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Hydromorphologie

Hydromorphologie

Un article de Encyclo-ecolo.com.

(Différences entre les versions)
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* L'hydromorphologie c'est l'étude de la morphologie des cours d'eau, fleuves et rivières, et notamment l'évolution des profils en long et en travers et du tracé planimétrique.
* L'hydromorphologie c'est l'étude de la morphologie des cours d'eau, fleuves et rivières, et notamment l'évolution des profils en long et en travers et du tracé planimétrique.

Version du 23 septembre 2011 à 08:19


Sommaire

L'hydromorphologie


Définition de l' Hydromorphologie

  • L'hydromorphologie c'est l'étude de la morphologie des cours d'eau, fleuves et rivières, et notamment l'évolution des profils en long et en travers et du tracé planimétrique.
  • L'hydromorphologie c'est l'étude des caractéristiques physiques naturelles des rivières et de leurs annexes hydrauliques (les variations de profondeur, de courant, la structure et la politique d'entretien et d'aménagement de ces rivèrese et fleuves.


L’ambition du Grenelle de l’environnement est d’atteindre 66% des cours d’eau en bon état en 2015, ce qui suppose une nouvelle accélération des opérations de restauration physique des cours d’eau.


L’Agence de l’eau a consacré en 2011 ses Rencontres « Eau et recherche » au thème de la restauration physique des cours d’eau. Des chercheurs du Cemagref, du CNRS et des universitaires ont présenté les résultats de leurs travaux aux gestionnaires de cours d’eau et scientifiques.


La restauration physique des cours d’eau s’impose comme la nouvelle priorité pour leur bonne santé

On sait qu’une rivière abîmée fait autant de tort à la vie aquatique que la pollution des eaux.

  • Dans le bassin versant de la Méditerranée (Bassin versant du Rhône, de la Saône et de leurs affluents, fleuves côtiers de la Méditerranée et Corse), 2/3 des rivières sont abîmés :
  • Pour 60 % d’entre elles, leur régime hydrologique a été modifié. Pour 70 % des seuils ou des barrages en travers des rivières bloquent la circulation des poissons et des sédiments et vont jusqu’à provoquer des dégénérescences et des disparitions de poissons.
  • Pour 70 % leur morphologie a été dénaturée (berges rectifiées et souvent rétrécies), ce qui aggrave les crues, creuse les lits de rivières et finit

par déconnecter la rivière des nappes phréatiques et mettre en danger les bases des ponts. Toutes ces transformations compromettent aussi la capacité de la vie à reprendre après une sécheresse ou une pollution. Elles diminuent également la capacité de la rivière à s’épurer.

Les actions pour restaurer les rivières

  • Les résultats de recherche qui ont été présentés constituent des avancées majeures de la

science pour guider les actions de restauration des rivières :

  • Les chercheurs ont montré qu’ils savent désormais, grâce aux outils d’imagerie aérienne ou par satellite, réaliser à grande échelle un diagnostic fin des

points les plus critiques sur les cours d’eau. Cela constitue une première européenne qui ouvre la voie à la définition de programme d’actions curatives beaucoup plus efficaces (via des opérations de renaturation, suppression d’obstacles, desserrement de digues…).

  • Le bilan des échanges entre le fleuve Rhône et les nappes phréatiques est maintenant largement connu, grâce à un programme sur 5 ans réalisé par un consortium de chercheurs réuni au sein de la Zone atelier du bassin du Rhône. Les deux milieux fonctionnent en vases communicants, ce qui permet de réguler le débit du fleuve et d’épurer les eaux.
Lorsqu’il y a rupture de ces échanges, les eaux deviennent très vulnérables aux abaissements brutaux, aux pollutions et à l’échauffement. On connaît désormais les zones d’échanges prioritaires et les flux entre les deux milieux. Il s’agira maintenant de les protéger, en gérant mieux les cotes d’eau et les pompages en nappe en période de sécheresse. Cette opération pourra être répliquée sur d’autres rivières.

Certains cours d’eau s’assèchent l’été, à commencer par ceux de la région méditerranéenne. Le Cemagref sait désormais estimer la durée d’assec à partir de laquelle la vie aquatique subit des pertes majeures, ce qui était inconnu jusqu’ici. Ces travaux permettent désormais d’envisager de fixer des niveaux d’eau minimum et de gérer les prélèvements d’eau entre les usages pour protéger ces rivières.

Ces travaux font partie d’un ensemble d’une vingtaine de projets de recherche dédiés à l’hydromorphologie que l’Agence de l’eau a financé depuis 2005, afin de développer l’évaluation de l’état des rivières et d’affiner les objectifs de restauration.

L'Agence de l'eau

  • L’Agence de l’eau finance également des opérations de restauration physique des cours d’eau. Ses aides augmentent actuellement mais le nombre d’opération reste inférieur aux espérances. Elles ont atteint 32 M€ en 2010 (soit 13 % du budget d’aides de l’agence) contre 29 M€ en 2009. Elles ont financé par exemple la suppression ou l’aménagement de seuils dans les rivières pour libérer la circulation de la vie aquatique, le reméandrage de cours d’eau, la

renaturation des bords de cours d’eau et d’anciens bras morts.


Au sujet des fleuves

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