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Pêche dans le monde

Pêche dans le monde

Un article de Encyclo-ecolo.com.

(Différences entre les versions)
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Les chiffres communiqués par le Conseil international pour l’exploration de la mer (CIEM), l’instance scientifique chargée de mesurer l’état des stocks de poissons, sont particulièrement préoccupants. Depuis 2003, le chalutage des grands fonds dans l’Atlantique Nord-Est a entraîné une baisse de 75% des stocks de grenadiers, de 67% des lingues bleues et de 65% des sabres noirs.
Les chiffres communiqués par le Conseil international pour l’exploration de la mer (CIEM), l’instance scientifique chargée de mesurer l’état des stocks de poissons, sont particulièrement préoccupants. Depuis 2003, le chalutage des grands fonds dans l’Atlantique Nord-Est a entraîné une baisse de 75% des stocks de grenadiers, de 67% des lingues bleues et de 65% des sabres noirs.
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<H3> La pêche : paralysie politique </H3>
 
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* Lors de la conférence de Cancun sur le climat, le biologiste marin suisse Nikolaus Gelpke, a tiré un cri d'alarme : ''La politique de pêche de l’Union européenne (UE) a été si désastreuse ces dernières années que beaucoup d’espèces de poissons ont disparu ou disparaîtront bientôt. De plus, les quotas de pêche de l’UE ne sont pas respectés au large des côtes ouest-africaines, où les grandes flottes de pêche européenne se rendent quand elles ont atteint leurs quotas plus au nord . Elles écument la mer, si bien que les pêcheurs autochtones n’ont plus de travail''», constate Nikolaus Gelpke.
 
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La Commission européenne, qui voudrait changer de cap pour stopper la su^rpêche est impuissante face à la volonté des lobbys de la pêche français, espagnols ou portugais.
 
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<H4> Surpêche : des navires de plus en plus grands </H4>
 
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Les Norvégiens ont construit l'Atlantic Dawn, un super chalutier gigantesque, pour les Irlandais : ce navire de pêche représent à lui seul 15% des capacités de pêche d'Irlande en 2005! Ses sennes coulissantes sont 2 fois le volume du dome du millénaire de Londres et il peut traiter jusque 700 tonnes de poisson par jour !
 
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Ce type de navire peut capturer jusque 80 % de poissons qu'il ne recherche pas et les recherche à l'eau, mort, avec de nombreux dauphins, requins et tortues qui se trouvent également pris dans leurs filets. Un massacre de très grande échelle.
 
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Les super chalutiers ravagent les écosystèmes de la mer du Nord, de l'Atlantique, etc mais continuent à être subventionnés par l'Union Européenne.
 
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<h3> Les bateaux usines vident les océans</h3>
 
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De nombreux bateaux de pêche sont de véritables usines des mers et plus simplement les traditionnels chalutiers familiaux,. De plus, en dehors des premiers 200 milles nautiques qui délimitent le littoral national et donc la zone d’exclusivité pour les pêcheurs d’un pays, la pêche, même massive, n'est pas réglementé.
 
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Du fait de cette absence de contrôle et de règle du jeu, il y a une véritable surexploitation des ressources et un nombre de bateaux beaucoup trop important de bateaux dans certaines zones de pêche.
 
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<H4> La technologie de la pêche supplée au pillage </H4>
 
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* Les logiciels cartographiques des fonds marins - tel que Picatus 3D - représentent la dernière trouvaille technologique pour les chalutiers - une industrie qui progresse aussi vite que l’industrie logicielle. Picatus 3D associe la technologie informatique moderne avec le traditionnel écho-sondeur pour obtenir encore plus d’informations à partir des sons qu’il émet et reçoit des fonds marins. Le pêcheur peut ainsi voir les profondeurs de façon virtuelle. C’est donc pour cela que les poissons haïssent les pêcheurs.
 
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La notice fournie avec Piscatus explique : "Nous avons développé un outil de pêche complet à trois dimensions qui vous montre avec exactitude tout ce qui se passe pendant que vous pêchez. Vous pouvez voir votre bateau, les fonds marins, les poissons, votre équipement en temps réel, un paysage animé en 3D : c’est un mélange entre la guerre des étoiles et une simulation de vol (...) les seuls qui soient effrayés par notre technologie, ce sont les poissons". Voilà ce que dit la brochure.
 
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<H4> Le plus grand filet de pêche du monde </H4>
 
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* Gloria est le plus grand filet de pêche au monde et l’on s’en sert habituellement pour attraper des rougets communs sur les surfaces du milieu de l’océan Atlantique. Le rouget commun est un nageur solitaire qui ne se constitue pas en bancs, d’où l’intérêt d’utiliser un immense filet. Le tout dernier, en vente à Vigo, a une ouverture de 35 800 mètres carrés. Assez grand pour contenir une dizaine d’avions 747 ou plus.
 
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Pendant l’exposition, Halli Stefanson - un pêcheur islandais qui a émigré en Nouvelle-Zélande et est actuellement capitaine d’un navire de 2.500 tonnes et long de 85 mètres qui attrape des hoplostètes oranges- explique que ces poissons de fond ont tendance à se rassembler en une nuée sur le sommet des chaînes montagneuses des fonds marins. Grâce aux derniers outillages informatisés de monitorage des chaluts, voici le procédé qui permet de les attraper : "Il vous suffit d’amener le filet sur le rocher. C’est une révolution pour nous. On tente de lâcher le filet le plus près possible du sommet montagneux ; avec de la chance, il suffit de 5 minutes de pêche. C’est typique de la pêche au hoplostète orange. Mais on peut en attraper jusqu’à 17 tonnes en deux minutes de pêche (veganimal.info)
 
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<H3> La surpêche dans le monde, fille des subventions </H3>
 
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* Des subventions estimées à environ 27 milliards de dollars par an ont généré une capacité de pêche 2 fois supérieure aux possibilités de reproduction des poissons.
 
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Le rapport du PNUE 2011 propose d'engager les politiques publiques et les investissements sur la voie du développement durable dans la perspective de Rio +20
 
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Le rapport suggère d'investir dans le renforcement de la gestion de la pêche, y compris par la création de zones marines protégées, la mise hors service de certains navires, la réduction de la capacité des flottes et la formation à d'autres métiers, pour permettre de reconstituer les ressources halieutiques de la planète.
 
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. Un tel investissement adossé à des mesures de politiques se traduirait par une augmentation des prises de 80 millions de tonnes actuellement à 90 millions de tonnes en 2050 en dépit d'une baisse initiale jusqu'en 2020.
 
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« La valeur actuelle des bénéfices du verdissement du secteur de la pêche est estimée à environ 3 à 5 fois celle de l'investissement nécessaire », indique le rapport.
 
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. Il serait possible de limiter les pertes d'emploi à court et moyen terme en ciblant les baisses de capacité sur un petit nombre de grandes flottes industrielles plutôt que sur les petites flottes artisanales.
 
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. Les emplois dans la pêche devraient recommencer à augmenter en 2050, une fois les stocks reconstitués.
 
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<H4> La surpêche de l'Europe .... en Afrique </H4>
 
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* Les pêcheurs européens, limités dans leurs eaux, vont pratiquer la pêche intensive au large des côtes africaines...
 
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Extrait de [http://www.veganimal.info/article.php3?id_article=258 veganimal.info] : "L’élément le plus frappant dans cet accord entre l’Union Européenne et le Sénégal, c’est qu’il n’y aucun quota imposé pour préserver les stocks. Ce que cet accord fixe par contre, c’est le tonnage total des vaisseaux qui peuvent pêcher dans les eaux sénégalaises et ce sans limites de durée.
 
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Les chalutiers de 150 à 250 tonnes qui se trouvent dans le port de Dakar peuvent attraper autant de poissons qu’ils le veulent, à condition qu’ils utilisent la bonne taille de mailles pour leurs filets, qui sont plus petites et moins sélectives que celles que l’on trouve dans des pêcheries équivalentes de l’Union Européenne. La flotte Européenne déclare 12.000 tonnes de prises par an mais cette déclaration est largement mise en doute. Des rapports effectués pour le WWF estiment que les prises Européennes se rapprocheraient plutôt de 80.000 à 100.000 tonnes par an - plus de 8 fois le total déclaré.
 
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Ceci ne représente le poids que du poisson ramené à terre, omettant ce qui est laissé de côté. La pêche à la crevette entraîne aussi la capture d’un certain nombre de poissons (ce que l’on appelle dans le métier les prises accidentelles). Les chalutiers qui pêchent les crevettes destinées aux paellas espagnoles reconnaissent qu’elles ne représentent qu’environ 15% de leurs prises. Les 85% restants sont des poissons ; certains sont vendus localement, beaucoup ne sont pas vendables du tout. Le Vidal Bonanegra Cuarto pêche avec un filet dont les mailles sont de 40 mm et ils peuvent escompter attraper par heure 20 kg de crevettes - grosses créatures qui peuvent atteindre 20 cm de long - et 50 kg de poissons vendables. Ce bateau peut escompter attraper la même quantité de crevettes de trop petite taille, de poissons n’ayant pas atteint leur maturité ainsi que d’espèces non comestibles tels que les oursins et certains crustacés qui seront rejetés à la mer.
 
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Jacques Marec, le patron français d’une flotte de pêche basée à Dakar sous le drapeau sénégalais, observe que, dans l’ensemble, les prises de crevettes diminuent de 300 tonnes par an. En 1983, chaque chalutier attrapait 150 tonnes de crevettes - un chiffre qui est aujourd’hui descendu à 40 tonnes. "
 
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<h3> La surpêche pose un vrai défi économique et écologique</h3>
 
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L’industrie de la pêche emploie environ 200 millions de personnes dans le monde. La surpêche entraîne une offre de poissons pléthorique : une surabondance de poissons à la vente, qui tire leur prix vers le bas, et ensuite, dans la durée, une pénurie de certaines espèces et baisse des quantités de poissons pêchées, qui tire les prix vers le haut mais sur une offre restreinte.
 
