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Labels bio

Labels bio

Un article de Encyclo-ecolo.com.

Version du 28 avril 2016 à 09:00 par Stephen (Discuter | Contributions)
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Sommaire

Les labels bio


Les labels, marques, mentions, certifications sont très nombreux et relativement complexes. On en compte plus de 70 ! Les démarches administratives ne sont pas toujours simples. Certaines productions « marginales » sont absentes du règlement comme celle des escargots.

Les labels bio, les vrais, les faux

  • En France, seuls les labels NF Environnement et Ecolabel européen ont été développés et reconnus par les pouvoirs publics comme garantissant la qualité écologique d’un produit ou d’un service (en savoir plus). Et il convient de bien les distinguer des autres logos et mentions « écologiques » qui fleurissent sur l’emballage des produits. Ne les confondez donc pas avec : ... les labels bio ou équitables

Attention : les éco-labels NF environnement et Ecolabel européen ne concernent que les produits non alimentaires et certains services (hébergement touristique, camping…), excluant ainsi produits agoalimentaires, boissons mais aussi produits pharmaceutiques.

Pas la peine donc de chercher dans vos rayons des pommes estampillées NF environnement, mais plutôt AB qui certifie qu’elles sont issues de l’agriculture biologique, sur des critères certes stricts mais qui ne tiennent compte que d’un aspect particulier du produit (processus de production) et non de l’ensemble de son cycle de vie (transport, emballage…).

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… les labels autoproclamés écologiques

  • Les marques NF environnement et Ecolabel européen sont des labels dits de « type 1 » c’est-à-dire les seuls écolabels officiels en France. Toutefois vous pouvez trouver sur quelques produits de marques non françaises des écolabels officiels d’autres pays, tels que le label « Ange Bleu » (Allemagne) et le « Cygne Blanc » (pays nordiques). Or de nombreux produits sont estampillés de labels autoproclamés écologiques c’est-à-dire privés et mis en place par leurs fabricants, leurs distributeurs ou encore par des associations professionnelles :

« Monoprix vert », « Auchan, mieux vivre« , « Carrefour Agir« … Quasiment toutes les enseignes de grande distribution ont ainsi développé leur propre « label écolo ». « Produit rechargeable », « Produit recyclable », « biodégradable », « vert » : des déclarations environnementales apposées sous la seule responsabilité des entreprises qui les mentionnent. Cette profusion de logos et déclarations en tout genre amène à une grande… confusion.

Sans compter que beaucoup ne sont pas contrôlés de manière indépendante, même si ces argumentaires écologiques sont soumis à des dispositions régissant la publicité et des contrôles ponctuels de la part de la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF)… Donc, avant de choisir un produit porteur de tels picto, assurez-vous que la charte et les outils de contrôle sur lesquels ils reposent sont fiables et rigoureux.

Les labels bio officiels : les « valeurs sûres »

  • Parmi les labels officiels il faut tout distinguer entre les labels nationaux et les labels Européens. Tout le monde connaît le label AB (Agriculture Biologique), qui a été crée dès 1985 en garantissant que les aliments bruts sont à 100 % bio. Il induit également que les aliments composés soient à 95 % sans produits chimiques de synthèse. Cependant, la présence d’OGM est tolérée dans l’alimentation des animaux élevés suivant ses critères. Son alter ego européen est le Label bio européen (produits alimentaires) qui cumule également les bénéfices de l’Ecolabel européen (garantie d’un minimum légal européen sur la prise en compte des impacts environnementaux). Seule ombre au tableau : le label bio européen tolère des traces d’OGM à hauteur de 0,9 % dans les produits certifiés.

D’autres labels de qualité existent en dehors des labels bio. On peut parler du label Agriculture Raisonnée qui assure le traçabilité des animaux et des procédés d’exploitation adaptés aux cultures et au sol. Cette certification ne tient compte que du premier maillon de la chaîne, contrairement au Label Rouge qui suit l’ensemble des étapes de la production et de l’élaboration du produit, via des tests organoleptiques obligatoires sur le goût, l’odeur, la couleur, l’aspect, la consistance, etc.

Concernant les labels protégeant l’origine des produits, la France possède l’Appellation d’Origine Contrôlée (AOC), que l’on retrouve au niveau européen avec l’Appellation d’Origine Protégée (AOP). Ces labels garantissent le respect d’un cahier des charges validé par l’Institut National des Appellations d’Origine (INAO), notamment au niveau des caractéristiques gustatives en fonction d’un lieu, d’un terroir, d’un savoir-faire. Il ne faut pas les confondre avec le label d’Indication Géographique Protégée (IGP) qui assure uniquement le respect des procédés, et non l’origine du produit. Une dernière certification officielle est le Produit Certifié ou Certificat de Conformité Produit (CCP). Il garantie que l’opérateur (entreprise ou exploitation agricole) a constitué un cahier des charges sur sa production, sa transformation et le conditionnement de ses produits. On l’utilise souvent bien qu’il soit à la base un label professionnel et non pas un gage de qualité à proprement parler.

