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Nanoparticules

Nanoparticules

Un article de Encyclo-ecolo.com.

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<h2>Les nanoparticules</h2>
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<h3>D&eacute;finition des nanoparticules</h3>
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<H2> Les nanoparticules</h2>
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<p>* On appelle nanoparticules des particules de mati&egrave;re de quelques millioni&egrave;mes de millim&egrave;tre. Les nanoparticules sont des particules ultra-fines (PUF) dont au moins une dimension est comprise entre 1 et 100 nanom&egrave;tres (milliardi&egrave;me de m&egrave;tre). Leurs propri&eacute;t&eacute;s physiques, chimiques, voire biologiques d&eacute;coulent sp&eacute;cifiquement de cette taille nanom&eacute;trique. Les nanoparticules sont tr&egrave;s pr&eacute;sentes dans notre environnement, notamment le noir de carbone, c'est &agrave; dire les particules &eacute;mises par les v&eacute;hicules diesel.</p>
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<H3> Définition des nanoparticules</H3>
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<h3>Nanoparticules - Le monde de l'infiniment petit</h3>
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<p>* Un nanom&egrave;tre (nm) est un milliardi&egrave;me de m&egrave;tre. Le pr&eacute;fixe &laquo; nano &raquo; devant un mot (nanotechnologies, nanomat&eacute;riaux, nanoparticules...) fait r&eacute;f&eacute;rence &agrave; la dimension de l'infiniment petit, visible depuis l'invention du microscope &agrave; effet tunnel dans les ann&eacute;es 80. Les scientifiques s'accordent &agrave; parler de nanoparticules en dessous de 100 nm. * Il y a le m&ecirc;me rapport de taille entre la Terre et une tomate qu'entre celle-ci et un objet nanom&eacute;trique. 1000 objets nanom&eacute;triques tiennent dans l'&eacute;paisseur d'un cheveu.</p>
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* On appelle nanoparticules des particules de matière de quelques millionièmes de millimètre.
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<h3>Les nanoparticules dangereuses pour la sant&eacute;</h3>
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<h4>Jusqu'o&ugrave; les nanoparticules peuvent-elles p&eacute;n&eacute;trer dans un organisme du fait de leur taille ?</h4>
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Les nanoparticules sont des particules dont au moins une dimension est comprise entre 1 et 100 nanomètres (milliardième de mètre). Leurs propriétés physiques, chimiques, voire biologiques découlent spécifiquement de cette taille nanométrique.
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<p>On ignore la toxicit&eacute; des particules de mati&egrave;re de quelques millioni&egrave;mes de millim&egrave;tre. La connaissance de leur composition chimique ne suffit pas &agrave; pr&eacute;voir leurs effets. Les m&eacute;decins connaissent d&eacute;j&agrave; les effets n&eacute;fastes de certaines nanoparticules communes, telles les particules de diesel. Des recherches ont donc lieu dans le monde entier afin de pr&eacute;ciser la toxicit&eacute; des nanomat&eacute;riaux.</p>
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<h4>La translocation des nanoparticules</h4>
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Les nanoparticules sont des Particules Ultra-Fines (PUF), c'est-à-dire des particules dont la taille est inférieure à 100 nm.
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<p>La translocation, c&rsquo;est la capacit&eacute; &agrave; p&eacute;n&eacute;trer dans les tissus. On a d&eacute;couvert la possibilit&eacute; inh&eacute;rente &agrave; la taille des nanoparticules de p&eacute;n&eacute;trer dans l'organisme : des scientifiques ont montr&eacute; que des particules de carbone peuvent franchir les protections de l'organisme et provoquer des inflammations. Le premier risque aujourd'hui est li&eacute; &agrave; la p&eacute;n&eacute;tration par voie pulmonaire, par inhalation. Il a &eacute;t&eacute; d&eacute;montr&eacute; que les nanoparticules p&eacute;&shy;n&egrave;trent dans le sang apr&egrave;s s&rsquo;&ecirc;tre d&eacute;pos&eacute;es dans les alv&eacute;oles pulmonaires; d&rsquo;autres exp&eacute;riences ont &eacute;galement confirm&eacute; que les nanoparticules absorb&eacute;es &agrave; travers la peau et le nerf olfactif pouvaient s&rsquo;insinuer dans le syst&egrave;me nerveux central. *&quot;La m&eacute;decine environnementale admet qu&rsquo;il existe un lien entre une exposition aux nanoparticules et aux particules ultrafines et certaines r&eacute;actions inflammatoires des muqueuses nasales, des voies respiratoires inf&eacute;rieures et des alv&eacute;oles pulmonaires. Une telle exposition peut aggraver un asthme ou accro&icirc;tre une tendance aux allergies. Par ailleurs, nous savons qu&rsquo;il existe un lien entre l&rsquo;accumulation de particules dans l&rsquo;environnement et les maladies cardiovasculaires, &agrave; savoir la morbidit&eacute; et la mortalit&eacute; en rapport avec les maladies coronariennes et les