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<h3>Océans : les espèces de poisson menacées</h3>
 
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Globalement, 1 espèce de poisson sur 3 est menacée d’extinction et la moitié parvient tout juste à se renouveler. 7% des espèces marines ont disparu depuis 1950. 29% des 600 espèces pêchées dans le monde sont en voie d’extinction totale : autrement dit, leur niveau est descendu à 10% de celui de 1950. C’est le cas au Canada de la Morue, du saumon, du marsouin commun, du fouille-roche gris, de la raie tachetée, du colin de l’églefin, etc.
 
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Depuis 2000, les quantités de poisson ont diminué de 5%, non du fait d’une moindre pêche mais plutôt de ressources qui s’épuisent. Dans la mer du Nord, le cabillaud, très prisé en France, a vu le nombre de poissons adultes en âge de se reproduire divisé par 5 en 20 ans. La pêche à la morue est quasiment un fait du passé du fait que 85% des morues pêchées étaient trop jeunes pour avoir eu le temps de se reproduire.
 
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Alors, si on pose la question du point de vue de la préservation de la biodiversité et des espèces marines, il faut se référer aux listes des poissons en danger et de ceux relativement épargnés.
 
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# Du point de vue de contamination au mercure, il faut préférer les poissons marins. Pourquoi ? Parce que les poissons de mer sont moins contaminés que les poissons de rivière, notamment ceux qui sont proches des zones d'orpaillage clandestin.
 
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# Il est souvent recommandé aux enfants et aux femmes enceintes de ne pas choisir des poissons carnivores de longue durée de vie (mammifères marins, daurade, thon, espadon, daurade, le requin).
 
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# D’une manière générale, il faut choisir des poissons avec des forts taux d'acides gras pour réduire les risques.
 
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<h2> Les poissons qu'il faut épargner et ne pas consommer</h2>
 
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* Pour connaître les poissons qu'on peut ou pas consommer ou bien consommer avec parcimonie, reportez-vous à au "[[Guide d'achat poissons]]", très détaillée espèce par espèce.
 
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<H3> Pêche durable ou pas ? </H3>
 
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'''Poisson Riche en huile Quantité d'oméga 3 pour 100gr. Contamination Pêche durable'''
 
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* Bar blanc Non Sans Oui Non
 
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* Cabillaud Non Sans Oui Non
 
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* Carrelet Non Sans non Non
 
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* Hareng oui 0,6 g Oui Non
 
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* Lotte Non Sans non Non
 
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* Moules oui 0,66 g Oui Non
 
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* Saumon (élevage) oui 1,85 g non Pesticides, PCB, dioxynes
 
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* Sardines oui 2,02 g Oui Non
 
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*Thon (non dégraissé) oui 1,1 g Oui Mercure
 
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Les poissons suivant sont des poissons écologiquement durables :la bonite à ventre rayé, l'albacore, le germon, le thon ventru de ligne, le bar d'élevage, le bar blanc, le cabillaud du pacifique, la sole, le flétan du Pacifique et d'Alaska, les crevettes d'eau froide (pas celles des eaux tempérées), le turbot, le tilapia, le rouget barbet de roche. Mais ce ne sont pas des poissons gras malgré leurs nombreux nutriments.
 
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<H3> Pêche : les poissons riches en oméga-3 </H3>
 
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* Le kipper
 
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* Le Hareng
 
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* Le pilchard
 
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* la sardine
 
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* Le sprat
 
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* La truite sauvage
 
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* le hareng atlantique
 
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* la carpe d'élevage
 
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* les anchois
 
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Le pilchard et le sprat ont la plus forte concentration en [[oméga 3]].
 
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Le thon en boite contient peu d'oméga 3 car sa graisse a été extraite pour être convertie en nourriture pour animaux.
 
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Le thon frais est riche en oméga 3mais il est souvent contaminé par du mercure.
 
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<h3>Les navires de la surpêche</h3>
 
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Les navires de pêche sont de vraies usines qui ratissent les océans. Ils peuvent repérer les bancs de poissons par satellite, les pêcher avec des filets dérivants qui font 60 km de long et sont équipés de lignes de milliers d’hameçons pouvant atteindre 120 km de long.
 
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Les navires de pêche peuvent traiter les poissons pêchés, les congeler et les emballer avec des capacités de stockage en mer équivalentes à 12 Airbus pour les plus gros chalutiers de 170 mètres de long.
 
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<H3> Les labels écologiques et la surpêche </H3>
 
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article du figaro très intéressant sur le sujet :
 
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"Des scientifiques dénoncent le laxisme et l'inefficacité du label [[MSC]] censé protéger les ressources marines.
 
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Il va devenir de plus en plus difficile d'acheter du poisson sans se demander si on ne participe pas, sans le savoir, au pillage des mers. Une équipe d'océanographes conteste en effet l'efficacité du principal écolabel des produits de la mer - le MSC (Marine Stewardship Council). Ils affirment dans une tribune publiée jeudi par la revue scientifique Nature que cette organisation doit se réformer si elle veut promouvoir et garantir une pêche réellement durable. C'est la première fois que la petite étiquette ovale et bleue est contestée de manière aussi radicale.
 
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* Le '''label MSC''' est très présent en Europe du Nord et dans les pays anglo-saxons où il est distribué par plusieurs chaînes de grande distribution. Il figure en France sur certains paquets de poissons surgelés mais encore rarement sur les étiquettes de poissons frais. Deux pêcheries françaises ont été certifiées cette année: celle du lieu noir de l'armement Euronor et celle de la sardine de bolinche de Bretagne Sud. Trois autres sont en cours d'évaluation.
 
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Le MSC a été créé en 1997 par la firme Unilever et le WWF (Fonds mondial pour la nature) pour lutter contre la surpêche. Quatre critères ont été retenus: toute pêcherie certifiée doit assurer la pérennité de son activité et ne pas surexploiter la ressource; elle doit préserver la productivité et la diversité de l'écosystème dont elle dépend; elle doit respecter toutes les réglementations et, enfin, assurer la traçabilité «du bateau à l'assiette».
 
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Le MSC est fondé sur le code de conduite pour une pêche responsable de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture). Depuis le début, cette organisation voit dans le marché et l'étiquetage écologique un des leviers susceptibles d'empêcher la surpêche.
 
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Le MSC est aujourd'hui et de loin le premier écolabel des produits de la mer au niveau planétaire. En 2010, 94 pêcheries de quatorze pays différents ont été certifiées, ce qui représente en tout 7% des captures mondiales. Sa montée en puissance est extrêmement rapide: une centaine de pêcheries ont posé leur candidature et sont en cours d'évaluation.
 
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«Dans deux ans, le MSC couvrira un dixième des captures mondiales et il aura dans sa palette la quasi-totalité des espèces pêchées dans toutes les mers du globe, analyse Stéphan Beaucher, consultant. Il a supplanté les autres tentatives de labellisation et va devoir maintenant intégrer des pêcheries qui sont loin d'être exemplaires en les contraignant à changer de pratiques. C'est un piège pour le MSC qui se trouve pris entre ses contraintes de croissance et l'éthique qu'il défend.»
 
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Les signataires de la tribune ne disent pas autre chose. Leur prise de position marque un revirement total car, au départ, scientifiques et ONG ont été les plus ardents à soutenir le MSC. Or, ce sont eux qui se montrent maintenant les plus critiques. Ils dénoncent, par exemple, le fait que la pêcherie du colin d'Alaska dans le détroit de Béring (1 million de tonnes par an) bénéficie depuis 2005 du label alors que ses populations sont en train de s'effondrer. Même chose pour une des pêcheries de merlu du Pacifique, certifiée l'an dernier bien que l'espèce soit en chute libre de 89% par rapport aux années 1980.
 
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Le fait que le MSC commence à certifier des pêcheries en Antarctique suscite également beaucoup de réticences. De même, l'utilisation d'engins de pêche aussi destructeurs que le chalut de fond par des pêcheries certifiées apparaît inadmissible aux scientifiques. C'est pourquoi ils demandent une refonte de cette organisation avec plus de représentants du monde scientifique et des pays du Sud. Le MSC reçoit chaque année près de 10 millions d'euros de dons.
 
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«Si le MSC ne se réforme pas, il y a des moyens plus efficaces de protéger les océans comme de demander l'arrêt des subventions à la pêche et la mise en place d'aires marines protégées», estime Jennifer Jacquet, de l'université de Vancouver (Canada). Très préoccupée par le maquis des étiquettes dans le domaine de la pêche, elle a récemment publié avec son colllègue Daniel Pauly une étude montrant qu'aux États-Unis, un tiers des espèces de poissons sont commercialisées sous des faux noms (Marine Policy, mai 2008). Des pratiques courantes en Europe aussi, qui échappent à la vigilance de la plupart des consommateurs."
 
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<H3> La surpêche en 2010 </H3>
 
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* La National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) est un admistration américaine qui fait de la recherche mais qui a aussi un rôle de "gendarme" sur les eaux territoriales américaines. E, 2010, la NOAA avait interdit les sorties de chalutiers dans certaines zones du golfe du Mexique, suite à la marée noire de la plate-formeDeepwater Horizon.
 
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La NOAA publie un rapport attendu sur le respect de la légalité en matière de pêche et pointe du doigt les pays "pirates" : selon le rapport de janvier 2010, les mauvais élèves sont la Colombie, l’Equateur, l’Italie, le Panama, le Portugal et le Venezuela. Les chalutiers de ces pays ont été pris en flagrant délit de pêche illégale en 2009 et 2010.
 