Le mieux reste de vous fier aux écolabels officiels apposés sur les meilleurs produits et qui contraignent leurs fabricants à s’engager dans une démarche d’écoconception globale. C’est que nous expliquait Bénédicte Cusinberche à la direction du développement durable de Bic, dont 9 articles d’écriture se sont vus décerner l’écolabel NF environnement fin 2009 :

« Pour l’écriture, les critères NF environnement ont été définis en juillet 2008. Mais au fur et à mesure des années, ils vont être revus et se durcir.NF environnement est une stratégie « best in class » : il ne récompense qu’un petit pourcentage de produits, les meilleurs. Pour être crédible un écolabel ne peut pas être décerné à tous les produits. C’est la différence entre un label officiel et un label privé ». Cristal Fine, Clic stic et Evolution 655 : 3 des 9 produits Bic certifiés NF environnement. Dans le cas des produits BIC, les principaux critères retenus pour obtenir cet écolabel étaient la limitation des quantités de matière utilisées dans les produits ou l’utilisation de matières recyclées, la grande longueur d’écriture, ou encore la résistance des mines.


NF et Ecolabel, le duo de « vrais » labels écologiques

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Sachez tout d’abord qu’en France, seuls 2 labels (dits « écolabels ») ont été développés et reconnus par les pouvoirs publics comme garantissant la qualité écologique d’un produit ou d’un service : la marque NF Environnement (1991) et l’écolabel européen (1992). L’écolabel français L’écolabel européen NF environnement est LE label écologique officiel français alors que l’écolabel européen, créé par la Commission européenne, est le seul label écologique officiel commun à tous les pays membres de l’Union Européenne.

Attention : on ne peut pas mettre les labels et certifications « dans le même panier » car il existe des différences significatives entre les différents labels  : l »écolabel européen est bien moins strict et rigoureux que la certification Ecocert ou Nature et progrès. Ces deux marques de certification volontaire, c’est-à-dire non obligatoires mais demandées par les fabricants, sont délivrées en France par l’organisme certificateur indépendant Afnor Certification.

Les labels privés

  • Une partie des labels bio est issue d’organismes de certification privé ou des entreprises, qui s’imposent elles-mêmes des critères de sélection variant d’une société à l’autre. On retrouve dans cette catégorie le label Ecocert équitable ou ESR, qui garantit le respect d’un prix plancher pour les producteurs, de pratiques agricoles strictes (bio, interdiction des OGM…) et de règles sociales (conventions internationales du travail, temps de travail, rémunération…). Il s’agit d’un label représentatif du commerce équitable, au même titre que le label Fairtrade de Max Havelaar. Ce dernier possède des exigences moins élevées au niveau environnemental que le label Ecocert.

Au niveau de la pêche, il existe un label dédié nommé Marine Stewardship Council (MSC) qui garantit qu’il y a suffisamment de poisson pour assurer la viabilité de la pêcherie et qui examine l’effet de la pêche sur l’écosystème marin, y compris les mammifères, les oiseaux marins ou l’habitat naturel. Il s’agit du seul label pour une pêche durable, qui représente tout de même 7 % de la pêche mondiale.

Du côté des certifications privées sur l’agriculture biologique, il existe le label Demeter qui va au-delà des garanties AB puisqu’il prend en compte la fertilité de la terre et la qualité des produits agricoles. Pour être certifiés, les produits composés doivent comporter au moins 90 % d’ingrédients certifiés Demeter. Ces produits se trouvent uniquement dans les magasins spécialisés. Le label Nature et Progrès assure que les produits bruts sont à 100 % d’origine bio. Les produits composés doivent comporter au moins 70 % conformes à la charte Nature et Progrès et ils ont cinq ans pour atteindre les 100 %. Les fertilisants utilisés sont soumis à des contrôles stricts. Pour les élevages, la taille du cheptel est limitée et les OGM sont totalement interdits dans l’alimentation animale. Ce label est assez peu répandu.

Le label bio Ensemble pour plus de sens des Biocoop

Pour renforcer son action de commerce équitable nord / nord, Biocoop a créé les filières équitables et durables "Ensemble pour plus de sens", en partenariat avec des transformateurs et des producteurs de nos régions. Une démarche qui respecte les exigences de Biocoop en matière de transparence, de qualité et de solidarité.

  • Transparence : chaque acteur de la filière apporte des garanties sur ses pratiques (origine des matières premières, méthodes et conditions de fabrication)
  • Qualité : les produits répondent aux critères rigoureux du cahier des charges Biocoop
  • Solidarité : le travail des partenaires est rémunéré de façon juste et équitable
  • « Ensemble pour plus de sens » : Des produits qui lient le producteur au consommateur. Au total, plus de 300 produits sous logo “Ensemble pour plus de sens” sont distribués dans le réseau Biocoop: des produits équitables, solidaires, issus de filières durables pour une consommation responsable. Chaque catégorie de produits est très facilement identifiable :
  • produits 100% bio
  • Pas de cultures de fruits et légumes sous serre
  • Animaux nourris avec des aliments bio produit localement et élevés dans des exploitation de surface limitée

Le label Rouge français

  • Créé en 1960, le Label Rouge est une certification qui atteste que le produit se distingue des autres produits de référence, « notamment par ses conditions de production ou de fabrication. L’écart qualitatif par rapport aux produits courants similaires doit être directement perceptible par le consommateur final, tant sur le plan gustatif qu’au niveau de l’image qu’il véhicule ». Ce label est attribué par l’Institut National de l’Origine et de la Qualité (INAO)

Le label Viande bovine française

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  • Viande Bovine Française est un sigle. Viande Bovine Française garantit une viande issue d’animaux nés, élevés et abattus en France.

