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Nodules polymétalliques

Nodules polymétalliques

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Sommaire

Les Nodules polymétalliques


  • Face à l'Epuisement des ressources naturelles et notamment minières, les nodules polymétalliques apparaissent. Les nodules polymétalliques ont été découverts à la fin du XIXe siècle dans la mer de Kara

Les océans offre l'espoir de diversifier les approvisionnements en métaux, mais ces dépôts métalliques reste très difficile. La morphologie des gisement est très variée. L'océan Pacifique profond, où les fonds regorgent de nodules polymétalliques, riches essentiellement en manganèse, fer et nickel

Vedettes géologiques des années 1980, les fameux nodules polymétalliques (manganèse, cuivre, nickel et cobalt) sont de retour, mais toujours à plus de 4.000 m sous la surface. Or 60% du plancher océanique sont situés à plus de 2.000 mètres de profondeur

C'est le 17 mars 1873 que l'équipe scientifique de la frégate océanique anglaise "HMS CHALLENGER" observe pour la première fois ces boules aprés un dragage par 4500m. de fond entre les Canaries et les Antilles.

Le coeur des nodules est formé d'un noyau sur lequel se sont déposées des couches d'oxyde formant le cortex. Le noyau est d'origine variable, fragment de roche, branche de corail, sédiment ou encore dent de squale. Ces nodules sont formés de couches concentriques successives qui se sont agrégées, à raison d'un centimètre par million d'années, autour d'un noyau central : débris rocheux, morceau d'un ancien nodule, dent de requin... Ils renferment différents métaux, le principal étant le manganèse (30%), mais également du cuivre, du nickel, du cobalt, ainsi que des métaux plus rares comme le titane ou le magnésium.

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Les ressources des grands fonds marins


Répartition des nodules polymétalliques. En 1973, Horn a montré la prédominance de la "ceinture Est-Ouest de la partie Sud du Pacifique Nord", comprise entre les fractures de Clarion et de Clipperton, connue par la suite comme la "Horn zone". C'est dans cette zone que la plupart des groupes miniers ont déjà travaillé.

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Ifremer ; Répartition des nodules polymétalliques.


En 1973, Horn a montré la prédominance de la "ceinture Est-Ouest de la partie Sud du Pacifique Nord", comprise entre les fractures de Clarion et de Clipperton, connue par la suite comme la "Horn zone". C'est dans cette zone que la plupart des groupes miniers ont déjà travaillé.


Les principaux constituants des nodules polymétalliques sont : Le manganèse, le fer, la silice, l'alumine mais ce sont surtout le cobalt, le nickel, le cuivre, et le magnésium qui justifieraient une éventuelle exploitation minière. La répartition de chacun de ces constituants étant trés variable, il y aura des "nodules riches" et des "nodules pauvres". A l'heure actuelle, on estime que de 5 à 10 millions de tonnes de nodules pourraient être extraites par an mais ces gisements ne sont toujours pas exploités,

Les placers à diamants des marges continentales se trouvent à faible profondeur.

Les sources hydrothermales sont des gisements profonds qui se situent entre 1.000 et 5.000 m de profondeur.

D’autres gisements stratégiques sont moins faciles à atteindre : les encroûtements colbatifères. Situés entre 1.000 et 3.000 mètres de profondeur, ces croûtes métalliques de 25 centimètres d’épaisseur regorgent de fer, manganèse, cobalt, platine, https://www.consoglobe.com/extinction-titane-cg titane] et zirconium.


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Les sites hydrothermaux

  • Au niveau des dorsales océaniques, la forte activité volcanique fragilise la croûte terrestre ; l'eau de mer peut alors s'engouffrer dans des fissures. Elle se réchauffe, s'acidifie et dissout des constituants basaltiques, se chargeant ainsi en métaux et minéraux. Lorsque l'eau ressort, les minéraux précipitent au contact de l'eau plus froide, formant des cheminées pouvant atteindre 20 m, du haut desquelles s'échappent des panaches de liquide épais et chaud. Près de ces sources hydrothermales, les gisements polymétalliques - dits "sulfures massifs" - semblent plus riches et plus facilement exploitables que les nodules
  • La France a récemment découvert dans les eaux territoriales de Wallis et Futuna son premier site hydrothermal. Une campagne d’exploration a été menée en 2010 par un consortium réunissant l’Ifremer, le BRGM, Areva, Eramet et Technip pour la partie ingénierie. Et si l’on en croit le premier ministre François Fillon, la seconde campagne devrait prochainement être lancée, puisque les fonds sont «extrêmement prometteurs».