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En 2009, selon la NOAA, les pays mauvais élèves étaient la Chine, la France, l’Italie, la Libye, le Panama et la Tunisie.
 
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Ces pays ont fait des progrès en contrôlant mieux leurs pêcheurs "pirates". La France avait laissé, entre 2007 et 2008, 81 thoniers senneurs, battant pavillon tricolore, pêcher le thon rouge en utilisant des filets dérivants. Cette pratique lui avait valu une forte réprobation car elle est interdite par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (Iccat).
 
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Ce que confirme Maria Damanak, la Commissaire européenne aux affaires maritimes et à la pêche.
 
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Dans un discours sur la pêche illégale, la Commissaire a confirmé que, du fait des ses subventions ou via des importations, «'' l’Union européenne n’a pas toujours été une sainte'' » et qu'elle a largement profité de la pêche illégale.
 
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16 % de la consommation communautaire de produits de la mer en Europe a été fourni par la pêche illégale dans les années passées, ce qui a correspondu à des importations annuelles de "''1,1 milliard d’euros de poissons pêchés illégalement'' », selon la commissaire aux affaires maritimes européenne.
 
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<H2> La politique européenne de la pêche </H2>
 
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<h3> Les bateaux usines vident les océans</h3>
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* De nombreux bateaux de pêche sont de véritables usines des mers et plus simplement les traditionnels chalutiers familiaux,. De plus, en dehors des premiers 200 milles nautiques qui délimitent le littoral national et donc la zone d’exclusivité pour les pêcheurs d’un pays, la pêche, même massive, n'est pas réglementé.
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Du fait de cette absence de contrôle et de règle du jeu, il y a une véritable surexploitation des ressources et un nombre de bateaux beaucoup trop important de bateaux dans certaines zones de pêche.
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<H4> La technologie de la pêche supplée au pillage </H4>
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* Les logiciels cartographiques des fonds marins - tel que Picatus 3D - représentent la dernière trouvaille technologique pour les chalutiers - une industrie qui progresse aussi vite que l’industrie logicielle. Picatus 3D associe la technologie informatique moderne avec le traditionnel écho-sondeur pour obtenir encore plus d’informations à partir des sons qu’il émet et reçoit des fonds marins. Le pêcheur peut ainsi voir les profondeurs de façon virtuelle. C’est donc pour cela que les poissons haïssent les pêcheurs.
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La notice fournie avec Piscatus explique : "Nous avons développé un outil de pêche complet à trois dimensions qui vous montre avec exactitude tout ce qui se passe pendant que vous pêchez. Vous pouvez voir votre bateau, les fonds marins, les poissons, votre équipement en temps réel, un paysage animé en 3D : c’est un mélange entre la guerre des étoiles et une simulation de vol (...) les seuls qui soient effrayés par notre technologie, ce sont les poissons". Voilà ce que dit la brochure.
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<H4> Le plus grand filet de pêche du monde </H4>
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* Gloria est le plus grand filet de pêche au monde et l’on s’en sert habituellement pour attraper des rougets communs sur les surfaces du milieu de l’océan Atlantique. Le rouget commun est un nageur solitaire qui ne se constitue pas en bancs, d’où l’intérêt d’utiliser un immense filet. Le tout dernier, en vente à Vigo, a une ouverture de 35 800 mètres carrés. Assez grand pour contenir une dizaine d’avions 747 ou plus.
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Pendant l’exposition, Halli Stefanson - un pêcheur islandais qui a émigré en Nouvelle-Zélande et est actuellement capitaine d’un navire de 2.500 tonnes et long de 85 mètres qui attrape des hoplostètes oranges- explique que ces poissons de fond ont tendance à se rassembler en une nuée sur le sommet des chaînes montagneuses des fonds marins. Grâce aux derniers outillages informatisés de monitorage des chaluts, voici le procédé qui permet de les attraper : "Il vous suffit d’amener le filet sur le rocher. C’est une révolution pour nous. On tente de lâcher le filet le plus près possible du sommet montagneux ; avec de la chance, il suffit de 5 minutes de pêche. C’est typique de la pêche au hoplostète orange. Mais on peut en attraper jusqu’à 17 tonnes en deux minutes de pêche (veganimal.info)
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<H3> La surpêche dans le monde, fille des subventions </H3>
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* Des subventions estimées à environ 27 milliards de dollars par an ont généré une capacité de pêche 2 fois supérieure aux possibilités de reproduction des poissons.
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Le rapport du PNUE 2011 propose d'engager les politiques publiques et les investissements sur la voie du développement durable dans la perspective de Rio +20
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Le rapport suggère d'investir dans le renforcement de la gestion de la pêche, y compris par la création de zones marines protégées, la mise hors service de certains navires, la réduction de la capacité des flottes et la formation à d'autres métiers, pour permettre de reconstituer les ressources halieutiques de la planète.
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. Un tel investissement adossé à des mesures de politiques se traduirait par une augmentation des prises de 80 millions de tonnes actuellement à 90 millions de tonnes en 2050 en dépit d'une baisse initiale jusqu'en 2020.
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« La valeur actuelle des bénéfices du verdissement du secteur de la pêche est estimée à environ 3 à 5 fois celle de l'investissement nécessaire », indique le rapport.
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. Il serait possible de limiter les pertes d'emploi à court et moyen terme en ciblant les baisses de capacité sur un petit nombre de grandes flottes industrielles plutôt que sur les petites flottes artisanales.
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. Les emplois dans la pêche devraient recommencer à augmenter en 2050, une fois les stocks reconstitués.
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<H4> La surpêche de l'Europe .... en Afrique </H4>
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* Les pêcheurs européens, limités dans leurs eaux, vont pratiquer la pêche intensive au large des côtes africaines...
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Extrait de [http://www.veganimal.info/article.php3?id_article=258 veganimal.info] : "L’élément le plus frappant dans cet accord entre l’Union Européenne et le Sénégal, c’est qu’il n’y aucun quota imposé pour préserver les stocks. Ce que cet accord fixe par contre, c’est le tonnage total des vaisseaux qui peuvent pêcher dans les eaux sénégalaises et ce sans limites de durée.
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Les chalutiers de 150 à 250 tonnes qui se trouvent dans le port de Dakar peuvent attraper autant de poissons qu’ils le veulent, à condition qu’ils utilisent la bonne taille de mailles pour leurs filets, qui sont plus petites et moins sélectives que celles que l’on trouve dans des pêcheries équivalentes de l’Union Européenne. La flotte Européenne déclare 12.000 tonnes de prises par an mais cette déclaration est largement mise en doute. Des rapports effectués pour le WWF estiment que les prises Européennes se rapprocheraient plutôt de 80.000 à 100.000 tonnes par an - plus de 8 fois le total déclaré.
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Ceci ne représente le poids que du poisson ramené à terre, omettant ce qui est laissé de côté. La pêche à la crevette entraîne aussi la capture d’un certain nombre de poissons (ce que l’on appelle dans le métier les prises accidentelles). Les chalutiers qui pêchent les crevettes destinées aux paellas espagnoles reconnaissent qu’elles ne représentent qu’environ 15% de leurs prises. Les 85% restants sont des poissons ; certains sont vendus localement, beaucoup ne sont pas vendables du tout. Le Vidal Bonanegra Cuarto pêche avec un filet dont les mailles sont de 40 mm et ils peuvent escompter attraper par heure 20 kg de crevettes - grosses créatures qui peuvent atteindre 20 cm de long - et 50 kg de poissons vendables. Ce bateau peut escompter attraper la même quantité de crevettes de trop petite taille, de poissons n’ayant pas atteint leur maturité ainsi que d’espèces non comestibles tels que les oursins et certains crustacés qui seront rejetés à la mer.
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Jacques Marec, le patron français d’une flotte de pêche basée à Dakar sous le drapeau sénégalais, observe que, dans l’ensemble, les prises de crevettes diminuent de 300 tonnes par an. En 1983, chaque chalutier attrapait 150 tonnes de crevettes - un chiffre qui est aujourd’hui descendu à 40 tonnes. "
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<h3> La surpêche pose un vrai défi économique et écologique</h3>
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L’industrie de la pêche emploie environ 200 millions de personnes dans le monde. La surpêche entraîne une offre de poissons pléthorique : une surabondance de poissons à la vente, qui tire leur prix vers le bas, et ensuite, dans la durée, une pénurie de certaines espèces et baisse des quantités de poissons pêchées, qui tire les prix vers le haut mais sur une offre restreinte.
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<h3>Océans : les espèces de poisson menacées</h3>
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* Globalement, 1 espèce de poisson sur 3 est menacée d’extinction et la moitié parvient tout juste à se renouveler. 7% des espèces marines ont disparu depuis 1950. 29% des 600 espèces pêchées dans le monde sont en voie d’extinction totale : autrement dit, leur niveau est descendu à 10% de celui de 1950. C’est le cas au Canada de la Morue, du saumon, du marsouin commun, du fouille-roche gris, de la raie tachetée, du colin de l’églefin, etc.
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Depuis 2000, les quantités de poisson ont diminué de 5%, non du fait d’une moindre pêche mais plutôt de ressources qui s’épuisent. Dans la mer du Nord, le cabillaud, très prisé en France, a vu le nombre de poissons adultes en âge de se reproduire divisé par 5 en 20 ans. La pêche à la morue est quasiment un fait du passé du fait que 85% des morues pêchées étaient trop jeunes pour avoir eu le temps de se reproduire.
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Alors, si on pose la question du point de vue de la préservation de la biodiversité et des espèces marines, il faut se référer aux listes des poissons en danger et de ceux relativement épargnés.
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# Du point de vue de contamination au mercure, il faut préférer les poissons marins. Pourquoi ? Parce que les poissons de mer sont moins contaminés que les poissons de rivière, notamment ceux qui sont proches des zones d'orpaillage clandestin.
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# Il est souvent recommandé aux enfants et aux femmes enceintes de ne pas choisir des poissons carnivores de longue durée de vie (mammifères marins, daurade, thon, espadon, daurade, le requin).
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# D’une manière générale, il faut choisir des poissons avec des forts taux d'acides gras pour réduire les risques.
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<h2> Les poissons qu'il faut épargner et ne pas consommer</h2>
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* Pour connaître les poissons qu'on peut ou pas consommer ou bien consommer avec parcimonie, reportez-vous à au "[[Guide d'achat poissons]]", très détaillée espèce par espèce.
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<H3> Pêche durable ou pas ? </H3>
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'''Poisson Riche en huile Quantité d'oméga 3 pour 100gr. Contamination Pêche durable'''
