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Sols

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<li>Privil&eacute;giez la culture en semis direct sous couvert v&eacute;g&eacute;tal qui permet au sol de se reconstituer. </li>
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<H2> L'artificialisation des sols continue lentement</h2>
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La 3ème version française de Corine Land Cover, le suivi européen de l’occupation des sols, qui a été publié en avril 2009 a montré qu'en Europe l’artificialisation des sols se poursuit. Cependant, cette artificialisation se déroule à un rythme plus lent que sur la période 1990-2000.
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* Constat n°1: «entre 2000 et 2006, on note une poursuite de l’artificialisation des territoires, principalement aux dépens des terres agricoles». «Mais cette progression est à un rythme ralenti par rapport à la période 1990-2000».
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* L’artificialisation est due à 90% à l’apparition de nouvelles zones industrielles et commerciales, d’un tissu urbain discontinu (espaces structurés par des bâtiments) et de grandes infrastructures de transport (par exemple l’A89 entre Clermont-Ferrand et Bordeaux).
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* Si seulement 0.7% du territoire ont changé d’occupation par rapport à 2000, ce sont surtout les terres arables et les prairies qui sont concernées.
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* La surface occupée par les prairies s'est réduit de 37km2/an entre 2006 et 2006 (contre 71km2/ an entre 1990 et 2000).
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* En 2006, l' occupation des sols français (hors TOM) est répartie comme suit : 60% de terres agricoles, 34% de forêts et espaces semi-naturels, 5% de sols artificialisés, 0.7% de surfaces en eau et 0.3% de zones humides.
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Il y a plusieurs conséquences à l’artificialisation des sols. En étant à l'origine d'une imperméabilisation accrue des sols, cette artificialisation conduit à un risque d’inondation plus important. En outre, «en fragmentant ou en cloisonnant les milieux naturels, elle transforme l’habitat naturel de certaines espèces. Cela modifie leur cycle de vie et pourrait limiter leur adaptation aux changements climatiques en les privant de la possibilité de déplacer leurs aires de répartition», comme le déclarait une des responsables de l'étude européenne.
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Version actuelle

terre
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Les sols sont un élément essentiel de la biodiversité. De leur qualité et de leur préservation dépend aussi notre propre survie. Pourquoi ?

Le sol est formé d’un mélange de minéraux provenant des roches sous-jacentes, de débris végétaux ou animaux qui se décomposent lentement et d’une multitude d’organismes vivants. Il faut des centaines, voire des milliers d’années pour qu’une couche de terre se forme.

Le sol est une réserve essentielle de la biodiversité : plus sa richesse en matière organique carbonée augmente, plus le sol est riche et fertile. En moyenne il se forme une tonne de terre végétale par hectare et par an. A titre de comparaison, les régions où les sols sont le plus atteints sont les pentes montagneuses (du fait de l’érosion notamment) avec une perte allant jusque 300 tonnes par an par ha. En Bretagne l’érosion moyenne est de 0,3 tonne par an.

Le sol a la vertu de filtrer et de retenir l’eau et donc de recycler des polluants. Le sol est essentiel à la vie et à l’agriculture. Tout d’abord parce que 80% de la biomasse vivante vivent dans le sol. Il y a toute une vie souterraine sous nos pieds. Le sol s’oxygène et de l’humus se forme. Sans humus, les animaux qui vivent en surface meurent.

Le sol contient un véritable écosystème fait d’un mélange de matières minérales et organiques : Racines, microbes, champignons, lombrics, … prolifèrent et rythme la respiration du sol, le protège et le font vivre. Un patrimoine fragile: l’agriculture moderne est la cause majeure de la dégradation des sols que l’on constate quasiment partout. En effet, cette agriculture intensive que nous connaissons ne considère le sol que comme une matière inerte sans faire attention à sa dimension vivante.

16 % de la superficie de l'Union (à 12), soit plus de 50 millions d'hectares, souffrent de dégradation, tandis que, dans les nouveaux Etats membres, elle atteint environ 35 %. Les atteintes sont variées :

  • érosion,
  • atteinte à la biodiversité,
  • chute de la teneur en matières organiques,
  • contaminations,
  • salinisation,
  • urbanisation.