Les AOC

  • Un AOC permet de distinguer des produits de terroir « spécifiques » en raison de la qualité d’un sol, d’un climat et d’un savoir-faire. Ce label est contrôlée par la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF). Le label AOC répond à un cahier des charges validé, en France, par l’INAO (Institut National des Appellations d’Origine) dépendant du Ministère de l’Agriculture. Un label AOC est automatiquement inscrit en AOP (Appellation d’Origine Protégée). Il s’agit d’un label européen crée en 1992.

L' indication Géographique Protégée (IGP)

  • Avec ce label bio, la notion de terroir se situe à un des stades au moins de la production, de la transformation ou de l’élaboration. La gestion des IGP est assurée par l’Institut NAtional de l’Origine et de la Qualité (INAO)

Les AOP - Appellation d'Origine Protégée

Label créé en 1992 par l’Union Européenne pour l’ensemble des produits alimentaires. L'Appellation d'Origine Protégée est la transcription dans le droit communautaire de l’Appellation d’Origine Contrôlée française, créée en 1935.

L’AOP désigne la dénomination d'un produit dont la production, la transformation et l'élaboration doivent avoir lieu dans une aire géographique déterminée avec un savoir-faire reconnu et constaté. C'est une garantie d'origine et de typicité liée à la fois aux facteurs naturels et humains, un savoir-faire transmis de génération en génération. L’AOP ne peut concerner qu'un produit qui possède une notoriété dûment établie. Elle est créée à la demande d’un Organisme de Gestion et de Défense (ODG), organisme interprofessionnel représentatif des acteurs d’une filière de production, auprès de l'Institut National de l'Origine et de la Qualité (INAO). Cet organisme propose un cahier des charges qui définit notamment les caractéristiques de la fabrication et la zone géographique. Une procédure d'agrément de reconnaissance en AOP menée par l'INAO suit le dépôt de la demande par l'ODG. Une fois l'AOP reconnue, chaque produit AOP doit donc suivre le cahier des charges qui lui est spécifique et impose un standard au produit labellisé – forme, taille, poids, couleur, composition.

L’AOP est une garantie de l’origine géographique des produits, de leur lien au terroir (caractéristiques géologiques, agronomiques, climatiques et historiques de la zone géographique et facteurs humains), et d’une fabrication selon des savoir-faire traditionnels. Elle protège le nom de ces produits d’une éventuelle utilisation sur des produits qui ne répondraient pas aux mêmes critères. L’AOP ne revendique pas de critères environnementaux en tant que tels. Cependant, la loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche du 27 juillet 2010 instaure ainsi la possibilité pour les AOP d'adopter des critères environnementaux en parallèle des cahiers des charges. La demande d'une appellation, quelle qu'elle soit, démontre une volonté de mise en valeur collective d'un produit issu d'un savoir faire humain dans un milieu géographique donné.

… les faux labels bio et écologiques

Attention également aux « faux » labels, c’est-à-dire aux sigles mentionnés sur les emballages qui ont tendance à nous induire en erreur.

Certes ils sont légaux mais ils ne garantissent en rien que le produit est écologique et qu’il respecte votre santé et l’environnement :

  • Le point vert certifiant simplement que le fabricant est partenaire du programme français de valorisation des emballages ménagers.

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  • Le logo « préserve la couche d’ozone » indiquant que le produit n’utilise pas de gaz chrolofluocarbone (CFC) dont la production est interdite… depuis 1996.
  • Le logo « Tidy man » simplement apposé pour inciter le consommateur à jeter leurs emballages aux ordures et non dans la nature.
  • La mention « préserve l’environnement » qui est une auto-déclaration de l’entreprise, aucunement contrôlée et strictement commerciale…
  • L’anneau de Möbius indiquant que l’emballage ou le produit est recyclable… mais pas forcément recyclé, si nous ne prenons pas soin de respecter les consignes de tri. Et encore faut-il que sa filière de recyclage existe… Si ce logo est accompagné d’un pourcentage, il signifie que l’emballage ou le produit est constitué de matériaux recyclés.
  • La mention « Saveur de l’année » n’est pas un label. Le choix se fait uniquement sur les critères suivant : le goût, l’aspect du produit, l’odeur, la texture. Ni les ingrédients et leur l’origine, ni le cahier des charges ne sont prises compte.
  • La mention Produit de l'année n'est pas non plus un label bio.

Le label Bio AB

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L'Agriculture Biologique constitue en France l'un des quatre signes officiels d'identification de la qualité et de l'origine, aux côtés de l'Appellation d'Origine Contrôlée (AOC), du Label Rouge et de la Certification de Conformité (CCP).

Un aliment biologique est produit selon des méthodes respectueuses de l'environnement, détaillées par la réglementation. Les OGM sont proscrits. Végétaux : pas de recours aux pesticides et engrais chimiques, rotation des cultures...

Animaux : élevage extensif, aliments biologiques essentiellement (90%), traitements antibiotiques limités, surface au sol définie... Produits transformés : 95 % des ingrédients au minimum doivent être issus de l'agriculture biologique. Les aliments contenant entre 70% et 95% d'ingrédients biologiques peuvent indiquer : "x% des ingrédients d'origine agricole ont été obtenus selon les règles de la production biologique". La liste des ingrédients doit préciserquels sont les ingrédients concernés.