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* Bar blanc Non Sans Oui Non
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* Cabillaud Non Sans Oui Non
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* Carrelet Non Sans non Non
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* Hareng oui 0,6 g Oui Non
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* Lotte Non Sans non Non
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* Moules oui 0,66 g Oui Non
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* Saumon (élevage) oui 1,85 g non Pesticides, PCB, dioxynes
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* Sardines oui 2,02 g Oui Non
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*Thon (non dégraissé) oui 1,1 g Oui Mercure
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Les poissons suivant sont des poissons écologiquement durables :la bonite à ventre rayé, l'albacore, le germon, le thon ventru de ligne, le bar d'élevage, le bar blanc, le cabillaud du pacifique, la sole, le flétan du Pacifique et d'Alaska, les crevettes d'eau froide (pas celles des eaux tempérées), le turbot, le tilapia, le rouget barbet de roche. Mais ce ne sont pas des poissons gras malgré leurs nombreux nutriments.
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<H3> Pêche : les poissons riches en oméga-3 </H3>
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* Le kipper
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* Le Hareng
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* Le pilchard
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* la sardine
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* Le sprat
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* La truite sauvage
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* le hareng atlantique
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* la carpe d'élevage
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* les anchois
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* Le pilchard et le sprat ont la plus forte concentration en [[oméga 3]].
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* Le thon en boite contient peu d'oméga 3 car sa graisse a été extraite pour être convertie en nourriture pour animaux.
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* Le thon frais est riche en oméga 3mais il est souvent contaminé par du mercure.
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<h3>Les navires de la surpêche</h3>
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* Les navires de pêche sont de vraies usines qui ratissent les océans. Ils peuvent repérer les bancs de poissons par satellite, les pêcher avec des filets dérivants qui font 60 km de long et sont équipés de lignes de milliers d’hameçons pouvant atteindre 120 km de long.
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Les navires de pêche peuvent traiter les poissons pêchés, les congeler et les emballer avec des capacités de stockage en mer équivalentes à 12 Airbus pour les plus gros chalutiers de 170 mètres de long.
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<H3> Les labels écologiques et la surpêche </H3>
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Reprise d'un article du figaro très intéressant sur le sujet :
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"Des scientifiques dénoncent le laxisme et l'inefficacité du label [[MSC]] censé protéger les ressources marines.
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Il va devenir de plus en plus difficile d'acheter du poisson sans se demander si on ne participe pas, sans le savoir, au pillage des mers. Une équipe d'océanographes conteste en effet l'efficacité du principal écolabel des produits de la mer - le MSC (Marine Stewardship Council). Ils affirment dans une tribune publiée jeudi par la revue scientifique Nature que cette organisation doit se réformer si elle veut promouvoir et garantir une pêche réellement durable. C'est la première fois que la petite étiquette ovale et bleue est contestée de manière aussi radicale.
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* Le '''label MSC''' est très présent en Europe du Nord et dans les pays anglo-saxons où il est distribué par plusieurs chaînes de grande distribution. Il figure en France sur certains paquets de poissons surgelés mais encore rarement sur les étiquettes de poissons frais. Deux pêcheries françaises ont été certifiées cette année: celle du lieu noir de l'armement Euronor et celle de la sardine de bolinche de Bretagne Sud. Trois autres sont en cours d'évaluation.
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Le MSC a été créé en 1997 par la firme Unilever et le WWF (Fonds mondial pour la nature) pour lutter contre la surpêche. Quatre critères ont été retenus: toute pêcherie certifiée doit assurer la pérennité de son activité et ne pas surexploiter la ressource; elle doit préserver la productivité et la diversité de l'écosystème dont elle dépend; elle doit respecter toutes les réglementations et, enfin, assurer la traçabilité «du bateau à l'assiette».
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Le MSC est fondé sur le code de conduite pour une pêche responsable de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture). Depuis le début, cette organisation voit dans le marché et l'étiquetage écologique un des leviers susceptibles d'empêcher la surpêche.
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Le MSC est aujourd'hui et de loin le premier écolabel des produits de la mer au niveau planétaire. En 2010, 94 pêcheries de quatorze pays différents ont été certifiées, ce qui représente en tout 7% des captures mondiales. Sa montée en puissance est extrêmement rapide: une centaine de pêcheries ont posé leur candidature et sont en cours d'évaluation.
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«Dans deux ans, le MSC couvrira un dixième des captures mondiales et il aura dans sa palette la quasi-totalité des espèces pêchées dans toutes les mers du globe, analyse Stéphan Beaucher, consultant. Il a supplanté les autres tentatives de labellisation et va devoir maintenant intégrer des pêcheries qui sont loin d'être exemplaires en les contraignant à changer de pratiques. C'est un piège pour le MSC qui se trouve pris entre ses contraintes de croissance et l'éthique qu'il défend.»
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Les signataires de la tribune ne disent pas autre chose. Leur prise de position marque un revirement total car, au départ, scientifiques et ONG ont été les plus ardents à soutenir le MSC. Or, ce sont eux qui se montrent maintenant les plus critiques. Ils dénoncent, par exemple, le fait que la pêcherie du colin d'Alaska dans le détroit de Béring (1 million de tonnes par an) bénéficie depuis 2005 du label alors que ses populations sont en train de s'effondrer. Même chose pour une des pêcheries de merlu du Pacifique, certifiée l'an dernier bien que l'espèce soit en chute libre de 89% par rapport aux années 1980.
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Le fait que le MSC commence à certifier des pêcheries en Antarctique suscite également beaucoup de réticences. De même, l'utilisation d'engins de pêche aussi destructeurs que le chalut de fond par des pêcheries certifiées apparaît inadmissible aux scientifiques. C'est pourquoi ils demandent une refonte de cette organisation avec plus de représentants du monde scientifique et des pays du Sud. Le MSC reçoit chaque année près de 10 millions d'euros de dons.
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«Si le MSC ne se réforme pas, il y a des moyens plus efficaces de protéger les océans comme de demander l'arrêt des subventions à la pêche et la mise en place d'aires marines protégées», estime Jennifer Jacquet, de l'université de Vancouver (Canada). Très préoccupée par le maquis des étiquettes dans le domaine de la pêche, elle a récemment publié avec son colllègue Daniel Pauly une étude montrant qu'aux États-Unis, un tiers des espèces de poissons sont commercialisées sous des faux noms (Marine Policy, mai 2008). Des pratiques courantes en Europe aussi, qui échappent à la vigilance de la plupart des consommateurs."
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<H3> La surpêche en 2010 </H3>
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* La National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) est un admistration américaine qui fait de la recherche mais qui a aussi un rôle de "gendarme" sur les eaux territoriales américaines. E, 2010, la NOAA avait interdit les sorties de chalutiers dans certaines zones du golfe du Mexique, suite à la marée noire de la plate-formeDeepwater Horizon.
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La NOAA publie un rapport attendu sur le respect de la légalité en matière de pêche et pointe du doigt les pays "pirates" : selon le rapport de janvier 2010, les mauvais élèves sont la Colombie, l’Equateur, l’Italie, le Panama, le Portugal et le Venezuela. Les chalutiers de ces pays ont été pris en flagrant délit de pêche illégale en 2009 et 2010.
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En 2009, selon la NOAA, les pays mauvais élèves étaient la Chine, la France, l’Italie, la Libye, le Panama et la Tunisie.
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Ces pays ont fait des progrès en contrôlant mieux leurs pêcheurs "pirates". La France avait laissé, entre 2007 et 2008, 81 thoniers senneurs, battant pavillon tricolore, pêcher le thon rouge en utilisant des filets dérivants. Cette pratique lui avait valu une forte réprobation car elle est interdite par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (Iccat).
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Ce que confirme Maria Damanak, la Commissaire européenne aux affaires maritimes et à la pêche.
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Dans un discours sur la pêche illégale, la Commissaire a confirmé que, du fait des ses subventions ou via des importations, «'' l’Union européenne n’a pas toujours été une sainte'' » et qu'elle a largement profité de la pêche illégale.
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16 % de la consommation communautaire de produits de la mer en Europe a été fourni par la pêche illégale dans les années passées, ce qui a correspondu à des importations annuelles de "''1,1 milliard d’euros de poissons pêchés illégalement'' », selon la commissaire aux affaires maritimes européenne.
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<H2> La politique européenne de la pêche </H2>
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<H3> La pêche européenne : paralysie politique </H3>
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* Lors de la conférence de Cancun sur le climat, le biologiste marin suisse Nikolaus Gelpke, a tiré un cri d'alarme : ''La politique de pêche de l’Union européenne (UE) a été si désastreuse ces dernières années que beaucoup d’espèces de poissons ont disparu ou disparaîtront bientôt. De plus, les quotas de pêche de l’UE ne sont pas respectés au large des côtes ouest-africaines, où les grandes flottes de pêche européenne se rendent quand elles ont atteint leurs quotas plus au nord . Elles écument la mer, si bien que les pêcheurs autochtones n’ont plus de travail''», constate Nikolaus Gelpke.
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La Commission européenne, qui voudrait changer de cap pour stopper la surpêche est impuissante face à la volonté des lobbys de la pêche français, espagnols ou portugais.
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<H4> Surpêche : des navires de plus en plus grands </H4>
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* Les Norvégiens ont construit l'Atlantic Dawn, un super chalutier gigantesque, pour les Irlandais : ce navire de pêche représent à lui seul 15% des capacités de pêche d'Irlande en 2005! Ses sennes coulissantes sont 2 fois le volume du dome du millénaire de Londres et il peut traiter jusque 700 tonnes de poisson par jour !
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Ce type de navire peut capturer jusque 80 % de poissons qu'il ne recherche pas et les recherche à l'eau, mort, avec de nombreux dauphins, requins et tortues qui se trouvent également pris dans leurs filets. Un massacre de très grande échelle.
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Les super chalutiers ravagent les écosystèmes de la mer du Nord, de l'Atlantique, etc. mais continuent à être subventionnés par l'Union Européenne.
<H3> Pêche - La dépendance européenne</H3>
<H3> Pêche - La dépendance européenne</H3>