Une directive-cadre devrait encourager la protection des sols. Les pesticides ont tendance à éliminer toute la faune souterraine, souvent invisible. De plus, les engrais phytosanitaires, utilisés, intensément favorisent la minéralisation des matières organiques. Autrement dit, plus on emploie d’engrais, plus on appauvrit le sol… et plus on a tendance à ajouter encore plus d’engrais.

Ce cercle vicieux est renforcé par le labourage trop intensifet profond. Quand on laboure à plus de 10 cm de profondeur, on perturbe fortement l’équilibre de la vie souterraine. Le labourage contribue à tasser les sols, ce qui a pour conséquence que le sol sera moins aéré, l’oxygène ayant plus de mal à pénétrer. L’humus s’appauvrit. Pire, alors que normalement un hectare de sol absorbe 4 tonnes de C02 de l’atmosphère, un hectare labouré émet 1 tonne de C02.

Un patrimoine menacé :Conséquence de ces phénomènes, le sol se dégrade un peu dans toutes les régions : des chercheurs de l’INRA, Institut National de la recherche agronomique, ou du LAMS, le Laboratoire d’analyse microbiologique des sols en Bourgogne, ont mensuré que chaque année chaque hectare de surface perd 10 tonnes de sol !. Dans certaines régions, la perte peut atteindre 30 voire 40 tonnes de sol par ha. Comment est-ce possible ? Tout simplement par le phénomène de l’érosion : un sol moins vivant, moins riche, retient moins l’eau, et s’érode plus vite.

L’érosion favorise la disparition de la « bonne » terre et favorise tant le ruissellement que les inondations. Que faire pour préserver les sols ? Tout d’abord, il faut changer d’attitude et faire attention, tout simplement. Considérer le sol comme un élément vivant et fragile auquel qu’il faut entretenir est le point de départ.

  • Pratiquement, évitez les abus d’engrais chimiques et préférez les engrais naturels.
  • Essayez les pesticides naturels : il existe plusieurs techniques qui fonctionnent bien et vous feront faire des économies.
  • Pratiquez une agriculture qui évite le labour au maximum
  • Privilégiez la culture en semis direct sous couvert végétal qui permet au sol de se reconstituer.

L'artificialisation des sols continue lentement

La 3ème version française de Corine Land Cover, le suivi européen de l’occupation des sols, qui a été publié en avril 2009 a montré qu'en Europe l’artificialisation des sols se poursuit. Cependant, cette artificialisation se déroule à un rythme plus lent que sur la période 1990-2000.

  • Constat n°1: «entre 2000 et 2006, on note une poursuite de l’artificialisation des territoires, principalement aux dépens des terres agricoles». «Mais cette progression est à un rythme ralenti par rapport à la période 1990-2000».
  • L’artificialisation est due à 90% à l’apparition de nouvelles zones industrielles et commerciales, d’un tissu urbain discontinu (espaces structurés par des bâtiments) et de grandes infrastructures de transport (par exemple l’A89 entre Clermont-Ferrand et Bordeaux).
  • Si seulement 0.7% du territoire ont changé d’occupation par rapport à 2000, ce sont surtout les terres arables et les prairies qui sont concernées.
  • La surface occupée par les prairies s'est réduit de 37km2/an entre 2006 et 2006 (contre 71km2/ an entre 1990 et 2000).
  • En 2006, l' occupation des sols français (hors TOM) est répartie comme suit : 60% de terres agricoles, 34% de forêts et espaces semi-naturels, 5% de sols artificialisés, 0.7% de surfaces en eau et 0.3% de zones humides.


Il y a plusieurs conséquences à l’artificialisation des sols. En étant à l'origine d'une imperméabilisation accrue des sols, cette artificialisation conduit à un risque d’inondation plus important. En outre, «en fragmentant ou en cloisonnant les milieux naturels, elle transforme l’habitat naturel de certaines espèces. Cela modifie leur cycle de vie et pourrait limiter leur adaptation aux changements climatiques en les privant de la possibilité de déplacer leurs aires de répartition», comme le déclarait une des responsables de l'étude européenne.

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