Cannabis
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<h3><span style="color: rgb(51, 153, 102);">Les effets néfastes du cannabis sur le métabolisme</span></h3> | <h3><span style="color: rgb(51, 153, 102);">Les effets néfastes du cannabis sur le métabolisme</span></h3> | ||
- | <p>Le cannabis a des effets, réversibles, sur le psychisme pendant une durée variable selon la sensibilité de chacun et de la dose consommée. Il est à l’origine d’une <strong>ivresse</strong> cannabique, caractérisée par une <strong>somnolence</strong>, une <strong>euphorie</strong> et une sensation de bien-être. </p> | + | <p>Le cannabis a des effets, réversibles, sur le psychisme pendant une durée variable selon la sensibilité de chacun et de la dose consommée. Il est à l’origine d’une <strong>ivresse</strong> cannabique, caractérisée par une <strong>somnolence</strong>, une <strong>euphorie</strong> et une sensation de bien-être.</p> |
- | <p>Cet état s’accompagne d’une incapacité à remplir des tâches complexes, de <strong>troubles de la mémoire</strong> immédiate… Puis pour une consommation plus forte, apparaissent des <strong>difficultés de langage</strong> et de la<strong> coordination motrice</strong>, parfois des attaques de panique ou des angoisses de dépersonnalisation, voire une psychose cannabique avec des bouffées délirantes. </p> | + | <p>Cet état s’accompagne d’une incapacité à remplir des tâches complexes, de <strong>troubles de la mémoire</strong> immédiate… Puis pour une consommation plus forte, apparaissent des <strong>difficultés de langage</strong> et de la<strong> coordination motrice</strong>, parfois des attaques de panique ou des angoisses de dépersonnalisation, voire une psychose cannabique avec des bouffées délirantes.</p> |
- | <p>Aucun cas de décès consécutif à la prise isolée de cannabis n'a jamais été rapporté. De plus, le cannabis en lui-même n’est pas <strong>cancérigène</strong>. Par contre, les goudrons présents dans la fumée d’une cigarette de cannabis y sont en plus grande quantité que dans le tabac et leur concentration en produits cancérigènes est aussi plus élevée. Le cannabis, par l’un de ses principaux cannabinoïdes, serait un facteur de risque pour la survenue de <strong>cancers bronchiques</strong> et des voies aéro-digestives supérieures (bouche, pharynx, oesophage et larynx). </p> | + | <p>Aucun cas de décès consécutif à la prise isolée de cannabis n'a jamais été rapporté. De plus, le cannabis en lui-même n’est pas <strong>cancérigène</strong>. Par contre, les goudrons présents dans la fumée d’une cigarette de cannabis y sont en plus grande quantité que dans le tabac et leur concentration en produits cancérigènes est aussi plus élevée. Le cannabis, par l’un de ses principaux cannabinoïdes, serait un facteur de risque pour la survenue de <strong>cancers bronchiques</strong> et des voies aéro-digestives supérieures (bouche, pharynx, oesophage et larynx).</p> |
<h3><span style="color: rgb(51, 153, 102);">Le cannabis et ses vertus médicinales</span></h3> | <h3><span style="color: rgb(51, 153, 102);">Le cannabis et ses vertus médicinales</span></h3> | ||
<p>L'usage médical du cannabis est une réalité aux <strong>Pays-Bas</strong>, mais aussi en <strong>Italie</strong>, en Allemagne, en<strong> Finlande</strong> ou encore dans certain états américains.</p> | <p>L'usage médical du cannabis est une réalité aux <strong>Pays-Bas</strong>, mais aussi en <strong>Italie</strong>, en Allemagne, en<strong> Finlande</strong> ou encore dans certain états américains.</p> | ||
- | <p>Il faudra attendre 1964 pour voir l'identification du premier cannabinoïde, le delta-9 tétrahydrocannabinol, principal principe actif, par Raphaël Méchoulam. Auparavant, après des mises en garde sur sa dangerosité, le cannabis a été retiré de la <strong>pharmacopée</strong> américaine en 1941. </p> | + | <p>Il faudra attendre 1964 pour voir l'identification du premier cannabinoïde, le delta-9 tétrahydrocannabinol, principal principe actif, par Raphaël Méchoulam. Auparavant, après des mises en garde sur sa dangerosité, le cannabis a été retiré de la <strong>pharmacopée</strong> américaine en 1941.</p> |