Version du 15 juin 2011 à 08:19


Sommaire

La pêche dans le monde


La pêche moderne vide les mers de leurs poissons

Les océans sont en grave danger.... tout le monde le sait, peu agissent.

«La mer est grande, sombre et hostile. Nous savons peu de choses des abysses, nous connaissons moins bien le fond de la mer que la lune. Nous savons pourtant que la mer ne va pas bien. C’est une malade dont la maladie ne cesse de progresser et pourtant personne ne la prend au sérieux», a déclaré Nikolaus Gelpke, éditeur de la revue allemande Mare

Selon la FAO, l’organisation des Nations Unies pour l’agriculture, 7 des 10 plus importantes espèces de poisson sont au bord du dépeuplement total.

Avec les progrès technologiques (congélation de la ressource, bateaux performants, utilisation des radars et des satellites) et la demande de consommation de poissons qui s’est accrue dans les pays développés, la consommation de poisson a augmenté de 2% par an dans les pays occidentaux. >> Le poisson est la deuxième source de protéine la plus consommée, juste derrière le porc.


Les ravages de la pêche pélagique

peche-pelagique.jpg
La pêche pélagique assistée des moyens modernes de détection des bancs de poissons vident les océans


  • Les capacité reproductrices des stocks halieutiques sont évaluées en comparant la biomasse des reproducteurs et la mortalité par pêche à des seuils de précaution. Dans les zones de pêche de l’Atlantique nord-est (Mer du Nord, Mer Baltique, Golfe de Gascogne et Péninsule ibérique) gérées par l’Union européenne, les poissons à forte valeur commerciale tels que le cabillaud, le merlan, la lotte, le carrelet, ou encore la sole, sont les plus menacés...


En Europe, nous engloutissons en 189 jours les réserves prévues pour 365, selon plusieurs ONG en juillet 2010

La pêche, une industrie en surcapacité

  • Aujourd'hui, la flotte européenne est capable de pêcher 2,5 fois en volume ce que nos mers sont en mesure de nous donner, estime Greenpeace (dans le JDLE)

Pourtant, on le sait, le poisson est sain et nous avons tous envie d’en consommer. Nous en mangeons deux fois plus qu’en 1995 soit 16,3 kilos par habitant, soit 132 millions de tonnes. Depuis 2002, l’humanité en consomme 84 millions de tonnes par an contre 20 millions en 1950. Alors comment faire ? Faut-il continuer à acheter du cabillaud, de la dorade rose en voie de disparition ?

L’accroissement de la population mondiale et le changement des habitudes alimentaires ont entrainé une surexploitation importante des principaux stocks de poissons, coquillages et crustacés au niveau mondial depuis une trentaine d’années.

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Certaines méthodes de pêche, comme le chalutage, sont décriées parce que peu sélectives. La capture des poissons est peu ciblée et les poissons ne correspondant pas à l’objectif de pêche sont rejetés en mer, la plupart du temps morts (poissons cibles juvéniles, poissons non recherchés ou non consommables). Selon la FAO, ces rejets pourraient représenter 15 à 50 % des pêches mondiales.

Par ailleurs, des mammifères marins peuvent être pris accidentellement. Suite à l’adoption du règlement européen CE n°812/2004, des rapports nationaux doivent être rédigés régulièrement pour estimer les prises accidentelles de cétacés. Le dernier rapport du ministère en charge de la pêche indique que les captures de cétacés par les bateaux français sont essentiellement dues au chalutage pélagique en bœuf (deux bateaux trainant un chalut entre eux, principalement pour la pêche au bar et au thon) et aux filets calés. Plusieurs centaines d’individus auraient été concernés en 2007.

Enfin, les passages répétés des chaluts de fond et des dragues ont également un effet destructeur sur l'écosystème marin en raclant le sol et les habitats benthiques.


La pêche en France

  • Les principales zones de pêche des bateaux métropolitains sont l’Atlantique du Nord-Est, les eaux tropicales de l’océan Atlantique et de l’océan Indien et la Méditerranée. En 2008, les ventes des pêches maritimes françaises représentaient 437 200 tonnes (hors algues), soit environ 10 % des ventes européennes.

De 1998 à 2007, la consommation de produits aquatiques a augmenté de près de 40 % en France métropolitaine pour atteindre 35 kg par personne et par an. Les espèces les plus achetées sont la moule, l’huitre, le saumon, le cabillaud, le lieu, la coquille-Saint-Jacques et la truite. Ce fort niveau de consommation induit des importations élevées. En 2008, elles représentaient 2,2 millions de tonnes en poids vif pour près de 4 milliards d’euros (essentiellement saumon, crevette, thon).

En 2008, les 5 principaux quartiers maritimes de vente de pêche fraîche (Boulogne-sur-Mer, le Guilvinec, Cherbourg, Lorient et Saint-Brieuc) fournissent plus de la moitié des quantités vendues. Plus du tiers des marins embarqués plus de 3 mois en 2008 l’ont été dans des bateaux immatriculés en Bretagne.

Les pêches fraîches sont constituées majoritairement de poissons (74 % des tonnages), mais aussi de coquillages (14 %), de céphalopodes et autres invertébrés (7%) et de crustacés (5 %). Quant aux pêches congelées, elles sont composées aux 2/3 par des thons tropicaux.


Les principales espèces vendues sont les différentes espèces de thon (albacore, listao, germon, obèse ou rouge), représentant à elles seules près du quart des ventes, puis la sardine, la coquille Saint-Jacques, le hareng et le lieu noir.


  • Principales espèces pêchées par ordre décroissant des tonnages vendus en 2008

> Espèce - Quantité en tonnes* - Valeur des ventes en M€

Thons (albacore, bonite, germon, obèse ou rouge) : 100 772 158,7

Sardine communes : 32 672 18,4

Coquille Saint-Jacques : 22 101 53,4

Hareng commun  : 21 514 nd

Lieu noir : 21 207 20,09

Baudroies : 21 136 97,5

Maquereau commun : 15 580 8,7


Note : * Equivalent poids vif. Source : FranceAgriMer, 2009


  • En 2006, pour ces espèces, la moitié des captures était réalisée sur des stocks au-delà des seuils de précaution. La situation est moins tendue pour des espèces plus courantes comme le maquereau et le hareng.
  • Les espèces utilisées pour l’alimentation industrielle deviennent aussi nettement surexploitées (de l’ordre de 33 % de prises en trop en 2006).
  • En France, une évaluation de l'état des stocks halieutiques est réalisée chaque année par l'Ifremer. 184 espèces sont suivies dans le sud de la Mer du Nord, la Manche orientale, la Mer Celtique, le Golfe de Gascogne et le Golfe du Lion. Partant de surexploitations des espèces commerciales ou d'intensité de pêches fortes ou très fortes, avec des espèces raréfiées (dorade rose, langouste..),
  • En 2007, globalement pas d'aggravation de l'effet des pêches. Toutefois sur les années récentes les stocks de hareng et de merlan apparaissaient fortement plus faibles dans le sud de la mer du Nord et ceux de morue (cabillaud) continuent à diminuer. Dans le golfe de Gascogne plusieurs espèces voient leur situation s'améliorer.


L'industrie et la politique de la pêche en France

  • En France, le secteur de la pêche représente 1,1 milliard d’euros de chiffre d’affaires, ( autant que le secteur de la tomate). Mais la filière pêche perçoit 875 millions € de subventions.

La France métropolitaine est divisée en 36 quartiers maritimes de pêche dont 15 en Bretagne. Elle dispose de 40 halles à marée (criées) totalisant plus 210 000 tonnes vendues en 2008.

En métropole, le nombre de bateaux a chuté de 55 % entre 1983 et 2007, sous la pression des mesures de réduction de la flotte mises en place par l’Union européenne.

On en compte 5 190 en 2010. La majorité de la flotte - 76 % des bateaux - se compose de petites unités de moins de 12 m. Les unités de 12 à 25 mètres représentent 19 % des bateaux et assurent l’essentiel des débarquements. Les bateaux industriels de plus de 25 m ne forment, quant à eux, que 5 % de la flotte, leur nombre a moins baissé que celui des deux autres catégories de navires.

Près de 80 % des bateaux pratiquent la petite pêche (absence du port inférieure à 24 heures) à proximité des côtes et concentrent les deux tiers des effectifs de marins embarqués. Tous ces bateaux emploient 16 500 marins en 2008. Leur nombre est en baisse constante depuis des années, plus de 10 % entre 1999 et 2008.

