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Plastiques

Plastiques

Un article de Encyclo-ecolo.com.

plastique
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Sommaire

Le règne du plastique

Le plastique, c'est fantastique !

De par ses qualités intrinsèques : légèreté, solidité… le plastique devient de plus en plus présent dans nos vies quotidiennes, jusqu’à remplacer le verre. Parmi cette grande quantité de plastiques utilisée, seulement trois plastiques sont recyclés :

1. Le PET (bouteilles d’eau et de soda) 2. Le PeHD (emballages opaques) 3. Le PVC Les sacs plastiques des supermarches ne sont quant à eux pas recyclés, leur recyclage étant trop difficile et trop coûteux. De même, les plastiques contenant des matières huileuses...


Les chiffres clés du plastique

  • 260 millions de tonnes de plastiques sont fabriquées chaque année, qui consomment 8% de la consommation mondiale de pétrole
  • Chaque gramme de plastique contient environ un gramme de pétrole.
  • Il un gramme de pétrole pour fabriquer un gramme de plastique.
  • 1/3 des plastiques que l’on fabrique ne sert qu’une seule fois sous forme d’emballages.
  • 1 tonne de plastique recyclée représente une économie d’environ 2500 litres de pétrole.</strong> </li>

Les polymères à la base du plastique

Les polymères qui composent le plastiques sont des longues molécules,connues depuis environ 3600 ans, à l'époque où le caouchouc naturel était utilisé sur le continent américain.

La mise au point de la vulcanisation (par un certain Goodyear) et du polystyrène dans les années 1840 a précédé l’industrialisation du PVC à la fin des années 1920.

Le polyéthylène a été élaboré en 1933, et le polypopylène au milieu des années 1950. Transparent, léger et résistant, le PET, a été découvert en 1941. Le PET est le plastique des bouteilles d’eau. Le PET a détrôné le verre —notamment en Europe— car il est très imperméable au gaz carbonique des sodas.

Un océan de plastiques s'accumule dans le monde

C'est une véritable marée montante de plastique qui se produit depuis l'après guerre.


Selon l’Ademe, l’Agence de l’Environnement et de la maîtrise de l’Energie, nous générons 250 0000 tonnes de plastiques dans nos déchets chaque année .

Des chercheurs de l’université de Plymouth ont découvert que des morceaux de plastiques, invisibles à l’œil, sont contenus dans les sédiments des plages, les bas-fonds des zones côtières et le sable.

Cette pollution massive risque de durer car les différentes sortes de polymères des sacs vont mettre entre un siècle et 1000 ans pour se dégrader. Largement le temps de se décomposer en déchets microscopiques qui pourraient passer dans la chaîne alimentaire avec des conséquences encore mal évaluées.


Dans les océans, le plastique fait des ravages. Le plastique est concentré par les courants de l’océan Pacifique, où l’eau de mer contient jusque six fois plus de poussières de plastique que de plancton. Un immense vortex, continent flottant de plastiques, a été découvert dans le Pacifique. Dans les océans, les déchets les plus néfastes (si on omet l’aspect peu ragoûtant des plages), ce sont les restes de filets qui continuent à pêcher une fois abandonnés et donc à tuer la faune marine (voir les chiffres de la pêche fantôme dans le Planetoscope).

Les débris ingérés, principalement par les oiseaux, mais aussi par les tortues, causent une véritable hécatombe aux conséquences multiples (moins de tortues = prolifération de méduses par exemple).

Pour l’heure, c’est la faune marine qui souffre, comme par exemple les tortues de mer qui confondent les sacs plastiques avec des méduses et tentent de les ingérer. Résultat, les sacs plastiques provoquent des occlusions intestinales.
Rien que dans le golfe de Gascogne, on estime qu’il y a 50 millions de déchets non biodégradables à moyen terme.
dechets-pollution-ocean2.jpg

- Lire Les océans agonisent sous les déchets


L'impact du plastique sur la santé

Le plastique en soi n'est pas néfaste à la santé humaine. La longueurs des molécules de plastique les empêche de pénétrer dans les cellules(sauf à manger du plastique évidemment !).

Cependant on s'aperçoit progressivement que les additifs qu’on ajoute pour apporter des propriétés particulières (souplesse, résistance aux chocs, résistance au feu, tenue aux rayons ultraviolets, etc.) aux plastiques peuvent être très dangereux. En effet, les additifs du plastique sont des petites molécules qui franchissent les barrières biologiques. La majorité des additifs sont suspectés de perturber nos systèmes endocriniens et de perturber la reproduction humaine et animale.

Les phtalates (films et plastiques souples) et les retardateurs de flamme (moquettes, tissus, équipements électroniques) sont remis en cause et de plus en plus bannis des produits.

Le bisphenol A (BPA), qui durcit notamment le plastique des biberons, est également sur la sellette. Etudié dès les années trente comme œstrogènes de synthèse, le bisphénol, BPA, est maintenant souvent rejeté.


L'avenir du plastique


  • Le plastique a encore un bel avenir devant lui. Le plastique devrait continuer à trouver des applications dans les domaines de la santé, de la construction aéronautique et de l'automobile.

A condition de le produire de manière durable, d’éviter le gaspillage et de décupler son recyclage. Parce qu’il est fait de pétrole —et que son remplacement massif par des biomolécules viendrait probablement en compétition avec l’alimentation—, le plastique n’échappera pas à l’inévitable baisse de production d’hydrocarbures et à la hausse de leurs cours quand le fameux «pic pétrolier» aura été franchi.


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photo de Denis Darzacq sur la consommation en hyper

Découverte d'un champignon mangeur de plastique

Le 13/04/2012 - Des étudiants américains ont découvert un champignon de la forêt amazonienne qui peut casser des chaînes de polyuréthane contenu dans le plastique. Alors que le plastique a envahi la planète et les océans, ce champignon est prometteur : le Pestalotiopsis microspora, c'est son petit nom, se nourrit du polyuréthane, un polymère très utilisé dans la fabrication de mousses de plastique, d'adhésifs et de peintures, permettant du coup d'acélérer considérablement son recyclage.

De plus, il est efficace dans des milieux privés d'oxygène, comme les stations d'épuration ou les décharges publiques, où les plastiques sont généralement enfouis sous terre.

La mise en oeuvre de ces recherches pourrait prendre encore une vingtaine d'années, mais les perspectives font rêver les cheurcheurs. IBernard Henrissat, directeur de recherche au CNRS, à l'université d'Aix-Marseille explique : «C'est une découverte à première vue extraordinaire». Il souligne notamment que la caractéristique principale du Pestalotiopsis microspora est qu'il est «autonome» contrairement aux propriétés d'autres champignons utilisés pour réduire le temps de décomposition du plastique".


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