  • Pourquoi 95 % ? Parce qu'on ne peut garantir à 100 % que les produits ne seront pas contaminés par des OGM. Parce que le sel marin contenu

dans certains produits n'est pas issu de l'agriculture biologique et constitue un produit naturel sans produit chimique de synthèse rajouté par l'Homme. Il s'agit d'une légère marge de tolérance.

Le cahier des charges du label AB impose un mode de production agricole durable. Le label AB s'inscrit aujourd'hui dans la de la Politique agricole commune qui prévoit que «Le développement durable doit concilier la production de denrées alimentaires, la conservation de ressources limitées et la protection du milieu naturel, de manière à pouvoir répondre aux besoins du présent sans compromettre la capacité des futures générations à répondre à leurs propres besoins».

Le label AB est géré par les autorités publiques (Ministère de l'Agriculture et de la Pêche) et contrôles indépendants (par Ecocert, Ulase, Aclave, Agrocert, Ascert-international, Socotec...). Ecocert, Ulase, Aclave, Agrocert, Ascert, Socotec sont accrédités par la Cofrac. Il est attribué sur demande aux produits alimentaires végétaux et animaux et non alimentaires (huiles essentielles, teintures, textiles).

Les garanties du label AB

  • 95% au minimum des ingrédients sont issus de l'agriculture biologique.
  • Les pratiques agronomiques et d’élevage sont respectueuses des équilibres naturels, de l’environnement et du bien-être animal.
  • Le respect de la réglementation en vigueur en France.
  • Produits garantis sans OGM.
  • Produits garantis sans ingrédient chimique de synthèse.

En cas de danger immédiat menaçant la culture, certains produits d'origine naturelle, notamment insecticides, sont autorisés. Les animaux élevés selon le mode de production biologique sont nourris à plus de 90% avec des aliments biologiques. Ils doivent avoir accès à des parcours en plein air et disposer d’un confort satisfaisant. La prévention est de règle et les animaux sont soignés en priorité à l’aide de thérapeutiques douces. Les OGM (organismes génétiquement modifiés) sont interdits.

Ce label AB est exigeant en ce qui concerne la phase de production agricole. Il ne porte pas sur d'autres étapes comme l'emballage, le transport ou la transformation, pas plus que sur l'équilibre nutritionnel des produits élaborés. A noter qu'il n'existe pas encore de cahier des charges "bio" pour le vin ; en attendant, la mention "vin issu de raisins de l'agriculture biologique" est autorisée. Depuis le 1er janvier 2009, les produits certifiés AB sont conformes au cahier européen des charges de l'agriculture biologique (voir ce label). Le logo AB reste présent sur les produits mais est destiné à disparaître tout comme le label néerlandais EKO, délivré par l'organisme de certification SKAL, ou et le label belge Biogarantie, que l'on peut considérer comme équivalents.


L'Ecolabel européen

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Créé en 1992, l’Eco-label européen est le seul label écologique officiel européen utilisable dans tous les pays membres de l'Union Européenne. Il est délivré, en France, par AFNOR Certification, organisme certificateur indépendant. C’est une marque volontaire de certification de produits et services.

Les entreprises qui souhaitent l’obtenir peuvent en faire la demande. Le label écologique communautaire repose sur le principe d'une "approche globale" qui "prend en considération le cycle de vie du produit à partir de l’extraction des matières premières, la fabrication, la distribution, et l'utilisation jusqu'à son recyclage ou son l'élimination après usage". La qualité et l'usage sont également pris en compte.

Il a été institué par le règlement (CEE) N° 880/92 du Conseil du 23 mars 1992, publié dans le JOCE du 11 avril 1992. Le règlement communautaire en vigueur aujourd'hui est le règlement (CE) N°66/2010 du 25 novembre 2009. Il est applicable depuis le 20 février 2010. Il concerne les produits et les services. Produits concernés : farine, fruits/légumes, Huiles, Pâtes, Plats cuisinés, Tous produits alimentaires.

Le label européen peut figurer à côté du label national depuis le 1er janvier 2009. Ce label porte sur la phase de production agricole. Il ne porte pas sur l’ensemble du cycle de vie et ne dit rien sur les emballages, le transport ou la transformation, pas plus que l'équilibre nutritionnel des produits élaborés.



Label Biologique Européen

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  • Le label bio européen est obligatoire depuis juillet 2010. Ilcertifie que le produit visé est conforme au règlement sur l'agriculture biologique de l'Union européenne.. Le logo européen de l’agriculture biologique et ceux des Etats membres complètent l’étiquetage et aident les consommateurs à repérer les aliments et boissons biologiques.

Ainsi, lorsque vous achetez un produit portant le label bio de l’Union européenne, vous avez la certitude que :

au moins 95% des ingrédients du produit sont issus de la production biologique le produit est conforme aux règles du système officiel d’inspection le produit provient directement du producteur ou du préparateur dans un emballage scellé le produit porte le nom du producteur, du préparateur ou du distributeur et le nom ou le code de l’organisme d’inspection L’apposition du logo de l’UE est obligatoire à dater du 1er juillet 2010 pour les aliments préemballés. Celle-ci demeure volontaire pour les produits importés passé cette date. Il devra être accompagné de l’indication du lieu de production des matières premières agricoles : « Union européenne », « hors Union européenne » ou le nom du pays.

