' de cette espèce (en particulier par la pêche minotière), amena une crise dans les années 1970, nécessitant une réglementation draconienne. La pêche française qui était d'environ 50 000 tonnes dans les années 1930 (20 % de la pêche totale en bateau), est devenue marginale et n'est plus que de 3 000 tonnes actuellement. C'est pour l'essentiel une pêche au chalut pélagique, même si l'activité traditionnelle au filet dérivant est encore pratiquée pour fournir un poisson de qualité. Le stock reste très fragile La surexploitation de cette espèce (en particulier par la pêche minotière), amena une crise dans les années 1970, nécessitant une réglementation draconienne. La pêche française qui était d'environ 50 000 tonnes dans les années 1930 (20 % de la pêche totale en bateau), est devenue marginale et n'est plus que de 3 000 tonnes actuellement. C'est pour l'essentiel une pêche au chalut pélagique, même si l'activité traditionnelle au filet dérivant est encore pratiquée pour fournir un poisson de qualité. '''Le stock reste très fragile''' | |
| - | + | ||
| - | Selon l'Ifremer : La surexploitation de cette espèce (en particulier par la pêche minotière), amena une crise dans les années 1970, nécessitant une réglementation draconienne. La pêche française qui était d'environ 50 000 tonnes dans les années 1930 (20 % de la pêche totale en bateau), est devenue marginale et n'est plus que de 3 000 tonnes actuellement. C'est pour l'essentiel une pêche au chalut pélagique, même si l'activité traditionnelle au filet dérivant est encore pratiquée pour fournir un poisson de qualité. Le stock reste très fragile La surexploitation de cette espèce (en particulier par la pêche minotière), amena une crise dans les années 1970, nécessitant une réglementation draconienne. La pêche française qui était d'environ 50 000 tonnes dans les années 1930 (20 % de la pêche totale en bateau), est devenue marginale et n'est plus que de 3 000 tonnes actuellement. C'est pour l'essentiel une pêche au chalut pélagique, même si l'activité traditionnelle au filet dérivant est encore pratiquée pour fournir un poisson de qualité. '''Le stock reste très fragile''' | + | |
'''Mode de pêche''' : | '''Mode de pêche''' : | ||
* Le hareng de l'Atlantique est principalement pêché avec des chaluts pélagiques, et il est donc pêché en même temps que des mammifères marins, des oiseaux de mer, des poissons de fond (comme l'aiglefin). En consommant davantage de harengs, nous consommerons moins d'espèces dont les stocks sont déjà surexploités comme la morue. | * Le hareng de l'Atlantique est principalement pêché avec des chaluts pélagiques, et il est donc pêché en même temps que des mammifères marins, des oiseaux de mer, des poissons de fond (comme l'aiglefin). En consommant davantage de harengs, nous consommerons moins d'espèces dont les stocks sont déjà surexploités comme la morue. | ||
| + | <center>http://www.greenpeace.org/raw/image_full/france/photosvideos/photos/p-che-au-hareng-en-mer-baltique<br>Photo Greenpeace </center> | ||
| - | Taille minium : OUI | + | * '''Taille minium :''' OUI |
Attention, il faut consommer des harengs dont la taille est d'au moins 24 cm (calibre minimum de consommation),pour laisser aux harengs le temps de se reproduire au moins une fois | Attention, il faut consommer des harengs dont la taille est d'au moins 24 cm (calibre minimum de consommation),pour laisser aux harengs le temps de se reproduire au moins une fois | ||
| Ligne 31 : | Ligne 32 : | ||
<H4> Santé et Information nutritionnelle sur le hareng </H4> | <H4> Santé et Information nutritionnelle sur le hareng </H4> | ||
| - | Le hareng est une très bonne source d’acide eicosapentaénoïque (AEP) et d’acide docosahexaénoïque (ADH), 2 acides gras de la famille des oméga-3. Pour 100 g de hareng, on obtient (Source: USDA): | + | Le hareng est une très bonne source d’acide eicosapentaénoïque (AEP) et d’acide docosahexaénoïque (ADH), 2 acides gras de la famille des oméga-3. |