infarctus du myocarde. Il n&rsquo;a pas encore &eacute;t&eacute; possible de d&eacute;montrer dans quelle mesure cela s&rsquo;applique &eacute;galement aux nanoparticules. * Les nanotubes de carbone, une forme particuli&egrave;re de nanoparticules, pr&eacute;sentent des ressemblances avec la structure des poussi&egrave;res fibreuses telles que l&rsquo;amiante. En raison de la g&eacute;om&eacute;trie des fibres, il a &eacute;t&eacute; suppos&eacute; que les nanotubes de carbone pouvaient produire les m&ecirc;mes effets que l&rsquo;amiante. Des essais sur les animaux, dont les r&eacute;sultats ont &eacute;t&eacute; publi&eacute;s r&eacute;cemment, mentionnent des indices d&rsquo;effets canc&eacute;rog&egrave;nes li&eacute;s aux nanotubes. Des nanotubes implant&eacute;s dans la cavit&eacute; abdominale ont caus&eacute; des alt&eacute;rations inflammatoires comparables &agrave; celles produites par l&rsquo;amiante; l&rsquo;un des tests pratiqu&eacute;s sur des souris a provoqu&eacute; des m&eacute;soth&eacute;liomes (tumeurs ma&shy;lignes du p&eacute;ritoine). Quant &agrave; savoir si les nanotubes de carbone doivent &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;s comme canc&eacute;rog&egrave;nes &ndash; et si oui, &agrave; partir de quelle dose, pour quelle g&eacute;om&eacute;trie et quelle biopersistance &ndash; il s&rsquo;agit de l&rsquo;une des questions &agrave; r&eacute;soudre pour &eacute;valuer les risques encourus par les travailleurs concern&eacute;s. * L&rsquo;effet des nanoparticules et des particules ultrafines n&rsquo;est pas le m&ecirc;me que celui des particules de taille sup&eacute;rieure et de composition chimique identique. Les nanoparticules et les particules ultrafines ont tendance &agrave; s&rsquo;agglo&shy;m&eacute;rer, ce qui peut leur faire perdre leurs nanopropri&eacute;t&eacute;s sp&eacute;cifiques. En surface elles peuvent absorber des substances probl&eacute;ma&shy;tiques qui, semblable au cheval de Troie, seront ensuite transport&eacute;es dans les cellules. En raison de leur faible diam&egrave;tre, elles pr&eacute;sentent une grande surface et une masse minime. Les mesures effectu&eacute;es d&rsquo;apr&egrave;s le poids de masse (grammes par m&egrave;tre cube) ne sont donc pas pertinentes. * Pour &eacute;valuer les risques et fixer des valeurs limites, la question se pose quant &agrave; savoir s&rsquo;il faut se baser sur le nombre de particules, leur surface et leur composition chimique ou sur d&rsquo;autres param&egrave;tres tels que la formation d&rsquo;esp&egrave;ces r&eacute;actives de l&rsquo;oxyg&egrave;ne&quot; <small> source : Dr Marcel Jost, Suva, m&eacute;decin-chef m&eacute;decine du travail</small></p>
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<h3>Nanoparticules et cr&egrave;mes solaires</h3>
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A côté des PUF, on étudie également des PM10 et des PM2.5 : particules micrométriques de 10 et 2.5 microns respectivement.
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<p>Une [http://www.alterinfo.net/Nanoparticules-metalliques-dans-les-cremes-solaires-et-d-autres-cosmetiques_a29446.html &eacute;tude] men&eacute;e par le D&eacute;partement de technologie chimique et pharmaceutique de l&rsquo;Universit&eacute; de Cagliari, en Sardaigne, s&rsquo;est pench&eacute;e sur la question de savoir si les nanoparticules m&eacute;talliques p&eacute;n&eacute;traient dans la peau puis dans l&rsquo;organisme. En effet, on trouve des nanoparticules dans les produits de beaut&eacute;, les cr&egrave;mes solaires et les produits d&rsquo;entretien. L&rsquo;&eacute;tude a montr&eacute; que les nanoparticules m&eacute;talliques franchissent la barri&egrave;re lipidique et peuvent p&eacute;n&eacute;trer au plus profond de la couche corn&eacute;e, dans les follicules capillaires et parfois m&ecirc;me dans l&rsquo;&eacute;piderme vivant. </p>
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<h4>Incertitude.</h4>
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Les nanoparticules sont très présentes dans notre environnement, notamment le noir de carbone, c'est à dire les particules émises par les véhicules diesel.
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<p>On ne peut pas conclure de ces r&eacute;sultats que les nanoparticules ne p&eacute;n&egrave;trent pas profond&eacute;ment dans la peau ni qu&rsquo;elles ne la traversent pas d'ailleurs. Dans des situations de la vie r&eacute;elle, par exemple lors d&rsquo;&eacute;gratignures ou d&rsquo;&eacute;corchures, en cas d&rsquo;insolations, lorsque la peau est tr&egrave;s s&egrave;che ou tr&egrave;s fortement irrigu&eacute;e, etc. on peut supposer que les nanoparticules ont un plus fort pouvoir de p&eacute;n&eacute;tration. Cependant il ne faut pas s'effrayer outre mesure car les nanoparticules sont incorpor&eacute;es dans une matrice de mati&egrave;re. C'est le cas des particules d'oxyde de titane contenues dans les cr&egrave;mes solaires : ainsi emprisonn&eacute;es dans un corps gras, elles sont inoffensives.</p>
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<h2>L'utilit&eacute; des nanoparticules</h2>