Si un acteur souhaite vendre ses produits dans un autre État membre que le sien, il devra sans doute afficher un logo supplémentaire, reconnaissable sur ce marché. L’utilisation du logo biologique communautaire peut éviter ce double étiquetage en offrant une reconnaissance partout en Europe


Le label bio Nature & Progrès

  • Nature et Progrès est une association de consommateurs, de producteurs agricoles et de professionnels de la cosmétique biologique unis dans un même mouvement en faveur d’une agriculture biologique respectueuse de la biodiversité, du tissu rural et du savoir-faire agricole sans le refus du progrès.
  • Le label bio Nature & Progres concerne également les productions animales ou végétales, et comporte des critères plus poussés que ceux du cahier des charges AB, tels que la diversification des productions, la labellisation d'une exploitation entière et non de produits, l'exclusion de tous les produits chimiques sans exception, etc. Nature & Progrès labellise aussi des engrais ou des cosmétiques ; ce label est attribué par Nature et Progrès et contrôlé par des organismes indépendants (Ecocert) et par Nature et Progrès pour la charte.

Nature et Progrès est une association qui rassemble producteurs, transformateurs, distributeurs et consommateurs de produits biologique. Née en 1964, elle rédige les premiers cahiers des charges de l’agriculture biologique en France, qui seront homologués par les pouvoirs publics avant la mise en place de la réglementation Bio européenne.

Aujourd’hui marque privée, Nature & Progrès délivre sa mention sur la base de ses cahiers des charges associés à une charte éthique. Elle édite également une revue. Association militante de l’écologie pratique, elle propose unealternative concrète aux désordres écologiques, sanitaires et humains de l’agriculture industrielle, un projet de société basé sur des relations de convivialité et de proximité entre les hommes et leur milieux.

L’objectif de ce label bio est de développer des produits respectueux des hommes, des animaux, des plantes et de la planète. Le cahier des charges du label Nature & Progrès est très strict : pour qu’un produit soit labellisé, il exige que 100% des ingrédients soient issus de l’agriculture biologique et qu’un minimum de 70% des gammes de la marque soit labellisés Nature et Progrès. De plus, l'entreprise doit adhérer à la Charte générale de Nature & Progrès concernant les enjeux environnementaux, sociaux, économiques et humains.

Les garanties de Nature et Progrès :

  • 100%des ingrédients sont issus de l'agriculture biologique
  • Produits garantis sans OGM.
  • Les matières premières doivent être obtenues en ayant recours à des procédés physiques ou chimiques simples n’utilisant pas de molécule de synthèse.
  • Les parfums et colorants de synthèse, les silicones et les matières issues de la pétrochimie sont interdits.
  • Les matières premières d’origine animale et les tests des produits sur les animaux sont interdits.

Plus d’informations: www.natureetprogres.org

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Le label Bio Demeter

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  • Demeter est un organisme international et d'une marque déposée depuis 1932,qui labellise les productions agricoles respectant les règles l'Agriculture biologique et de l'agriculture biodynamique. Celle-ci utilise uniquement des méthodes naturelles et tient compte des rythmes saisonniers et des influences cosmiques (lune, soleil, planètes…). Demeter est le label de l’agriculture bio-dynamique. En 1924, Rudolf Steiner, fondateur de l’anthroposophie, posa les fondements de l’agriculture bio-dynamique, sous la forme de huit conférences prononcées au Domaine Koberwitz, près de Breslau en Silésie.

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  • L'agriculture biodynamique este présent dans plus de 50 pays à travers le monde. En France, de très grands crus sont issus, sans que cela soit forcément mis en avant, de l'agriculture biodynamique.Ce label privé est donc plus exigeant et aussi fiable que le label d'agriculture biologique AB. Les promoteurs de l'agriculture biodynamique, estiment que les semis faits avant la pleine lune par exemple donnent des carottes très réussiesLes produits labellisés Demeter se trouvent généralement dans les magasins bio.

Demeter est donc la marque internationale des produits issus de l'agriculture biodynamique. Le logo du label Demeter peut être affiché sur des yaourts, des tomates, du pain, des salades, des pommes, Demeter obétit à un cahier des charges très spécifique, avec l'utilisation d'engrais naturels, l'utilisation de semences auto produites et le respect des animaux, qui sont nourris à 80% au moins avec des produits de la ferme, ou encore la rotation des cultures. Les domaines agricoles ou les entreprises certifiées Demeter sont obligatoirement biologique.

Définition de Rudolf Steiner : « L’agriculture bio-dynamique est une agriculture assurant la santé du sol et des plantes pour procurer une alimentation saine aux animaux et aux Hommes. Elle se base sur une profonde compréhension des lois du « vivant » acquise par une vision qualitative/globale de la nature. Elle considère que la nature est actuellement tellement dégradée qu’elle n’est plus capable de se guérir elle-même et qu’il est nécessaire de redonner au sol sa vitalité féconde indispensable à la santé des plantes, des animaux et des Hommes grâce à des procédés « thérapeutiques ».

  • Les buts de l’agriculture bio-dynamique : soigner la terre, régénérer, façonner et entretenir les paysages, fournir aux Hommes une alimentation saine, développer l’approche du vivant et comprendre le rôle de l’Homme, ouvrir de nouvelles perspectives sociales sur les fermes comme dans les liens producteurs, consommateurs (en y incluant les commerçants)

Il faut savoir que l’agriculture bio-dynamique et l’agriculture biologique sont de conception différente mais poursuivent les mêmes buts. Le label Demeter étant beaucoup plus exigeant que le label Agriculture Biologique.