Les quantités pêchées en France

  • Les quantités de poissons pêchées annuellement par la flotte métropolitaine diminuent nettement depuis 2003. Les ventes totales représentent près de 440 000 tonnes en poids vif en 2008, contre plus de 600 000 tonnes en 2000. La part de la pêche fraiche varie peu. Elle représente les deux tiers des quantités vendues annuellement.

> Répartition géographique des pêches françaisesZone de pêche : Part de la zone (tonnages capturés) - Principales espèces pêchées en tonnage

  • Atlantique Nord-Est / Mer du Nord : 75 % - Hareng, lieu noir, maquereau, sardine, chinchard, seiche et merlan
  • Eaux tropicales de l’Atlantique et de l’océan Indien : 21% - Thon tropical
  • Méditerranée : 4 % - Thons, anchois et sardine

(Source : Eurostat, 2008)


La pêche moderne est une industrie en surcapacité

  • La FAO estime que la flotte de pêche compte 3,8 millions de navires dans le monde en 1995. Une grave surcapacité , soit un trop grand nombre de navires de pêche, est apparu dès la révolution industrielle vers 1820, avec la forte réduction des du nombre de baleines et de saumons. Depuis les années 1950, la surpêche s’est généralisée à la plupart des espèces pêchées.

Un groupe d'experts de l'Université allemande de Kiel a fait une étude sur la pêche et la désertification en cours des océans : bilan accablant ! Actuellement, seules 3 espèces de poisson sur 54 ont un "stock" à la taille requise, c'est à dire une taille suffisante pour permettre reconstituer ou maintenir la population de poissons. Conclusion, il sera impossible de reconstituer les populations de poissons pour assurer une pêche durable avant 2040 ... et encore, uniquement si on arrête le délire de la surpêche.


La pêche et la surpêche ravagent les grands fonds

  • Le magazine géo a fait un reportage sur le sujet des dégâts causés par la pêche dans les grands fonds.

Les écosystèmes des grands fonds océaniques sont encore en grande partie inconnus des scientifiques. "La recherche en océanographie profonde, c’est le Far West" affirme Claire Nouvian, fondatrice de l’association de conservation marine Bloom. "A ce jour, les scientifiques n’ont cartographié qu’une surface équivalente à celle de Paris et considèrent que ces écosystèmes abritent entre 10 et 30 millions d’espèces encore inconnues. A titre de comparaison, on a aujourd'hui recensé sur Terre environ 1 300 000 espèces".

Seule certitude : ces écosystèmes fragiles ont une très faible capacité à se régénérer après le passage d’un chalut. La biodiversité qu’ils abritent est composée de coraux et de poissons dits "à croissance lente", c’est-à-dire pouvant vivre très longtemps : jusqu’à 160 ans pour le poisson empereur ou plus de 4000 ans pour certains coraux.

"Le principe de précaution devrait inciter à arrêter de pêcher ces espèces tant que les connaissances scientifiques restent faibles" estime Emmanuel Buovolo, chargé de campagne Océans à Greenpeace.

Les chiffres communiqués par le Conseil international pour l’exploration de la mer (CIEM), l’instance scientifique chargée de mesurer l’état des stocks de poissons, sont particulièrement préoccupants. Depuis 2003, le chalutage des grands fonds dans l’Atlantique Nord-Est a entraîné une baisse de 75% des stocks de grenadiers, de 67% des lingues bleues et de 65% des sabres noirs.


Les bateaux usines vident les océans

  • De nombreux bateaux de pêche sont de véritables usines des mers et plus simplement les traditionnels chalutiers familiaux,. De plus, en dehors des premiers 200 milles nautiques qui délimitent le littoral national et donc la zone d’exclusivité pour les pêcheurs d’un pays, la pêche, même massive, n'est pas réglementé.

Du fait de cette absence de contrôle et de règle du jeu, il y a une véritable surexploitation des ressources et un nombre de bateaux beaucoup trop important de bateaux dans certaines zones de pêche.

La technologie de la pêche supplée au pillage

  • Les logiciels cartographiques des fonds marins - tel que Picatus 3D - représentent la dernière trouvaille technologique pour les chalutiers - une industrie qui progresse aussi vite que l’industrie logicielle. Picatus 3D associe la technologie informatique moderne avec le traditionnel écho-sondeur pour obtenir encore plus d’informations à partir des sons qu’il émet et reçoit des fonds marins. Le pêcheur peut ainsi voir les profondeurs de façon virtuelle. C’est donc pour cela que les poissons haïssent les pêcheurs.

La notice fournie avec Piscatus explique : "Nous avons développé un outil de pêche complet à trois dimensions qui vous montre avec exactitude tout ce qui se passe pendant que vous pêchez. Vous pouvez voir votre bateau, les fonds marins, les poissons, votre équipement en temps réel, un paysage animé en 3D : c’est un mélange entre la guerre des étoiles et une simulation de vol (...) les seuls qui soient effrayés par notre technologie, ce sont les poissons". Voilà ce que dit la brochure.

Le plus grand filet de pêche du monde

  • Gloria est le plus grand filet de pêche au monde et l’on s’en sert habituellement pour attraper des rougets communs sur les surfaces du milieu de l’océan Atlantique. Le rouget commun est un nageur solitaire qui ne se constitue pas en bancs, d’où l’intérêt d’utiliser un immense filet. Le tout dernier, en vente à Vigo, a une ouverture de 35 800 mètres carrés. Assez grand pour contenir une dizaine d’avions 747 ou plus.

Pendant l’exposition, Halli Stefanson - un pêcheur islandais qui a émigré en Nouvelle-Zélande et est actuellement capitaine d’un navire de 2.500 tonnes et long de 85 mètres qui attrape des hoplostètes oranges- explique que ces poissons de fond ont tendance à se rassembler en une nuée sur le sommet des chaînes montagneuses des fonds marins. Grâce aux derniers outillages informatisés de monitorage des chaluts, voici le procédé qui permet de les attraper : "Il vous suffit d’amener le filet sur le rocher. C’est une révolution pour nous. On tente de lâcher le filet le plus près possible du sommet montagneux ; avec de la chance, il suffit de 5 minutes de pêche. C’est typique de la pêche au hoplostète orange. Mais on peut en attraper jusqu’à 17 tonnes en deux minutes de pêche (veganimal.info)


La surpêche dans le monde, fille des subventions

  • Des subventions estimées à environ 27 milliards de dollars par an ont généré une capacité de pêche 2 fois supérieure aux possibilités de reproduction des poissons.

Le rapport du PNUE 2011 propose d'engager les politiques publiques et les investissements sur la voie du développement durable dans la perspective de Rio +20

Le rapport suggère d'investir dans le renforcement de la gestion de la pêche, y compris par la création de zones marines protégées, la mise hors service de certains navires, la réduction de la capacité des flottes et la formation à d'autres métiers, pour permettre de reconstituer les ressources halieutiques de la planète.

. Un tel investissement adossé à des mesures de politiques se traduirait par une augmentation des prises de 80 millions de tonnes actuellement à 90 millions de tonnes en 2050 en dépit d'une baisse initiale jusqu'en 2020.

« La valeur actuelle des bénéfices du verdissement du secteur de la pêche est estimée à environ 3 à 5 fois celle de l'investissement nécessaire », indique le rapport.

. Il serait possible de limiter les pertes d'emploi à court et moyen terme en ciblant les baisses de capacité sur un petit nombre de grandes flottes industrielles plutôt que sur les petites flottes artisanales.

. Les emplois dans la pêche devraient recommencer à augmenter en 2050, une fois les stocks reconstitués.


La surpêche de l'Europe .... en Afrique

  • Les pêcheurs européens, limités dans leurs eaux, vont pratiquer la pêche intensive au large des côtes africaines...

Extrait de veganimal.info : "L’élément le plus frappant dans cet accord entre l’Union Européenne et le Sénégal, c’est qu’il n’y aucun quota imposé pour préserver les stocks. Ce que cet accord fixe par contre, c’est le tonnage total des vaisseaux qui peuvent pêcher dans les eaux sénégalaises et ce sans limites de durée.

Les chalutiers de 150 à 250 tonnes qui se trouvent dans le port de Dakar peuvent attraper autant de poissons qu’ils le veulent, à condition qu’ils utilisent la bonne taille de mailles pour leurs filets, qui sont plus petites et moins sélectives que celles que l’on trouve dans des pêcheries équivalentes de l’Union Européenne. La flotte Européenne déclare 12.000 tonnes de prises par an mais cette déclaration est largement mise en doute. Des rapports effectués pour le WWF estiment que les prises Européennes se rapprocheraient plutôt de 80.000 à 100.000 tonnes par an - plus de 8 fois le total déclaré.

Ceci ne représente le poids que du poisson ramené à terre, omettant ce qui est laissé de côté. La pêche à la crevette entraîne aussi la capture d’un certain nombre de poissons (ce que l’on appelle dans le métier les prises accidentelles). Les chalutiers qui pêchent les crevettes destinées aux paellas espagnoles reconnaissent qu’elles ne représentent qu’environ 15% de leurs prises. Les 85% restants sont des poissons ; certains sont vendus localement, beaucoup ne sont pas vendables du tout. Le Vidal Bonanegra Cuarto pêche avec un filet dont les mailles sont de 40 mm et ils peuvent escompter attraper par heure 20 kg de crevettes - grosses créatures qui peuvent atteindre 20 cm de long - et 50 kg de poissons vendables. Ce bateau peut escompter attraper la même quantité de crevettes de trop petite taille, de poissons n’ayant pas atteint leur maturité ainsi que d’espèces non comestibles tels que les oursins et certains crustacés qui seront rejetés à la mer.

