Coton biologique
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* Pourquoi privilégier le coton bio ou les fibres naturelles non traitées ? Choisir le coton bio, c’est contribuer au développement de sa culture, et donc à réduire l’impact considérable de la production traditionnelle de coton sur l’environnement. | * Pourquoi privilégier le coton bio ou les fibres naturelles non traitées ? Choisir le coton bio, c’est contribuer au développement de sa culture, et donc à réduire l’impact considérable de la production traditionnelle de coton sur l’environnement. | ||
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Deuxième point : les conditions de travail des travailleurs, même à l’autre bout de la terre, sont liées à nos achats. | Deuxième point : les conditions de travail des travailleurs, même à l’autre bout de la terre, sont liées à nos achats. | ||
- | * La culture du coton traditionnelle conduit à l’endettement chronique des paysans et à leur empoisonnement (un million de personnes intoxiquées dont 22 000 morts chaque année selon l’OMS). Quant à la fabrication industrielle de vêtements en provenance des pays émergents, elle se fait à bas coût au détriment de leurs conditions de travail, y compris celui des enfants. Le développement du coton biologique et équitable est ainsi un bon moyen de lutter contre ces fléaux. | + | * La culture du coton traditionnelle conduit à l’endettement chronique des paysans et à leur empoisonnement (un million de personnes intoxiquées dont 22 000 morts chaque année selon l’OMS). Quant à la fabrication industrielle de vêtements en provenance des pays émergents, elle se fait à bas coût au détriment de leurs conditions de travail, y compris celui des enfants. Le développement du coton biologique et équitable est ainsi un bon moyen de lutter contre ces fléaux. |
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- | Voir sur le planetoscope, les [https://www.planetoscope.com/matieres-premieres/1178-Kilos-de-coton-produits-dans-le-monde.html kilos de coton produits dans le monde] en temps réel | + | Voir sur le planetoscope, les [https://www.planetoscope.com/matieres-premieres/1178-Kilos-de-coton-produits-dans-le-monde.html kilos de coton produits dans le monde] en temps réel |
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* Enfin : choisir du coton bio c'est contribuer à préserver sa santé. Nous portons tous les jours, à même la peau des textiles traités (pesticides pour la matière première, métaux lourds pour les couleurs). | * Enfin : choisir du coton bio c'est contribuer à préserver sa santé. Nous portons tous les jours, à même la peau des textiles traités (pesticides pour la matière première, métaux lourds pour les couleurs). | ||
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Il existe maintenant un grand choix de tissus certifiés biologiques, même en France par exemple sur *[http://www.biotissus.com biotissus] | Il existe maintenant un grand choix de tissus certifiés biologiques, même en France par exemple sur *[http://www.biotissus.com biotissus] | ||
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=== A lire également au sujet du coton et du coton bio === | === A lire également au sujet du coton et du coton bio === |
Version du 22 novembre 2010 à 13:56
Le coton bio
- Pourquoi privilégier le coton bio ou les fibres naturelles non traitées ? Choisir le coton bio, c’est contribuer au développement de sa culture, et donc à réduire l’impact considérable de la production traditionnelle de coton sur l’environnement.
- Le coton est une des cultures qui utilise le plus de pesticides : elle consomme plus de 20% des insecticides agricoles pour seulement 2.5% des surfaces agricoles ! La production d’un kilo de coton nécessite entre 7 000 et 29 000 litres d’eau et jusqu’à 30 traitements par an.
Deuxième point : les conditions de travail des travailleurs, même à l’autre bout de la terre, sont liées à nos achats.
- La culture du coton traditionnelle conduit à l’endettement chronique des paysans et à leur empoisonnement (un million de personnes intoxiquées dont 22 000 morts chaque année selon l’OMS). Quant à la fabrication industrielle de vêtements en provenance des pays émergents, elle se fait à bas coût au détriment de leurs conditions de travail, y compris celui des enfants. Le développement du coton biologique et équitable est ainsi un bon moyen de lutter contre ces fléaux.
Voir sur le planetoscope, les kilos de coton produits dans le monde en temps réel
- Enfin : choisir du coton bio c'est contribuer à préserver sa santé. Nous portons tous les jours, à même la peau des textiles traités (pesticides pour la matière première, métaux lourds pour les couleurs).