Le label bio Bioéquitale

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  • Bioéquitable est le principal label sur le marché français. Il réunit des Petites et Moyennes Entreprises du secteur agrobiologique et concerne les matières premières comme le cacao, le coton, le riz, etc. dont les critères équitables sont contrôlés par Ecocert.



Le label bio Biocohérence

  • Label bio créé en avril 2010. Au cours de l’année 2011, nous aurons le plaisir de voir apparaître un tout nouveau label sur nos étals de supermarché…Destiné aux produits fabriqués selon des principes plus strictes que ne l’exige le label européen actuel, l’écolabel Bio Cohérence se veut plus bio que bio… Pourtant, ce tout nouveau label peut vite semer davantage la zizanie dans la tête des consommateurs déjà très perturbés par le nombre de labels existants actuellement.

Les critères sont aujourd’hui arrêtés. D’abord, le respect du cahier des charges européen, condition sine qua non à l’obtention de la marque. Ensuite, le respect d’un cahier des charges supplémentaire, qui reprend l’ancienne réglementation française et quelques points incontournables. Le cahier des charges supplémentaire de Bio Cohérence contient donc une soixantaine de contraintes, dont notamment l’interdiction totale des OGM, l’obligation de convertir l’intégralité de l’exploitation à l’agriculture biologique, même si seulement une part de la production est dédiée à ce marché, produire au minimum 50% de l’alimentation animale consommée sur l’exploitation et limiter les traitements vétérinaires.

Depuis l’entrée de la grande distribution sur le secteur, les marques et logos en tout genre ne cessent de fleurir dans les rayons des grandes surfaces sans respecter des critères sociaux et environnementaux. Pour Dominique Marion, président de la FNAB, « la grande distribution est dans un objectif de massification constante, elle ira donc chercher le bio là où il sera le moins cher. » Bio Cohérence entend donc se positionner comme un repère pour le consommateur, un gage de qualité et de respect de tous les acteurs de la filière.

Bio Cohérence : un de trop  ?

  • C’est officiel, la filière de l’agriculture biologique va pousser le bouchon pour être plus proche de la perfection en promouvant les produits bio qui répondent à des critères encore plus sévères que le label bio existant. Ce label bio reprend la base du cahier des charges de l’écolabel européen et le label AB mais en y ajoutant des mesures à la fois drastiques et améliorées :
  • absence totale d’OGM obligatoire (tandis que le label AB accepte la présence d’OGM à hauteur de 0,1%),
  • les produits devront contenir 100% d’ingrédients bio, contre 95% pour les labels AB et européen.

Pour obtenir le certificat Bio Cohérence, un des 5 organismes certificateurs agréés officiellement en Agriculture Biologique comme Ecocert ou Qualité France devra effectuer les contrôles nécessaires, puis le label sera attribué par un comité interne de l’association Bio Cohérence.

Quel impact ce label bio aura-t-il sur le consommateur ?

  • Bien que la démarche soit une fois de plus honorable, un nouveau label, si sérieux soit-il, risque non seulement de perdre en visibilité mais aussi de troubler davantage l’esprit des consommateurs… et de les inciter à se passer des labels. En effet, selon l’étude Institut Médiascopie / Ethicity 2010, 65% des Français estiment qu’il y a trop de labels pour distinguer les produits plus responsables. En clair, non seulement les consommateurs ne savent plus à quel label se fier, mais cela risque également de favoriser le Greenwashing avec certains grands groupes industriels qui, conscients de l’influence des labels sur l’achat, ne se gêneront pas pour créer leur propre label. D’après le rapport 2009 de l’ARPP (Autorité de régulation professionnelle de la publicité), 6% de publicités ont recours à l’argument environnemental dans leurs visuels. Ce taux était encore de 1% en 2006…

Bio Cohérence, un label crucial pour l’avenir de l’agriculture biologique

  • M. Astruc : « Vous abordez de vrais questionnements, ce qui permet d’approfondir des sujets importants. Toutefois, nous attirons votre attention sur [le fait] qu »il est exact que beaucoup de consommateurs sont encore loin d’être « au fait » de la signification des labels existants. Il n’en est pas moins vrai qu’il y a urgence et nécessité à ne pas laisser « le système agro-économico-financier » s’emparer du secteur de l’agroalimentaire bio et de le développer en faisant inéluctablement évoluer à la baisse les contraintes qualitatives techniques comme socioprofessionnelles. Il en va de l’avenir de l’Agriculture Biologique qui relève d’une éthique faisant déjà l’objet de plusieurs chartes (FNAB – BC) dont celle de BIO CONSOM’ACTEURS en cours d’élaboration. La première réaction à l’article « Bio Cohérence : le label de trop ? » montre bien qu’il existe des consommateurs qui entendent exprimer une légitime exigence du label AB très fortement qualitative aussi bien sur le plan technique que sur le plan humain qui en est indissociable.