D’autres amas sulfurés dans le monde sont en cours d’exploitation par des compagnies privées. Selon Julien Denègre, directeur commercial de Technip, le projet Nautilus situé dans la zone économique exclusive de la Papouasie-Nouvelle Guinée permet d’extraire du cuivre et de l’or par 1.700 m de fonds et «les coûts d’investissement du projet canadien pour l’exploitation de cet amas sulfuré est bien inférieur à celui d’une exploitation terrestre». Comme tous les gisements de sources hydrothermales, il est de taille réduite, l’exploitation est donc prévue pour durer entre un an et un an et demi. Pour ce projet, une étude d’impact a été réalisée avec un recensement des espèces marines dans la colonne d’eau et l’étude de l’impact des dispersions des fumées.

Le cadre juridique de l'exploitation des nodules polymétalliques

  • Depuis 1981, conformément à la Convention de Montego Bay sur le droit de la mer des Nations unies, les sous-sols sous-marins sont un patrimoine mondial de l'humanité et précise que avant de pouvoir exploiter les ressources minières des grands fonds il faut des études d'impact préalables

La convention de Montego Bay a été ratifiée par 161 pays, mais pas par les États-Unis.

La répartition des titres miniers dans le Pacifique Nord a été attribuée par les Nations unies. Il faut dire qu’en 1970, après des années d’efforts intenses, l’Assemblée générale des Nations unies avait déclaré à l’unanimité que les fonds marins et leur sous-sol, au-delà des limites de la juridiction nationale, étaient le patrimoine commun de l’humanité.

En 1973, une conférence des Nations Unies a créé l’Autorité internationale des fonds marins (Isa). L'Isa organise et contrôle toutes les activités dans la zone en vue de la gestion des ressources. Les secteurs d’exploration pour lesquels l’Isa a conclu des contrats sont situés dans la zone Clarion-Clipperton (ZCC), dans le Pacifique Nord équatorial, et le bassin indien central, dans l’océan Indien.

  • Quelques pays comme la France, la Chine, le Japon, l’Allemagne, la Russie ou la Corée ont obtenu des permis d’exploitation des nodules polymétalliques.

Dès 1987, des permis d'exploitation de zones de 100.000 kilomètres carrés - un peu moins d'1/5 de la superficie de la France métropolitaine - ont été délivrés par les Nations Unies dans le Pacifique. La France en particulier a obtenu des droits dans la "province à nodules" de l'océan Pacifique Nord-Est dans la zone de Clarion-Clipperton. En préambule à toute exploitation, des scientifiques de l'Ifremer ont mené une campagne, baptisée Nodinaut, pour établir un état de référence de la biodiversité du milieu

En aout 2011, L'Autorité Internationale des fonds marins [ International Seabed Authority ] a donné à la Russie le droit d'explorer un domaine minier situé sur la dorsale médio-Atlantique dans une zone comprise entre 10° et 20 ° de latitude Nord . Le domaine minier attribué à la Russie est constitué de 100 blocs de 100 Km2 chacun . En même temps que la Russie , la Chine ainsi que les états insulaires de Nauru et de Tonga ont vu des demandes semblables satisfaites . La région de la dorsale médio-Atlantique est riche en dépots miniers de nodules et sulfures polymétalliques dont la concentration en Or , Cuivre , Cobalt , Tungsténe , Nickel ,...est très supèrieure ( X5 ) aux gisements terrestres , ce qui avec le renchérissement du cout des matières premières pourrait rendre rentable dans un avenir proche leur exploitation. (lepost.fr)


Sur les nodules polymétalliques

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