Quelques exemples : l’utilisation d’un colorant azoïque ayant un effet cancérigène, de métaux lourds provoquant des allergies, de formaldéhyde, qui rend les vêtements infroissables mais qui provoque des saignements de nez, irritations, migraines, nausées... Quels sont les effets à long terme que l’on ne voit pas ? A l’inverse, le coton biologique évite ces substances et, étant anallergique, il est recommandé aux peaux sensibles et notamment à celle de bébé.
La culture de cette plante utiliserait 25% des insecticides consommés dans le monde et 10% des pesticides utilisés en agriculture; après le riz et le blé, pour seulement 2,5% de la totalité des terres cultivées sur la planète. Le blanchiment du coton exige fréquemment d’utiliser du chlore ou des azurants chimiques. La teinture du coton, elle, requiert souvent d’employer des métaux lourds comme du plomb ou du chrome, évidemment toxiques.
Un T-shirt consommait pour sa production 25 000 litres d’eau et émettait 5,2 kg de CO2 (autant que 27 km en avion) chez l’entreprise Switcher, avant qu’elle ne s’attaque au problème. Le coton biologique est moins gourmand en eau et en adjuvant chimique. Même si en 2007 à peine plus de 1% des textiles sont produits biologiquement, de nombreuses entreprises s’y mettent.
Face à ce constat alarmant, on voit depuis quelques années le développement de la culture biologique du coton. 2 avantages:
- cette culture maintient les sols sains et productifs grâce à l'utilisation d'engrais naturels.
- elle respecte les équilibres naturels entre les différentes populations animales
Il existe maintenant un grand choix de tissus certifiés biologiques, même en France par exemple sur *biotissus
Coton conventionnel versus Coton biologique
La filière du coton conventionnel, c’est : • 16% des insecticides et 7% des pesticides utilisés dans le monde alors qu’elle ne représente que 2,5% des surfaces cultivées. • Jusqu’à 30 traitements par an pour assurer sa culture. • 140 grammes de produits chimiques et 2700 litres d’eau consommés pour la fabrication d’un tee-shirt de 150 grammes. L’alternative du coton biologique pour le respect de l’environnement, c’est : • La rotation des cultures pour une meilleure fertilité des sols, donc une moindre consommation d’eau. • L’utilisation d’intrants chimiques fortement restreinte pour répondre aux exigences de non-toxicité et de biodégradabilité, et un recours aux plantes leurres et aux insecticides biologiques. Il est important de noter également, que l’impact environnemental des vêtements ne dépend pas uniquement des phases de production et de distribution, mais également des phases d’utilisation (nettoyage, séchage, repassage) et de fin de vie qui représentent en moyenne 50% du total des impacts environnementaux des produits. Ces impacts, dus à l’utilisation et à la fin de vie du vêtement, sont sous la pleine responsabilité du consommateur, qui peut les minimiser en adoptant un comportement d’utilisation et de fin de vie éco-responsable : • Porter les vêtements plusieurs fois avant de les laver. • Laver à froid (30°C) en utilisant un cycle court et un essorage réduit. • Utiliser des lessives écologiques ou concentrées en évitant le surdosage. • Préférer le séchage à l’air libre plutôt qu’en sèche-linge. • Ne repasser que si nécessaire. • Utiliser des appareils électroménagers de classe énergétique faible. • Ne pas jeter les vêtements usagés mais les donner à des associations qui sauront les recycler. A titre d’exemple, l’utilisation du sèchelinge représente à elle seule 60% de l’énergie en phase d’utilisation. Supprimer le repassage et le séchage en machine diminue ainsi l’impact de 50%. Ainsi, les fabricants de lessives, machines à laver et sèche-linge doivent régulièrement innover pour réduire les consommations en eau et énergie des produits qu’ils vendent. Enfin, les filières de recyclage doivent se rendre plus visibles pour que le consommateur ne jette plus ses vêtements dans les ordures ménagères. Au niveau social Un autre facteur s’ajoute désormais aux impacts environnementaux pris en compte dans l’ACV : la dimension sociale. Elle se manifeste en particulier au travers d’audits sociaux qui s’appuient notamment sur la norme SA 8000. Cette norme couvre des aspects de conformité sociale aussi variés que le travail des enfants, le travail forcé, la discrimination, la rémunération, les conditions de travail (hygiène et sécurité)...