En conséquence, il nous semble plutôt nécessaire d’encore mieux communiquer pour bien informer les consom’acteurs (ce qui relève bien sûr aussi de la responsabilité de notre association) du rôle d’arbitre incontournable qu’ils sont amenés à jouer au quotidien dans leurs actes de consommation. La démarche tend à transformer le « consommateur bio » en « bio consom’acteur » Une précision sur la certification Bio Cohérence. M. Astruc insiste sur la rigueur du process de certification : « Pour obtenir le certificat Bio Cohérence, un des 5 organismes certificateurs très rigoureux comme Ecocert et Qualité France effectueront les contrôles nécessaires, puis le label sera attribué par un comité interne de l’association Bio Cohérence. »


Ce label se veut complémentaire au label Agriculture biologique, dont les garanties sont désormais alignées sur celle du label européen d’agriculture biologique, avec des garanties supplémentaires. Il conserve et complète les spécificités de l’ancien cahier des charges de l’agriculture bio français, qui était le plus stricte en Europe. La conformité au règlement européen d’Agriculture biologique est un pré-requis à l’obtention de ce label. Il s’adresse en priorité aux professionnels voulant préserver l’exemplarité française de l’agriculture bio. Les produits labellisés Bio Cohérence ne sont pas encore disponibles à la date de rédaction de cette fiche.


Le label Max Havelaar

  • Max Havelaar est le plus connu des labels dans le commerce équitable. Le principe de ce commerce repose sur une charte permettant un négoce dans le respect des producteurs de l’hémisphère sud, leurs permettant une meilleure qualité de vie et un moyen de lutte contre la pauvreté. Chaque produit labellisé « Fairtrade / Max Havelaar » est soumis à une certification indépendante qui exige un contrôle rigoureux réalisé par FLO-Cert (seul certificateur au monde spécialisé dans les caractéristiques du commerce équitable).


Le label One Voice

  • One Voice lance un nouveau label « pour une éthique animale et planétaire« . Le but de l’association ? Indiquer aux consommateurs les produits qui ne sont pas testés sur les animaux, et qui ne contiennent pas de produits d’origine animale, à l’exception du miel et de la cire d’abeille. Si ce nouveau type de certification apparait intéressent sur le papier, consoGlobe a cherché à savoir si One Voice n’était pas qu’une label de plus sur le marché ou une véritable avancée pour le consommateur.

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Qui est One Voice ?

One Voice est une association de loi 1908 qui lutte depuis toujours pour la protection des animaux et notamment de ceux sur qui sont testés pléthore de produits avant d’être mis sur le marché. L’association défend donc les droits des animaux à être considérés, mais égalementles produits non-violents pour l’Homme et la planète, faisant alors la promotion des produits biologiques. Parmi les missions de l’association :

  • Lutter contre les expérimentations sur l’animal, notamment dans les laboratoires pharmaceutiques et le monde de la cosmétique
  • Protéger les animaux contre des loisirs considérés comme barbare par l’association comme les cirques, les delphinariums ou encore la corrida.
  • Faire interdire l’utilisation de la fourrure, le gavage des animaux, la pêche, l’élevage, tout en défendant les chiens et les chats.

Le Label One Voice

  • En cohérence avec les objectifs qu’elle s’est fixée, l’association One Voice a mis au point un label du même nom. Ainsi, l’association entend bien à travers cette nouvelle certification, apporter aux consommateurs une information supplémentaire concernant des produits :
  • non-testés sur les animaux vivants, les animaux en devenir (exemple, foetus), ou sur les prélèvements d’animaux (exemple : sang)
  • sans ingrédient d’origine animale
  • dont les ingrédients sont issus de l’agriculture biologique.

One Voice veut pouvoir ainsi nous indiquer à nous, consommateurs, quels sont les produits qui sont respectueux de la vie, de l’animal et de notre santé. Le mot d’ordre : la consommation éthique et responsable, faisant ainsi du consommateur, un consomm’acteur. Bien que soucieuse de l’impact environnemental des produits étudiés en vue d’une certification, l’association One Voice ne délivre pas elle-même le label aux produits demandeurs, afin de garantir l’indépendance de sa certification.

One Voice, un vrai label, ou juste un de plus ?

  • Il existe pléthore de labels assurant aux clients des produits respectueux de l’environnement et de l’homme. En fonction du secteur auquel ces labels sont destinés, il est alors assuré au consommateur la non-utilisation de pesticides ou engrais chimiques, le non-recours à l’élevage intensif, l »utilisation de produits issus de l’agriculture biologique, ou encore la non-utilisation de produits chimiques, ou issus d’animaux vivants ou morts. One Voice est bien consciente de la présence de l’ensemble de ces labels sur le marché, et assure d’ailleurs soutenir les produits AB, Nature & Progrès, Demeter, Bio Cohérence et tout ceux disposant d’un label reconnu. Pourtant, le label One Voice se veut différent, axant davantage ses exigences sur l’éthique animale.

De plus, en ne certifiant que les produits dont les ingrédients sont issus de l’agriculture biologique, One Voice tend à récompenser des produits respectueux des animaux, certes, mais également de la planète et de la santé de l’Homme. Aujourd’hui, le label One Voice ne se destine pas seulement aux produits d’un seul secteur, mais peut-être étendu à plusieurs produits de consommation. Un label de plus, oui, mais un label efficace, indépendant, qui permettra de rendre les consommateurs avertis plus vigilants.


Le miel et la cire autorisés par One Voice

  • Le Label One Voice interdit l’utilisation de produits d’origine animale à l’exception de la cire et du miel d’abeille.