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<p>Les nanoparticules offrent de nombreuses perspectives nombreuses et vari&eacute;es. A l'&eacute;chelle du milliardi&egrave;me de m&egrave;tre, les propri&eacute;t&eacute;s des particules ultrafines de mati&egrave;re sont diff&eacute;rentes de celles qui sont plus grosses. D'o&ugrave; l'int&eacute;r&ecirc;t de ces nanomat&eacute;riaux qui r&eacute;volutionnent les propri&eacute;t&eacute;s de la mati&egrave;re. Int&eacute;r&ecirc;t pour les PUF provient de ce que plus elles sont petites plus on parvient &agrave; une fronti&egrave;re caract&eacute;ris&eacute;e par l'apparition de propri&eacute;t&eacute;s ou de comportements nouveaux: des mat&eacute;riaux isolants, opaques peuvent devenir respectivement conducteurs, transparents ou encore changer de couleur, devenir solubles, former spontan&eacute;ment des structures ordonn&eacute;es. L'emploi de nanoparticules &agrave; grande &eacute;chelle suppose cependant que soit mieux compris et ma&icirc;tris&eacute; leur impact sur la sant&eacute; et l&rsquo;environnement, de la fabrication &agrave; l&rsquo;usage des produits concern&eacute;s jusqu&rsquo;&agrave; leur fin de vie. === A lire au sujet des nanoparticules === [ Tolu&egrave;ne ] [ Polluants atmosph&eacute;riques ] [ Le Perchloro&eacute;thyl&egrave;ne ] [Compos&eacute;s organiques volatils (COV)] * [https://www.consoglobe.com/habitat-ecologique/ Le dossier Habitat &eacute;cologique]</p>
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<H3>Nanoparticules - Le monde de l'infiniment petit</H3>
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* Un nanomètre (nm) est un milliardième de mètre. Le préfixe « nano » devant un mot (nanotechnologies, nanomatériaux, nanoparticules...) fait référence à la dimension de l'infiniment petit, visible depuis l'invention du microscope à effet tunnel dans les années 80. Les scientifiques s'accordent à parler de nanoparticules en dessous de 100 nm.
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* Il y a le même rapport de taille entre la Terre et une tomate qu'entre celle-ci et un objet nanométrique. 1000 objets nanométriques tiennent dans l'épaisseur d'un cheveu.
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<H3> Les nanoparticules dangereuses pour la santé</H3>
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<h4>Jusqu'les nanoparticules peuvent-elles pénétrer dans un organisme du fait de leur taille ?</h4>
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On ignore la toxicité des particules de matière de quelques millionièmes de millimètre.
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La connaissance de leur composition chimique ne suffit pas à prévoir leurs effets.
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Les médecins connaissent déjà les effets néfastes de certaines nanoparticules communes, telles les particules de diesel. Des recherches ont donc lieu dans le monde entier afin de préciser la toxicité des nanomatériaux.
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<h4> La translocation des nanoparticules</H4>
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La translocation, c’est la capacité à pénétrer dans les tissus.
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On a découvert la possibilité inhérente à lataille des nanoparticules de pénétrer dans l'organisme : des scientifiques ont montré que des particules de carbone peuvent franchir les protections de l'organisme et provoquer des inflammations. Le premier risque aujourd'hui est lié à la pénétration par voie pulmonaire, par inhalation.
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Il a été démontré que les nanoparticules pé­nètrent dans le sang après s’être déposées dans les alvéoles pulmonaires; d’autres expériences ont également confirmé que les nanoparticules absorbées à travers la peau et le nerf olfactif pouvaient s’insinuer dans le système nerveux central.
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*"La médecine environnementale admet qu’il existe un lien entre une exposition aux nanoparticules et aux particules ultrafines et certaines réactions inflammatoires des muqueuses nasales, des voies respiratoires inférieures et des alvéoles pulmonaires. Une telle exposition peut aggraver un asthme ou accroître une tendance aux allergies. Par ailleurs, nous savons qu’il existe un lien entre l’accumulation de particules dans l’environnement et les maladies cardiovasculaires, à savoir la morbidité et la mortalité en rapport avec les maladies coronariennes et les infarctus du myocarde. Il n’a pas encore été possible de démontrer dans quelle mesure cela s’applique également aux nanoparticules.
