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Parc national de Port-Cros

Parc national de Port-Cros

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(Différences entre les versions)
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En 1997, le Parc s'est vu décerner, pour l'ensemble de son action, le Diplôme Européen remis par le Conseil de l'Europe et renouvelé depuis chaque année.
En 1997, le Parc s'est vu décerner, pour l'ensemble de son action, le Diplôme Européen remis par le Conseil de l'Europe et renouvelé depuis chaque année.
Le Parc national de Port-Cros est également chargé, depuis 1999, d'une mission de coordination pour la mise en place et le suivi du Sanctuaire International PELAGOS pour les Mammifères Marins qui est le fruit d'un accord tripartite entre l'Italie, la Principauté de Monaco et la France.
Le Parc national de Port-Cros est également chargé, depuis 1999, d'une mission de coordination pour la mise en place et le suivi du Sanctuaire International PELAGOS pour les Mammifères Marins qui est le fruit d'un accord tripartite entre l'Italie, la Principauté de Monaco et la France.
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<H3> Le parc national de Port-Cros réalise son inventaire décennal</H3>
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* Une prospection ornithologique sera conduite sur l’île de Porquerolles du 11 au 13 mai 2012. Les agents du Parc national seront accompagnés d'une une vingtaine d'ornithologues de la LPO dans le but d’établir l'inventaire de l’avifaune nicheuse de l’île, 10 ans après que le premier inventaire n'ait été fait.
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La première partie du travail conduit en soirée permet de recenser et localiser des oiseaux nocturnes. Pour ce faire, une méthode de détermination auditive des chants et cris de l’avifaune est suivie sur vingt points fixes répartis sur la totalité de l’île (voir figure 1). Les observations synchrones débuteront à 20h pour finir 3 heures plus tard, couvrant ainsi les espèces à forte activité crépusculaire et celles plus nocturnes.
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La deuxième partie de cet inventaire se fera au petit matin (6h30) période d’activité maximale des oiseaux, par équipes de deux ou trois. Les ornithologues se répartiront sur une dizaine d' itinéraires de 4 à 6 km, qui permettront la couverture totale de l’île où tous les contacts visuels ou sonores seront répertoriés.
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En 2002, cette prospection avait révélé une diversité de l'avifaune deux fois plus élevée sur l'ile de Porquerolles que sur les deux autres îles d'Hyères, du fait de la diversité de ses habitats. Les zones ouvertes (cultures, friches et milieux rocheux) abritent des espèces steppiques ou rupicoles. La présence d’une lagune et de sa roselière permet le stationnement de hérons peu communs. Cette variété de paysages est un atout pour les migrateurs car l’île est le premier point de repos et de nourrissage après la dure traversée de la Méditerranée
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Le parc national de Port-Cros réalise son inventaire décennal de l'avifaune nicheuse sur l’île de Porquerolle
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En outre, la présence de nombreux rapaces et macro-insectivores indiquait alors une bonne qualité biologique du territoire. Ainsi, en 2002 28 espèces de nicheuses avaient été dénombrées, 11 autres espèces potentiellement nicheuses avaient été identifiées ainsi que 32 espèces de migrateurs et parmi les espèces singulières, on relevait des busards St-Martin, des milans noirs, des éperviers d’Europe, des faucons crécerelle, pèlerin et hobereau, des cormorans huppés et des tadornes de Belon.
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Version du 25 avril 2012 à 08:27


Le Parc national de Port-Cros

  • Créé le 14 décembre 1963, le Parc national de Port-Cros, qui occupe 700 ha de terres émergées et 1288 ha de surfaces marines, est l'un des deux plus anciens Parc Nationaux de France et le premier parc marin européen. Il comprend l'île de Port-Cros, celle de Bagaud, les îlots de la Gabinière et du Rascas ainsi qu'un périmètre marin de 600 m de large. Son action s'étend également à l'île voisine de Porquerolles où il gère les 1000 ha d'espaces naturels qui lui ont été remis en dotation par l'Etat et où il administre le Conservatoire botanique.


En 1997, le Parc s'est vu décerner, pour l'ensemble de son action, le Diplôme Européen remis par le Conseil de l'Europe et renouvelé depuis chaque année. Le Parc national de Port-Cros est également chargé, depuis 1999, d'une mission de coordination pour la mise en place et le suivi du Sanctuaire International PELAGOS pour les Mammifères Marins qui est le fruit d'un accord tripartite entre l'Italie, la Principauté de Monaco et la France.

Le parc national de Port-Cros réalise son inventaire décennal

  • Une prospection ornithologique sera conduite sur l’île de Porquerolles du 11 au 13 mai 2012. Les agents du Parc national seront accompagnés d'une une vingtaine d'ornithologues de la LPO dans le but d’établir l'inventaire de l’avifaune nicheuse de l’île, 10 ans après que le premier inventaire n'ait été fait.

La première partie du travail conduit en soirée permet de recenser et localiser des oiseaux nocturnes. Pour ce faire, une méthode de détermination auditive des chants et cris de l’avifaune est suivie sur vingt points fixes répartis sur la totalité de l’île (voir figure 1). Les observations synchrones débuteront à 20h pour finir 3 heures plus tard, couvrant ainsi les espèces à forte activité crépusculaire et celles plus nocturnes.

La deuxième partie de cet inventaire se fera au petit matin (6h30) période d’activité maximale des oiseaux, par équipes de deux ou trois. Les ornithologues se répartiront sur une dizaine d' itinéraires de 4 à 6 km, qui permettront la couverture totale de l’île où tous les contacts visuels ou sonores seront répertoriés.

En 2002, cette prospection avait révélé une diversité de l'avifaune deux fois plus élevée sur l'ile de Porquerolles que sur les deux autres îles d'Hyères, du fait de la diversité de ses habitats. Les zones ouvertes (cultures, friches et milieux rocheux) abritent des espèces steppiques ou rupicoles. La présence d’une lagune et de sa roselière permet le stationnement de hérons peu communs. Cette variété de paysages est un atout pour les migrateurs car l’île est le premier point de repos et de nourrissage après la dure traversée de la Méditerranée

Le parc national de Port-Cros réalise son inventaire décennal de l'avifaune nicheuse sur l’île de Porquerolle

En outre, la présence de nombreux rapaces et macro-insectivores indiquait alors une bonne qualité biologique du territoire. Ainsi, en 2002 28 espèces de nicheuses avaient été dénombrées, 11 autres espèces potentiellement nicheuses avaient été identifiées ainsi que 32 espèces de migrateurs et parmi les espèces singulières, on relevait des busards St-Martin, des milans noirs, des éperviers d’Europe, des faucons crécerelle, pèlerin et hobereau, des cormorans huppés et des tadornes de Belon.



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