Jacques Marec, le patron français d’une flotte de pêche basée à Dakar sous le drapeau sénégalais, observe que, dans l’ensemble, les prises de crevettes diminuent de 300 tonnes par an. En 1983, chaque chalutier attrapait 150 tonnes de crevettes - un chiffre qui est aujourd’hui descendu à 40 tonnes. "


La surpêche pose un vrai défi économique et écologique

L’industrie de la pêche emploie environ 200 millions de personnes dans le monde. La surpêche entraîne une offre de poissons pléthorique : une surabondance de poissons à la vente, qui tire leur prix vers le bas, et ensuite, dans la durée, une pénurie de certaines espèces et baisse des quantités de poissons pêchées, qui tire les prix vers le haut mais sur une offre restreinte.

Océans : les espèces de poisson menacées


  • Globalement, 1 espèce de poisson sur 3 est menacée d’extinction et la moitié parvient tout juste à se renouveler. 7% des espèces marines ont disparu depuis 1950. 29% des 600 espèces pêchées dans le monde sont en voie d’extinction totale : autrement dit, leur niveau est descendu à 10% de celui de 1950. C’est le cas au Canada de la Morue, du saumon, du marsouin commun, du fouille-roche gris, de la raie tachetée, du colin de l’églefin, etc.

Depuis 2000, les quantités de poisson ont diminué de 5%, non du fait d’une moindre pêche mais plutôt de ressources qui s’épuisent. Dans la mer du Nord, le cabillaud, très prisé en France, a vu le nombre de poissons adultes en âge de se reproduire divisé par 5 en 20 ans. La pêche à la morue est quasiment un fait du passé du fait que 85% des morues pêchées étaient trop jeunes pour avoir eu le temps de se reproduire.

Alors, si on pose la question du point de vue de la préservation de la biodiversité et des espèces marines, il faut se référer aux listes des poissons en danger et de ceux relativement épargnés.

  1. Du point de vue de contamination au mercure, il faut préférer les poissons marins. Pourquoi ? Parce que les poissons de mer sont moins contaminés que les poissons de rivière, notamment ceux qui sont proches des zones d'orpaillage clandestin.
  1. Il est souvent recommandé aux enfants et aux femmes enceintes de ne pas choisir des poissons carnivores de longue durée de vie (mammifères marins, daurade, thon, espadon, daurade, le requin).
  1. D’une manière générale, il faut choisir des poissons avec des forts taux d'acides gras pour réduire les risques.


Les poissons qu'il faut épargner et ne pas consommer


  • Pour connaître les poissons qu'on peut ou pas consommer ou bien consommer avec parcimonie, reportez-vous à au "Guide d'achat poissons", très détaillée espèce par espèce.

Pêche durable ou pas ?


Poisson Riche en huile Quantité d'oméga 3 pour 100gr. Contamination Pêche durable


  • Bar blanc Non Sans Oui Non
  • Cabillaud Non Sans Oui Non
  • Carrelet Non Sans non Non
  • Hareng oui 0,6 g Oui Non
  • Lotte Non Sans non Non
  • Moules oui 0,66 g Oui Non
  • Saumon (élevage) oui 1,85 g non Pesticides, PCB, dioxynes
  • Sardines oui 2,02 g Oui Non
  • Thon (non dégraissé) oui 1,1 g Oui Mercure

Les poissons suivant sont des poissons écologiquement durables :la bonite à ventre rayé, l'albacore, le germon, le thon ventru de ligne, le bar d'élevage, le bar blanc, le cabillaud du pacifique, la sole, le flétan du Pacifique et d'Alaska, les crevettes d'eau froide (pas celles des eaux tempérées), le turbot, le tilapia, le rouget barbet de roche. Mais ce ne sont pas des poissons gras malgré leurs nombreux nutriments.

Pêche : les poissons riches en oméga-3

  • Le kipper
  • Le Hareng
  • Le pilchard
  • la sardine
  • Le sprat
  • La truite sauvage
  • le hareng atlantique
  • la carpe d'élevage
  • les anchois
  • Le pilchard et le sprat ont la plus forte concentration en oméga 3.
  • Le thon en boite contient peu d'oméga 3 car sa graisse a été extraite pour être convertie en nourriture pour animaux.
  • Le thon frais est riche en oméga 3mais il est souvent contaminé par du mercure.


Les navires de la surpêche

  • Les navires de pêche sont de vraies usines qui ratissent les océans. Ils peuvent repérer les bancs de poissons par satellite, les pêcher avec des filets dérivants qui font 60 km de long et sont équipés de lignes de milliers d’hameçons pouvant atteindre 120 km de long.

Les navires de pêche peuvent traiter les poissons pêchés, les congeler et les emballer avec des capacités de stockage en mer équivalentes à 12 Airbus pour les plus gros chalutiers de 170 mètres de long.

Les labels écologiques et la surpêche

Reprise d'un article du figaro très intéressant sur le sujet : "Des scientifiques dénoncent le laxisme et l'inefficacité du label MSC censé protéger les ressources marines.

Il va devenir de plus en plus difficile d'acheter du poisson sans se demander si on ne participe pas, sans le savoir, au pillage des mers. Une équipe d'océanographes conteste en effet l'efficacité du principal écolabel des produits de la mer - le MSC (Marine Stewardship Council). Ils affirment dans une tribune publiée jeudi par la revue scientifique Nature que cette organisation doit se réformer si elle veut promouvoir et garantir une pêche réellement durable. C'est la première fois que la petite étiquette ovale et bleue est contestée de manière aussi radicale.

  • Le label MSC est très présent en Europe du Nord et dans les pays anglo-saxons où il est distribué par plusieurs chaînes de grande distribution. Il figure en France sur certains paquets de poissons surgelés mais encore rarement sur les étiquettes de poissons frais. Deux pêcheries françaises ont été certifiées cette année: celle du lieu noir de l'armement Euronor et celle de la sardine de bolinche de Bretagne Sud. Trois autres sont en cours d'évaluation.

Le MSC a été créé en 1997 par la firme Unilever et le WWF (Fonds mondial pour la nature) pour lutter contre la surpêche. Quatre critères ont été retenus: toute pêcherie certifiée doit assurer la pérennité de son activité et ne pas surexploiter la ressource; elle doit préserver la productivité et la diversité de l'écosystème dont elle dépend; elle doit respecter toutes les réglementations et, enfin, assurer la traçabilité «du bateau à l'assiette».

Le MSC est fondé sur le code de conduite pour une pêche responsable de la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture). Depuis le début, cette organisation voit dans le marché et l'étiquetage écologique un des leviers susceptibles d'empêcher la surpêche.


Le MSC est aujourd'hui et de loin le premier écolabel des produits de la mer au niveau planétaire. En 2010, 94 pêcheries de quatorze pays différents ont été certifiées, ce qui représente en tout 7% des captures mondiales. Sa montée en puissance est extrêmement rapide: une centaine de pêcheries ont posé leur candidature et sont en cours d'évaluation.

«Dans deux ans, le MSC couvrira un dixième des captures mondiales et il aura dans sa palette la quasi-totalité des espèces pêchées dans toutes les mers du globe, analyse Stéphan Beaucher, consultant. Il a supplanté les autres tentatives de labellisation et va devoir maintenant intégrer des pêcheries qui sont loin d'être exemplaires en les contraignant à changer de pratiques. C'est un piège pour le MSC qui se trouve pris entre ses contraintes de croissance et l'éthique qu'il défend.»

Les signataires de la tribune ne disent pas autre chose. Leur prise de position marque un revirement total car, au départ, scientifiques et ONG ont été les plus ardents à soutenir le MSC. Or, ce sont eux qui se montrent maintenant les plus critiques. Ils dénoncent, par exemple, le fait que la pêcherie du colin d'Alaska dans le détroit de Béring (1 million de tonnes par an) bénéficie depuis 2005 du label alors que ses populations sont en train de s'effondrer. Même chose pour une des pêcheries de merlu du Pacifique, certifiée l'an dernier bien que l'espèce soit en chute libre de 89% par rapport aux années 1980.

Le fait que le MSC commence à certifier des pêcheries en Antarctique suscite également beaucoup de réticences. De même, l'utilisation d'engins de pêche aussi destructeurs que le chalut de fond par des pêcheries certifiées apparaît inadmissible aux scientifiques. C'est pourquoi ils demandent une refonte de cette organisation avec plus de représentants du monde scientifique et des pays du Sud. Le MSC reçoit chaque année près de 10 millions d'euros de dons.

«Si le MSC ne se réforme pas, il y a des moyens plus efficaces de protéger les océans comme de demander l'arrêt des subventions à la pêche et la mise en place d'aires marines protégées», estime Jennifer Jacquet, de l'université de Vancouver (Canada). Très préoccupée par le maquis des étiquettes dans le domaine de la pêche, elle a récemment publié avec son colllègue Daniel Pauly une étude montrant qu'aux États-Unis, un tiers des espèces de poissons sont commercialisées sous des faux noms (Marine Policy, mai 2008). Des pratiques courantes en Europe aussi, qui échappent à la vigilance de la plupart des consommateurs."

La surpêche en 2010

  • La National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) est un admistration américaine qui fait de la recherche mais qui a aussi un rôle de "gendarme" sur les eaux territoriales américaines. E, 2010, la NOAA avait interdit les sorties de chalutiers dans certaines zones du golfe du Mexique, suite à la marée noire de la plate-formeDeepwater Horizon.

La NOAA publie un rapport attendu sur le respect de la légalité en matière de pêche et pointe du doigt les pays "pirates" : selon le rapport de janvier 2010, les mauvais élèves sont la Colombie, l’Equateur, l’Italie, le Panama, le Portugal et le Venezuela. Les chalutiers de ces pays ont été pris en flagrant délit de pêche illégale en 2009 et 2010.