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* Les nanotubes de carbone, une forme particulière de nanoparticules, présentent des ressemblances avec la structure des poussières fibreuses telles que l’amiante. En raison de la géométrie des fibres, il a été supposé que les nanotubes de carbone pouvaient produire les mêmes effets que l’amiante. Des essais sur les animaux, dont les résultats ont été publiés récemment, mentionnent des indices d’effets cancérogènes liés aux nanotubes. Des nanotubes implantés dans la cavité abdominale ont causé des altérations inflammatoires comparables à celles produites par l’amiante; l’un des tests pratiqués sur des souris a provoqué des mésothéliomes (tumeurs ma­lignes du péritoine). Quant à savoir si les nanotubes de carbone doivent être considérés comme cancérogènes – et si oui, à partir de quelle dose, pour quelle géométrie et quelle biopersistance il s’agit de l’une des questions à résoudre pour évaluer les risques encourus par les travailleurs concernés.
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* L’effet des nanoparticules et des particules ultrafines n’est pas le même que celui des particules de taille supérieure et de composition chimique identique. Les nanoparticules et les particules ultrafines ont tendance à s’agglo­mérer, ce qui peut leur faire perdre leurs nanopropriétés spécifiques. En surface elles peuvent absorber des substances probléma­tiques qui, semblable au cheval de Troie, seront ensuite transportées dans les cellules. En raison de leur faible diamètre, elles présentent une grande surface et une masse minime. Les mesures effectuées d’après le poids de masse (grammes par mètre cube) ne sont donc pas pertinentes.
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* Pour évaluer les risques et fixer des valeurs limites, la question se pose quant à savoir s’il faut se baser sur le nombre de particules, leur surface et leur composition chimique ou sur d’autres paramètres tels que la formation d’espèces réactives de l’oxygène"
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<small> source : Dr Marcel Jost, Suva, médecin-chef médecine du travail</small>
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<H3> Nanoparticules et crèmes solaires</H3>
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Une [http://www.alterinfo.net/Nanoparticules-metalliques-dans-les-cremes-solaires-et-d-autres-cosmetiques_a29446.html étude] menée par le Département de technologie chimique et pharmaceutique de l’Université de Cagliari, en Sardaigne, s’est penché sur la question de savoir si les nanoparticules métalliques pénétraient dans la peau puis dans l’organisme.
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En effet, on trouve des nanoparticules dans les produits de beauté, les crèmes solaires et les produits d’entretien. L’étude a montré que les nanoparticules métalliques franchissent la barrière lipidique et peuvent pénétrer au plus profond de la couche cornée, dans les follicules capillaires et parfois même dans l’épiderme vivant.
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Incertitude.<br>
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On ne peut pas conclure de ces résultats que les nanoparticules ne pénètrent pas profondément dans la peau ni qu’elles ne la traversent pas d'ailleurs. Dans des situations de la vie réelle, par exemple lors d’égratignures ou d’écorchures, en cas d’insolations, lorsque la peau est très sèche ou très fortement irriguée, etc. on peut supposer que les nanoparticules ont un plus fort pouvoir de pénétration.
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Cependant il ne faut pas s'effrayer outre mesure car les nanoparticules sont incorporées dans une matrice de matière.
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C'est le cas des particules d'oxyde de titane contenues dans les crèmes solaires : ainsi emprisonnées dans un corps gras, elles sont inoffensives.
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<H2> L'utilité des nanoparticules</H2>
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Les nanoparticules offrent de nombreuses perspectives nombreuses et variées.
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A l'échelle du milliardième de mètre, les propriétés des particules ultrafines de matière sont différentes de celles qui sont plus grosses. D'l'intérêt de ces nanomatériaux qui révolutionnent les propriétés de la matière.
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Intérêt pour les PUF provient de ce que plus elles sont petites plus on parvient à une frontière caractérisée par l'apparition de propriétés ou de comportements nouveaux: des matériaux isolants, opaques peuvent devenir respectivement conducteurs, transparents ou encore changer de couleur, devenir solubles, former spontanément des structures ordonnées.
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L'emploi de nanoparticules à grande échelle suppose cependant que soit mieux compris et maîtrisé leur impact sur la santé et l’environnement, de la fabrication à l’usage des produits concernés jusqu’à leur fin de vie.
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=== A lire au sujet des nanoparticules ===
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[ Toluène ] [ Polluants atmosphériques ] [ Le Perchloroéthylène ] [Composés organiques volatils (COV)]
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* [https://www.consoglobe.com/habitat-ecologique/ Le dossier Habitat écologique]
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Version du 5 janvier 2010 à 13:42