- | <p>En France, la même mesure est prise en 1953. Aux propriétés thérapeutiques du cannabis connues de longue date, des publications scientifiques récentes viennent, aujourd'hui, apporter des démonstrations expérimentales dans des domaines nouveaux. Les actions déjà connues. Le cannabis est utilisé dans différentes indications : </p> | + | <p>En France, la même mesure est prise en 1953. Aux propriétés thérapeutiques du cannabis connues de longue date, des publications scientifiques récentes viennent, aujourd'hui, apporter des démonstrations expérimentales dans des domaines nouveaux. Les actions déjà connues. Le cannabis est utilisé dans différentes indications :</p> |
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<p>De plus, le cannabis bloque la sérotonine et libère des<strong> bêta-endorphines</strong> qui aident à lutter contre la migraine. Cette substance serait même plus efficace que l’aspirine et la cortisone. Le cannabis peut également aider les personnes qui suivent un traitement contre le Sida à retrouver l’appétit.</p> | <p>De plus, le cannabis bloque la sérotonine et libère des<strong> bêta-endorphines</strong> qui aident à lutter contre la migraine. Cette substance serait même plus efficace que l’aspirine et la cortisone. Le cannabis peut également aider les personnes qui suivent un traitement contre le Sida à retrouver l’appétit.</p> |
Version actuelle
Produit illicite le plus consommé en France, le cannabis est une plante. Le principe actif du cannabis responsable des effets psychoactifs est le THC (tétrahydrocannabinol), inscrit sur la liste des stupéfiants.
Les effets néfastes du cannabis sur le métabolisme
Le cannabis a des effets, réversibles, sur le psychisme pendant une durée variable selon la sensibilité de chacun et de la dose consommée. Il est à l’origine d’une ivresse cannabique, caractérisée par une somnolence, une euphorie et une sensation de bien-être.
Cet état s’accompagne d’une incapacité à remplir des tâches complexes, de troubles de la mémoire immédiate… Puis pour une consommation plus forte, apparaissent des difficultés de langage et de la coordination motrice, parfois des attaques de panique ou des angoisses de dépersonnalisation, voire une psychose cannabique avec des bouffées délirantes.
Aucun cas de décès consécutif à la prise isolée de cannabis n'a jamais été rapporté. De plus, le cannabis en lui-même n’est pas cancérigène. Par contre, les goudrons présents dans la fumée d’une cigarette de cannabis y sont en plus grande quantité que dans le tabac et leur concentration en produits cancérigènes est aussi plus élevée. Le cannabis, par l’un de ses principaux cannabinoïdes, serait un facteur de risque pour la survenue de cancers bronchiques et des voies aéro-digestives supérieures (bouche, pharynx, oesophage et larynx).
Le cannabis et ses vertus médicinales
L'usage médical du cannabis est une réalité aux Pays-Bas, mais aussi en Italie, en Allemagne, en Finlande ou encore dans certain états américains.
Il faudra attendre 1964 pour voir l'identification du premier cannabinoïde, le delta-9 tétrahydrocannabinol, principal principe actif, par Raphaël Méchoulam. Auparavant, après des mises en garde sur sa dangerosité, le cannabis a été retiré de la pharmacopée américaine en 1941.
En France, la même mesure est prise en 1953. Aux propriétés thérapeutiques du cannabis connues de longue date, des publications scientifiques récentes viennent, aujourd'hui, apporter des démonstrations expérimentales dans des domaines nouveaux. Les actions déjà connues. Le cannabis est utilisé dans différentes indications :
- douleur,
- nausées et vomissements,
- stimulation de l'appétit,
- mais aussi comme bronchodilatateur (dans l'asthme),
- comme antispasmodique (dans la maladie de Parkinson et la sclérose en plaques)
- ou comme vasodilatateur (dans le glaucome).
Le cannabis n’est pas un remède miracle mais il peut soulager les symptômes liés à une maladie. Les traitements pour le cancer entraînent des effets secondaires comme par exemple, des vomissements. Le cannabis, en renforçant l’action des cannabinoïdes endogènes, aide à les diminuer.
De plus, le cannabis bloque la sérotonine et libère des bêta-endorphines qui aident à lutter contre la migraine. Cette substance serait même plus efficace que l’aspirine et la cortisone. Le cannabis peut également aider les personnes qui suivent un traitement contre le Sida à retrouver l’appétit.