En 2009, selon la NOAA, les pays mauvais élèves étaient la Chine, la France, l’Italie, la Libye, le Panama et la Tunisie.

Ces pays ont fait des progrès en contrôlant mieux leurs pêcheurs "pirates". La France avait laissé, entre 2007 et 2008, 81 thoniers senneurs, battant pavillon tricolore, pêcher le thon rouge en utilisant des filets dérivants. Cette pratique lui avait valu une forte réprobation car elle est interdite par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (Iccat).

Ce que confirme Maria Damanak, la Commissaire européenne aux affaires maritimes et à la pêche.

Dans un discours sur la pêche illégale, la Commissaire a confirmé que, du fait des ses subventions ou via des importations, « l’Union européenne n’a pas toujours été une sainte » et qu'elle a largement profité de la pêche illégale.

16 % de la consommation communautaire de produits de la mer en Europe a été fourni par la pêche illégale dans les années passées, ce qui a correspondu à des importations annuelles de "1,1 milliard d’euros de poissons pêchés illégalement », selon la commissaire aux affaires maritimes européenne.

La politique européenne de la pêche

La pêche européenne : paralysie politique

  • Lors de la conférence de Cancun sur le climat, le biologiste marin suisse Nikolaus Gelpke, a tiré un cri d'alarme : La politique de pêche de l’Union européenne (UE) a été si désastreuse ces dernières années que beaucoup d’espèces de poissons ont disparu ou disparaîtront bientôt. De plus, les quotas de pêche de l’UE ne sont pas respectés au large des côtes ouest-africaines, où les grandes flottes de pêche européenne se rendent quand elles ont atteint leurs quotas plus au nord . Elles écument la mer, si bien que les pêcheurs autochtones n’ont plus de travail», constate Nikolaus Gelpke.

La Commission européenne, qui voudrait changer de cap pour stopper la surpêche est impuissante face à la volonté des lobbys de la pêche français, espagnols ou portugais.


Surpêche : des navires de plus en plus grands

  • Les Norvégiens ont construit l'Atlantic Dawn, un super chalutier gigantesque, pour les Irlandais : ce navire de pêche représent à lui seul 15% des capacités de pêche d'Irlande en 2005! Ses sennes coulissantes sont 2 fois le volume du dome du millénaire de Londres et il peut traiter jusque 700 tonnes de poisson par jour !

Ce type de navire peut capturer jusque 80 % de poissons qu'il ne recherche pas et les recherche à l'eau, mort, avec de nombreux dauphins, requins et tortues qui se trouvent également pris dans leurs filets. Un massacre de très grande échelle.

Les super chalutiers ravagent les écosystèmes de la mer du Nord, de l'Atlantique, etc. mais continuent à être subventionnés par l'Union Européenne.

Pêche - La dépendance européenne

  • Si on considère que l’Union européenne consomme des ressources halieutiques provenant uniquement de ses propres eaux, elle a manqué de poisson dès le 2 juillet 2011. En 2010, c’était le 9 juillet. « Cela montre une baisse de 200.000 tonnes de produits de la mer sur 12 mois », indique la NEF dans le rapport 2011 sur la « Journée de la dépendance aux poissons», ou « Fish dependance day (FDD)» en anglais.
  • La France commencera pour sa part à dépendre des importations à partir du 13 juin (contre le 20 juin l’année dernière). C’est 6 semaines plus tôt qu’en 2000. Seulement trois pays (l’Estonie, l’Irlande, et les Pays-Bas) sont auto-suffisants. Le cas du Danemark est particulier. Il y a 5 ans, ce pays était encore autosuffisant toute l’année et exportait beaucoup. Mais sa politique de pêche minotière (industrielle) se concentrant sur 2 ou 3 espèces pour la production de farines animales a rendu le pays dépendant des importations sur 4 mois de l’année.

Les niveaux d’autosuffisance des Etats européens sont calculés sous forme de rapport entre l’offre nationale (production) et la demande nationale (consommation). « L’offre nationale comprend le total des débarquements déclarés par Etat membre pour les eaux communautaires, la production aquacole et la balance commerciale (les importations soustraites aux exportations).

La demande nationale quant à elle comprend le total des débarquements déclarés dans toutes les régions, auquel on ajoute les importations et on soustrait les exportations

Le jour de la dépendance à l’égard du poisson est ensuite calculé en multipliant le niveau d’autosuffisance par 365, puis en trouvant la date correspondante dans l’année calendaire.

De manière générale, les poissons pêchés aujourd’hui en Europe sont plus petits et moins nombreux, leur capture demande un effort plus important, et par conséquent, d’autres espèces, plus vulnérables, sont ciblées à leur tour. Surpêche, quotas inappropriés, méthodes peu sélectives, subventions distribuées trop facilement pour la construction de bateaux, nombreuses sont les raisons qui ont amené cette situation (dans le JDLE). Le cas de la Méditerranée n’échappe pas à la tendance.



Bilan de la réforme de la législation européenne de la pêche

  • En 1 an en 2010, 14 refus d’importation de produits de la mer illégaux ont été notifiés à la Commission,

. 228 inspections de pays-tiers ont été effectuées par les autorités espagnoles, danoises, portugaises et britanniques.
. Près de 5.000 inspections de navires européens ont été menées, donnant lieu à la constatation de 240 infractions. . Bruxelles a interdit l’importation de produits de la pêche en provenance de pays accordant des pavillons de complaisance et ne respectant pas les règles de pêche responsables. . Bruxelles est favorable à l’établissement d’un système mondial de certification des produits de la mer. . La gestion des stocks communautaires de poissons sera assurée, collégialement, par les États membres riverains d’une zone spécifique et non plus par Bruxelles.


juin 2011 la réforme de la politique commune de la pêche

  • Le constat sur la pêche en Europe est évident :pour répondre à une demande qui augmente de 2% par an, il faut une pêche beaucoup plus durable, qui respecte les limites biologiques du poisson. La coalition Ocean 2012 (123 membres), créée peu après la publication du Livre vert de la Commission européenne d’avril 2009 sur la réforme de la PCP, critique la vision économique à court terme menée depuis 25 ans par l’UE.

« La PCP visait l’autonomie en ce qui concerne la consommation de poisson des Européens. La Fish dependence day montre l’échec de cette stratégie», selon Stéphan Beaucher.

La réforme, attendue pour le 1er janvier 2013, devrait établir la « durabilité écologique» comme principe fondamental. Le Conseil et le Parlement devraient, selon Ocean 2012, définir les critères écologiques et sociaux à prendre en compte dans le cadre de l’attribution d’accès aux ressources de la pêche. Les organes scientifiques, de leur côté, sont à même de déterminer les ressources disponibles de poisson et par conséquent les quantités que l’on peut pêcher. Il est donc préconisé de mieux écouter leurs recommandations.

La question du rejet des poissons morts

  • La commissaire à la pêche Maria Damanaki veut avancer sur la question de l’interdiction des rejets en mer des poissons morts. Pour éviter les gâchis qui existent sur les navires de pêche, il s'agit de rendre valorisable tous les poissons pêchés et de laisser les transformateurs agir pour récupérer les produits de la mer et en faire du consommable

Mais d’un autre côté, la commissaire européenne va être obligée de céder sur certains points, comme les quotas individuels et transférables[1]. Se pose la question de la privatisation. Certains pensent que le système des quotas individualisés peut être efficace pour préserver les ressources, mais comme pour tout système de ce genre il peut y avoir des effets pervers à cause de la spéculation.

La proposition officielle doit sortir le 13 juillet prochain, le débat va ensuite durer 6 mois, c’est la première fois qu’il y aura une procédure de co-décision (entre le Parlement et le conseil Pêche) sur ces questions. L’entrée en vigueur de la réforme est attendue pour le 1er janvier 2013.


[1] Dans ce cadre, le quota est distribué individuellement à un pêcheur ou à une coopérative, plutôt que globalement au pays. Cela revient à privatiser les stocks de pêche en considérant les allocations comme des actions, avec des échanges de quotas possibles. (source : le journal de l'environnement)


L'aquaculture au secours des océans ?

  • Depuis 20 ans,beaucoup se persuadent que l’aquaculture va prendre le relais de la pêche en pleine mer.

Contrairement à ce que l’on peut croire, l’aquaculture a seulement ralenti, et non pas enrayé, l’augmentation de la dépendance de l'Europe vis-à-vis du poisson importé du reste du monde.

  • L'aquaculture peut être une solution dévastatrice : cf les dégâts causés par les fermes de saumons sur les côtes des îles Chiloe au Chili ; l’élevage n’est d’ailleurs pas la panacée (usage intensif d’antibiotiques, développement d’algues qui détruisent toute forme de vie sous les cages, etc.)Mais les effets de l'aquaculture sont désastreux, tant pour l’environnement que pour les poissons eux-mêmes.

Il faut 5 kg de poissons sauvages pour nourrir 1 kg de poisson d’élevage. Les cages sont surpeuplées par manque de place et les bactéries prolifèrent. Au Chili, une épidémie a décimé 80% du cheptel de saumons. De plus, l’aquaculture n’est pas pourvoyeuse d’emplois.

Comme on ne maîtrise pas la reproduction du poisson sauvage, il faut être beaucoup plus respectueux de ces stocks qui représentent un bien commun.



au sujet de la pêche et du poisson


> Sur la surpêche, voir l'ouvrage de Stéphan Beaucher, consultant indépendant en matière de gestion et de politique des pêches, ancien responsable de la campagne Océans de Greenpeace France;, paru le 12 mai 2011.

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