Sommaire

Les nanoparticules

Définition des nanoparticules

* On appelle nanoparticules des particules de matière de quelques millionièmes de millimètre. Les nanoparticules sont des particules ultra-fines (PUF) dont au moins une dimension est comprise entre 1 et 100 nanomètres (milliardième de mètre). Leurs propriétés physiques, chimiques, voire biologiques découlent spécifiquement de cette taille nanométrique. Les nanoparticules sont très présentes dans notre environnement, notamment le noir de carbone, c'est à dire les particules émises par les véhicules diesel.

Nanoparticules - Le monde de l'infiniment petit

* Un nanomètre (nm) est un milliardième de mètre. Le préfixe « nano » devant un mot (nanotechnologies, nanomatériaux, nanoparticules...) fait référence à la dimension de l'infiniment petit, visible depuis l'invention du microscope à effet tunnel dans les années 80. Les scientifiques s'accordent à parler de nanoparticules en dessous de 100 nm. * Il y a le même rapport de taille entre la Terre et une tomate qu'entre celle-ci et un objet nanométrique. 1000 objets nanométriques tiennent dans l'épaisseur d'un cheveu.

Les nanoparticules dangereuses pour la santé

Jusqu'où les nanoparticules peuvent-elles pénétrer dans un organisme du fait de leur taille ?

On ignore la toxicité des particules de matière de quelques millionièmes de millimètre. La connaissance de leur composition chimique ne suffit pas à prévoir leurs effets. Les médecins connaissent déjà les effets néfastes de certaines nanoparticules communes, telles les particules de diesel. Des recherches ont donc lieu dans le monde entier afin de préciser la toxicité des nanomatériaux.