Pourquoi ? L’association explique que le miel et la cire qui peuvent être autorisés dans les produits qu’elle certifie doivent provenir de zones d’apiculture biologiques. Les abeilles jouent un rôle important au sein de l’environnement et le miel qu’elles produisent est une ressource renouvelable qui présente des vertus curatives et bienfaisantes.


Les labels bio pour le vin

La vinification est exclue du règlement bio européen, on parle donc de vins « issus de raisins de l’agriculture biologique ». Les viticulteurs, les plus exigeants ont recours à des cahiers des charges de vinification bio privés comme celui de la FNIVAB, de Nature et Progrès, ainsi que Demeter, Biodyvin, pour la vinification bio-dynamique.


Le label B o USDA ORGANIC

  • USDA ORGANIC Les différents labels du programme américain NOP (“National Organic Program”) de l’USDA (“United States Department of Agriculture”), le Ministère de l’agriculture américain, s’adressent aux produits agricoles d’origine biologique et aux produits à base d’ingrédients issus de l’agriculture biologique. Les produits labellisés doivent être cultivés, fabriqués et transformés en accord avec les standards du NOP et sont certifiés par des agents accrédités par l’USDA. Il existe trois catégories de produits bio aux Etats-Unis : « 100% organic », « Organic », et « Made with certified organic ingredients » qui apportent chacune des garanties différentes au niveau de la composition.


"100% Organic" ; "Organic" et "Organic Ingredients"

  • Les garanties sont 100% ; 95% et 70% au minimum des ingrédients sont issus de l'agriculture biologique. (selon étiquette)
  • Pas d’ingénierie génétique, ni de radiations ionisantes dans la production et le traitement des produits agricoles.
  • Aucune molécule ou substance synthétique.
  • Les autres ingrédients doivent faire partie de la liste nationale positive contenant les substances non agricoles autorisées et les substances agricoles non disponibles en mode de culture biologique. Plus d’informations: .ams.usda.gov/AMSv1.0/nop

Le label bio skal EKO

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  • SKAL est un organisme de certification hollandais qui délivre la norme EKO pour les produits biologiques.

Le domaine de Skal concerne l'agriculture bio, le traitement des produits agricoles, l'importation de produits hors de l'Union Européenne, les sociétés de commerce et de logistique (sauf les magasins). Les produits concernés sont les produits alimentaires bio végétaux et animaux mais aussi non alimentaires tes que les huiles essentielles, teintures, textiles. Skal est accrédité par le Dutch Council for Accreditation. Toute la chaîne de production est contrôlée au moins une fois par an. 95 % des ingrédients au minimum doivent être issus de l'agriculture biologique. Les aliments contenant entre 70% et 95% d'ingrédients biologiques peuvent indiquer : "x% des ingrédients d'origine agricole ont été obtenus selon les règles de la production biologique".

Le label bio belge Biogaranties

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  • Le label Biogarantie est le label du bio en Belgique, comparable au label AB en France. Ce label privé collectif est attribué par l'asbl Biogarantie avec des contrôles indépendants effectués par Ecocert ou Blik.

Il est appliqué aux produits agricoles comestibles ou non comestibles, transformés ou bruts, d?'origine animale ou végétale dont le mode de production est conforme au règlement CE 2092/91 (agriculture biologique). Les produits élaborés doivent contenir au moins 95 % d'ingrédients issus de l'agriculture biologique.A ces produits (denrées alimentaires, aliments bio pour bétail) couverts par cette réglementation européenne, s?'ajoutent des normes pour la fabrication du textile et des aliments pour animaux domestiques développées par l'asbl Biogarantie.


Le label bio Soil Association

  • SOIL ASSOCIATION est un label bio anglais. La Soil Association est le principal organisme de certification bio anglais. Elle a été créée en 1946 par un groupe d’agriculteurs, de nutritionnistes et de scientifiques. la charte bio exige que les produits contiennent un maximum d’ingrédients biologiques ayant subi un minimum de transformation.

Les garanties :

  • 95% au minimum des ingrédients sont issus de l'agriculture biologique (avec un minimum de 70%)
  • Produits garantis sans OGM.
  • Les matières premières doivent être obtenues en ayant recours à des procédés physiques ou chimiques simples n’utilisant pas de molécule de synthèse.
  • Les parfums et colorants de synthèse, les silicones et les matières issues de la pétrochimie sont interdits.
  • Les tests des produits sur les animaux sont interdits.
  • Les ingrédients issus de la cueillette sauvage sont autorisés à l'exception des espèces en voie d'extinction.

Plus d’informations sur ce label bio: soilassociation.org


Les labels bio pour les poissons

Rappel des labels à connaître

Le label MSC, créé par WWF et Unilever, récompense les pêcheries à la gestion et aux pratiques écologiquement responsables (3 % de la pêche mondiale).

Le label Rouge français atteste qu’un produit possède un ensemble de caractéristiques spécifiques établissant un niveau de qualité supérieure à celle d’un produit courant similaire.

Le label AB atteste de l’élevage dans des piscicultures de qualité, dans lesquelles les poissons sont exposés à de faibles risques de pollution et dont l’alimentation est composée à 70 % de farine de poissons sauvages et 30 % de graisses végétales biologiques.

[modifier] Au sujet des labels bio

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