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Polluants atmosphériques

Polluants atmosphériques

Un article de Encyclo-ecolo.com.

particules
particules

Sommaire

La pollution atmosphérique

La pollution de l'air c’est « l'introduction par l'homme, directement ou indirectement, dans l'atmosphère et les espaces clos, de substances ayant des conséquences préjudiciables de nature à mettre en danger la santé humaine... et à provoquer des nuisances olfactives excessives ».

Des spécialistes réuni par l'AFSSA en 2004 ont mené une étude sur 76 agglomérations françaises comptant 15 millions de personnes âgées de 30 ans ou plus. Ils ont évalué l'impact sur la santé d'une exposition chronique aux particules fines à 6%

  • 11% de la mortalité par cancer du poumon (de 600 à 1 100 décès) et à 5%
  • 7% de la mortalité par maladie cardio-respiratoire (de 3 000 à 5 000 décès)

Une étude néerlandaise estime que les effets à long terme des particules dans l'air représenteraient environ 60 % des maladies en lien avec les pollutions tandis que la pollution de l'air intérieur (tabagisme passif, radon, humidité...) atteindrait 6 %.

Ces maladies environnementales ne représenteraient que 5 % du poids total des maladies aux Pays-Bas. Une autre étude sur le nombre de décès dus à la pollution atmosphérique en Autriche, en France et en Suisse estime ce nombre à 6% des décès totaux, soit 20 000 décès annuels.


Pour l'Europe, 100 000 décès et 725 000 années de vies perdues par an seraient attribuables à l'exposition aux particules fines. Ces chiffres alarmants sont à rapprocher du droit de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé reconnu par la loi sur l'air du 30 décembre 1996. Les polluants atmosphériques sont présents sous formes de gaz ou de particules fines que l’on respire.

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Les particules respirables ou « fines, ultrafines ». Les plus petites sont les plus nocives et dangereuses car elles pénètrent encore plus profond dans le système respiratoire. Elles peuvent même atteindre le système cardiovasculaire. Le diesel est accusé de diffuser des particules fines que les pots catalyseurs ne détruisent pas. Les 4 gaz principaux sont :

1. le monoxyde de carbone (CO)

2. l’ozone (O3) : à ne pas confondre avec l’ozone de la « couche d’ozone », l’ozone de surface est un polluant toxique qui se forme au sol. Elle apparaît quand les oxydes d’azote et les composés organiques volatils, issus des véhicules et des usines, se transforment sous l’action des rayons solaires et de la chaleur. L’ozone est l’une des principales composantes du smog qui est un brouillard jaunâtre causée par un cocktail de polluants atmosphériques (ozone + particules fines). L’ozone peut se retrouver jusqu’à 800 km de son point d’origine et est donc un des principaux « produit » exportés dans le monde (sic) !

3. le dioxyde de soufre (SO2)

4. le dioxyde d’azote (NO2) Il y a également les polluants chimiques : Les métaux lourds et les composés organiques volatils (COV) : des produits toxiques comme le benzène ou les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).

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source : http://www.ec.gc.ca



La pollution de l'air, 1er problème de santé publique en Europe

La pollution de l’air concerne l’Europe entière : 90% des populations des villes sont exposées à des niveaux de pollution supérieurs aux valeurs recommandées par l’OMS. Et aucun progrès notable n’a été observé depuis 10 ans

La déclaration de Parme

  • A l'issue de la 5e conférence ministérielle sur l’environnement et la santé, en mars 2010, les 53 pays membres du bureau européen de l’OMS ont adopté le 12 mars la Déclaration de Parme qui a pour objectif de réduire dans les 10 ans les effets sanitaires de l’environnement et protéger la santé des enfants.

Les problèmes respiratoires chez les enfants, même très jeunes, sont de plus en plus fréquents. Les enfants sont plus sensibles à la pollution atmosphérique car leur organisme (poumon, système immunitaire) est en développement. Les enfants pourraient être très nombreux à souffrir à l’âge adulte de pathologies chroniques comme l’asthme, les maladies cardiovasculaires ou la broncho-pneumopathie chronique obstructive.

Qualité de l'air intérieur, les enjeux

  • Un adulte inhale quotidiennement 12.000 litres d’air de qualité inconnue.

Aldéhydes, benzène, allergènes… toutes les études le confirment : la concentration en polluants est plus importante à l’intérieur des bâtiments qu’à l’extérieur et les dangers pour la santé sont sous-estimés !

Une évolution d’autant plus préoccupante que nous passons en moyenne 80% de notre temps à l’intérieur : domicile, travail, école…

L’air intérieur ne se renouvelant pas, il se confine et se charge en polluants entraînant des troubles sur la santé des occupants. Face à cette progression des pathologies et à l’absence de réglementation, les problèmes liés à la qualité de l’air doivent être traités en priorité dans les espaces où les populations les plus vulnérables – enfants, femmes enceintes et personnes âgées – passent le lus clair de leur temps : crèches, salles de classes, chambres.

Voir aussi au sujet de la pollution atmosphérique

[ Polluants d'intérieur ] [ Particules fines ] [ Ozone ] [ Protocole de Göteborg ] [ Composés organiques volatils (COV) ] smog ]Pollution atmosphérique par les transports

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