La translocation des nanoparticules

La translocation, c’est la capacité à pénétrer dans les tissus. On a découvert la possibilité inhérente à la taille des nanoparticules de pénétrer dans l'organisme : des scientifiques ont montré que des particules de carbone peuvent franchir les protections de l'organisme et provoquer des inflammations. Le premier risque aujourd'hui est lié à la pénétration par voie pulmonaire, par inhalation. Il a été démontré que les nanoparticules pé­nètrent dans le sang après s’être déposées dans les alvéoles pulmonaires; d’autres expériences ont également confirmé que les nanoparticules absorbées à travers la peau et le nerf olfactif pouvaient s’insinuer dans le système nerveux central. *"La médecine environnementale admet qu’il existe un lien entre une exposition aux nanoparticules et aux particules ultrafines et certaines réactions inflammatoires des muqueuses nasales, des voies respiratoires inférieures et des alvéoles pulmonaires. Une telle exposition peut aggraver un asthme ou accroître une tendance aux allergies. Par ailleurs, nous savons qu’il existe un lien entre l’accumulation de particules dans l’environnement et les maladies cardiovasculaires, à savoir la morbidité et la mortalité en rapport avec les maladies coronariennes et les infarctus du myocarde. Il n’a pas encore été possible de démontrer dans quelle mesure cela s’applique également aux nanoparticules. * Les nanotubes de carbone, une forme particulière de nanoparticules, présentent des ressemblances avec la structure des poussières fibreuses telles que l’amiante. En raison de la géométrie des fibres, il a été supposé que les nanotubes de carbone pouvaient produire les mêmes effets que l’amiante. Des essais sur les animaux, dont les résultats ont été publiés récemment, mentionnent des indices d’effets cancérogènes liés aux nanotubes. Des nanotubes implantés dans la cavité abdominale ont causé des altérations inflammatoires comparables à celles produites par l’amiante; l’un des tests pratiqués sur des souris a provoqué des mésothéliomes (tumeurs ma­lignes du péritoine). Quant à savoir si les nanotubes de carbone doivent être considérés comme cancérogènes – et si oui, à partir de quelle dose, pour quelle géométrie et quelle biopersistance – il s’agit de l’une des questions à résoudre pour évaluer les risques encourus par les travailleurs concernés. * L’effet des nanoparticules et des particules ultrafines n’est pas le même que celui des particules de taille supérieure et de composition chimique identique. Les nanoparticules et les particules ultrafines ont tendance à s’agglo­mérer, ce qui peut leur faire perdre leurs nanopropriétés spécifiques. En surface elles peuvent absorber des substances probléma­tiques qui, semblable au cheval de Troie, seront ensuite transportées dans les cellules. En raison de leur faible diamètre, elles présentent une grande surface et une masse minime. Les mesures effectuées d’après le poids de masse (grammes par mètre cube) ne sont donc pas pertinentes. * Pour évaluer les risques et fixer des valeurs limites, la question se pose quant à savoir s’il faut se baser sur le nombre de particules, leur surface et leur composition chimique ou sur d’autres paramètres tels que la formation d’espèces réactives de l’oxygène" source : Dr Marcel Jost, Suva, médecin-chef médecine du travail

Nanoparticules et crèmes solaires

Une étude menée par le Département de technologie chimique et pharmaceutique de l’Université de Cagliari, en Sardaigne, s’est penchée sur la question de savoir si les nanoparticules métalliques pénétraient dans la peau puis dans l’organisme. En effet, on trouve des nanoparticules dans les produits de beauté, les crèmes solaires et les produits d’entretien. L’étude a montré que les nanoparticules métalliques franchissent la barrière lipidique et peuvent pénétrer au plus profond de la couche cornée, dans les follicules capillaires et parfois même dans l’épiderme vivant.

Incertitude.

On ne peut pas conclure de ces résultats que les nanoparticules ne pénètrent pas profondément dans la peau ni qu’elles ne la traversent pas d'ailleurs. Dans des situations de la vie réelle, par exemple lors d’égratignures ou d’écorchures, en cas d’insolations, lorsque la peau est très sèche ou très fortement irriguée, etc. on peut supposer que les nanoparticules ont un plus fort pouvoir de pénétration. Cependant il ne faut pas s'effrayer outre mesure car les nanoparticules sont incorporées dans une matrice de matière. C'est le cas des particules d'oxyde de titane contenues dans les crèmes solaires : ainsi emprisonnées dans un corps gras, elles sont inoffensives.

L'utilité des nanoparticules

Les nanoparticules offrent de nombreuses perspectives nombreuses et variées. A l'échelle du milliardième de mètre, les propriétés des particules ultrafines de matière sont différentes de celles qui sont plus grosses. D'où l'intérêt de ces nanomatériaux qui révolutionnent les propriétés de la matière. Intérêt pour les PUF provient de ce que plus elles sont petites plus on parvient à une frontière caractérisée par l'apparition de propriétés ou de comportements nouveaux: des matériaux isolants, opaques peuvent devenir respectivement conducteurs, transparents ou encore changer de couleur, devenir solubles, former spontanément des structures ordonnées. L'emploi de nanoparticules à grande échelle suppose cependant que soit mieux compris et maîtrisé leur impact sur la santé et l’environnement, de la fabrication à l’usage des produits concernés jusqu’à leur fin de vie. === A lire au sujet des nanoparticules === [ Toluène ] [ Polluants atmosphériques ] [ Le Perchloroéthylène ] [Composés organiques volatils (COV)] * Le dossier Habitat écologique

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