| + | |||
| + | Le hareng fumé et salé est une excellente source de phosphore, de sélénium, de vitamine B3, B6. | ||
| + | |||
| + | Pour 100 g de hareng, on obtient (Source: USDA): | ||
* 158 calories | * 158 calories | ||
| Ligne 39 : | Ligne 44 : | ||
* 60 mg de cholestérol | * 60 mg de cholestérol | ||
* 90 mg de sodium | * 90 mg de sodium | ||
| + | |||
| + | Que vaut une « portion » de hareng? | ||
| + | |||
| + | Poids/volume | ||
| + | Hareng de l’Atlantique, mariné, 100 g | ||
| + | Hareng de l’Atlantique, fumé et salé, 100 g | ||
| + | |||
| + | Calories | ||
| + | 262 | ||
| + | 217 | ||
| + | |||
| + | Protéines | ||
| + | 14,2 g | ||
| + | 24,6 g | ||
| + | |||
| + | Glucides | ||
| + | 9,6 g | ||
| + | 0,0 g | ||
| + | |||
| + | Lipides | ||
| + | 18,0 g | ||
| + | 12,4 g | ||
| + | |||
| + | - saturés | ||
| + | 2,4 g | ||
| + | 2,8 g | ||
| + | |||
| + | - monoinsaturés | ||
| + | 12,0 g | ||
| + | 5,1 g | ||
| + | |||
| + | - polyinsaturés | ||
| + | 1,7 g | ||
| + | 2,9 g | ||
| + | |||
| + | - oméga-3* | ||
| + | 1,4 g | ||
| + | 2,3 g | ||
| + | |||
| + | Cholestérol | ||
| + | 13 mg | ||
| + | 82 mg | ||
| + | |||
| + | Fibres alimentaires | ||
| + | 0,0 g | ||
| + | 0,0 g | ||
| + | |||
| + | |||
| + | Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2005. | ||
| + | *AEP, ADH et acide alpha-linolénique | ||
| + | |||
| - | Pollution : | + | * '''Pollution''' : Le hareng est peu contaminé. Situé en bas de l’échelle alimentaire, il accumule moins de métaux lourds que d’autres poissons plus gros, le thon, notamment. Les enfants et femmes enceintes peuvent manger plus de 4 fois du hareng par mois. |
| + | Selon passeportsante.net : Le poisson est la principale source de mercure à laquelle nous sommes exposés. Ce métal est présent naturellement dans l’environnement, mais les rejets causés par l’industrialisation rendent la consommation de certains poissons moins sécuritaire pour la santé. Ce sont les poissons prédateurs qui présentent des taux élevés de mercure. Les autres espèces de poisson, tel le hareng, auraient des concentrations de mercure inférieures à la norme canadienne de 0,5 ppm. Ils peuvent donc être consommés sans danger pour la santé. De plus, selon une étude réalisée par des chercheurs de Santé Canada, les teneurs en différents contaminants (tels les BPC) décelés dans les poissons vendus au Canada sont inférieures à la norme canadienne et ne constituent donc pas un risque pour la santé. Il faut toutefois demeurer vigilant puisque plusieurs poissons que nous consommons sont importés de pays où le taux de contamination est plus élevé qu’au Canada | ||
Version du 2 janvier 2011 à 14:56
Le hareng
* Le poisson : Le Hareng de Norvège et de l'Atlantique : Clupea harengus, "Herring" en anglais.
Le hareng a un corps élancé dont la couleur sur le dos va du brun verdâtre au bleu foncé, tandis que son ventre aura une teinte argentée.
Sa mâchoire inférieure est légèrement saillante menacé de disparaître au début des années 70, le Hareng a fait l’objet d’une surveillance et voit à nouveau sa population et ses quantités pêchées augmenter, tout en restant sous surveillance.
Le hareng fréquente les eaux de l’Atlantique du Nord-Est, le Nord du Golfe de Gascogne, la Manche , la Mer du Nord, la Mer Blanche , la Mer Baltique , la Mer de Barents, l’Atlantique Nord-Ouest. Le hareng vit depuis la surface jusqu’au fond sur tout le plateau continental (de la côte à moins 200 mètres de profondeur).
Le hareng est un poisson migrateur journalier qui peut plonger à plusieurs centaines de mètres à la recherche de nourriture planctonique. Le hareng est un prédateur. Les jeunes harengs se nourrissent de copépodes et de crustacés. Les adultes se nourrissent notamment de poissons (gobies, poissons plats etc.) mais aussi de copépodes et de divers invertébrés.
- Ressource :
Les populations de hareng de l'Atlantique ont fortement décliné dans années 1970, puis ont retrouvé un meilleur niveau en raison d'une pêche conjointe plus raisonnable par les États-Unis et le Canada. Les principaux pêcheurs de hareng de l'Atlantique sont la Norvège suivie par l'Islande et le Canada.
Selon l'Ifremer : La surexploitation de cette espèce (en particulier par la pêche minotière), amena une crise dans les années 1970, nécessitant une réglementation draconienne. La pêche française qui était d'environ 50 000 tonnes dans les années 1930 (20 % de la pêche totale en bateau), est devenue marginale et n'est plus que de 3 000 tonnes actuellement. C'est pour l'essentiel une pêche au chalut pélagique, même si l'activité traditionnelle au filet dérivant est encore pratiquée pour fournir un poisson de qualité. Le stock reste très fragile La surexploitation de cette espèce (en particulier par la pêche minotière), amena une crise dans les années 1970, nécessitant une réglementation draconienne. La pêche française qui était d'environ 50 000 tonnes dans les années 1930 (20 % de la pêche totale en bateau), est devenue marginale et n'est plus que de 3 000 tonnes actuellement. C'est pour l'essentiel une pêche au chalut pélagique, même si l'activité traditionnelle au filet dérivant est encore pratiquée pour fournir un poisson de qualité. Le stock reste très fragile
Mode de pêche :
- Le hareng de l'Atlantique est principalement pêché avec des chaluts pélagiques, et il est donc pêché en même temps que des mammifères marins, des oiseaux de mer, des poissons de fond (comme l'aiglefin). En consommant davantage de harengs, nous consommerons moins d'espèces dont les stocks sont déjà surexploités comme la morue.
Photo Greenpeace
- Taille minium : OUI
Attention, il faut consommer des harengs dont la taille est d'au moins 24 cm (calibre minimum de consommation),pour laisser aux harengs le temps de se reproduire au moins une fois
Le hareng de l'Atlantique est vendu frais ou salé, ou encore fumé et épicé.
Santé et Information nutritionnelle sur le hareng
Le hareng est une très bonne source d’acide eicosapentaénoïque (AEP) et d’acide docosahexaénoïque (ADH), 2 acides gras de la famille des oméga-3.
Le hareng fumé et salé est une excellente source de phosphore, de sélénium, de vitamine B3, B6.
Pour 100 g de hareng, on obtient (Source: USDA):
- 158 calories
- 9.04 g de graisse
- 17.9 g de protéines
- 1,67 g d'Omega-3
- 60 mg de cholestérol
- 90 mg de sodium
Que vaut une « portion » de hareng?
Poids/volume
Hareng de l’Atlantique, mariné, 100 g Hareng de l’Atlantique, fumé et salé, 100 g
Calories
262 217
Protéines
14,2 g 24,6 g
Glucides
9,6 g 0,0 g
Lipides
18,0 g 12,4 g
- saturés
2,4 g 2,8 g
- monoinsaturés
12,0 g 5,1 g
- polyinsaturés
1,7 g 2,9 g
- oméga-3*
1,4 g 2,3 g
Cholestérol
13 mg 82 mg
Fibres alimentaires
0,0 g 0,0 g
Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, 2005.
- AEP, ADH et acide alpha-linolénique
- Pollution : Le hareng est peu contaminé. Situé en bas de l’échelle alimentaire, il accumule moins de métaux lourds que d’autres poissons plus gros, le thon, notamment. Les enfants et femmes enceintes peuvent manger plus de 4 fois du hareng par mois.
Selon passeportsante.net : Le poisson est la principale source de mercure à laquelle nous sommes exposés. Ce métal est présent naturellement dans l’environnement, mais les rejets causés par l’industrialisation rendent la consommation de certains poissons moins sécuritaire pour la santé. Ce sont les poissons prédateurs qui présentent des taux élevés de mercure. Les autres espèces de poisson, tel le hareng, auraient des concentrations de mercure inférieures à la norme canadienne de 0,5 ppm. Ils peuvent donc être consommés sans danger pour la santé. De plus, selon une étude réalisée par des chercheurs de Santé Canada, les teneurs en différents contaminants (tels les BPC) décelés dans les poissons vendus au Canada sont inférieures à la norme canadienne et ne constituent donc pas un risque pour la santé. Il faut toutefois demeurer vigilant puisque plusieurs poissons que nous consommons sont importés de pays où le taux de contamination est plus élevé qu’au Canada