Charbon
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Le charbon
Le charbon est une énergie fossile. Il en existe des réserves pour plus de 150 ans à l’échelle du monde, pour plus de 200 ans dans bien des pays. Qualité supplémentaire, le charbon n’est pas concentré dans quelques zones comme l’est le pétrole, mais est à peu bien réparti équitablement sur tout le globe.
En trente ans, la production mondiale de houille a doublé et ce n’est pas fini. Inconvénient : la combustion du charbon émet 35% de gaz carbonique en plus que le pétrole, 72% de plus que le gaz naturel. Les carburants liquides à base de charbon qui pourraient remplacer l’essence ont un rendement très faible. Basculer du tout pétrole au charbon serait une catastrophe climatique alors que la concentration de C02 dans l’atmosphère a augmenté d’environ 36% depuis deux siècles du fait des activités humaines.
La ressource d’énergie la plus abondante, hormis bien sûr les énergies naturelles renouvelables, est le charbon dont il existe des réserves pour plus de 150 ans à l’échelle du monde, pour plus de 200 ans dans bien des pays. Qualité supplémentaire, le charbon n’est pas concentré dans quelques zones comme l’est le pétrole, mais est à peu bien réparti équitablement sur tout le globe.
Le charbon, une ressource inépuisable ?
En trente ans, la production mondiale de houille a doublé et ce n’est pas fini contrairement au pétrole dont on estime qu’il reste entre 40 à 60 ans de réserves si la consommation reste au niveau actuel (25 ans si la consommation croît de 2% par an). Le pic de consommation et production de pétrole (le « peak oil ») devrait survenir autour de 2015.
Le C02 issus des énergies fossiles représente 80% des émissions humaines de C02, surtout pour la production d’électricité (33%), l’industrie (25%) et les transports (24%). La consommation de charbon a plus que doublé en 30 ans et devrait continuer à augmenter de 1,8% par an et passer de 2 772 millions de tep à 4 441 M tep en 2030 (+30%). 75% de la production mondiale de charbon sont transformés en électricité dans des centrale thermique pour 500 g. environ par kW/h d’électricité. Le charbon représente déjà la 2ème source d’énergie primaire (Pétrole: 34,3% ; Charbon : 25,1 %)
Le futur règne du charbon : une très mauvaise nouvelle pour l’atmosphère.
Le charbon est disponible et incontournable mais sa combustion du charbon émet 35% de gaz carbonique en plus que le pétrole, 72% de plus que le gaz naturel.. Les carburants liquides à base de charbon qui pourraient remplacer l’essence à l'avenir ont un rendement très faible. Basculer du tout pétrole au charbon serait une catastrophe climatique alors que la concentration de C02 dans l’atmosphère a augmenté d’environ 36% depuis deux siècles du fait des activités humaines.
Charbon : baisse de la demande
L’extraction de charbon s’est arrêtée définitivement en France en avril 2004, avec la fermeture du dernier puits du bassin lorrain. En 2008, les produits de récupération continuent d’être exploités grâce à la valorisation des terrils du Nord-Pas-de-Calais et des schlamms dans la Lorraine. Ces produits font l’objet d’une utilisation dans les centrales thermiques de la SNET. En 2008, leurs livraisons pour le compte des centrales ont atteint 112 ktep, soit une baisse d’environ 35 % par rapport à 2007.
Après une forte baisse des stocks en 2007 (1,3 Mt), l’année 2008 connaît un important mouvement de stockage : + 2,3 Mt pour l’ensemble des produits charbonniers, portant le niveau des stocks à 7,5 Mt. Ce mouvement touche principalement le charbon vapeur destiné aux centrales électriques, dont l’autonomie au rythme actuel de la consommation atteint sept mois et demi en 2008, soit environ trois mois de plus qu’en 2007.
Les importations de combustibles minéraux solides (CMS) s’élèvent à 22,8 millions de tonnes (Mt), soit une forte progression d’environ 13 % par rapport à 2007. La houille, principal produit importé avec une part de marché d’environ 93 %, totalise 21,3 Mt (principalement du charbon vapeur destiné à la production d’électricité), soit une hausse de 12,3 %. Mesurées en million de tonnes équivalent pétrole (Mtep), les importations de CMS s’élevaient en 2008 à 14,2 Mtep, contre 12,6 Mtep un an auparavant, soit un bond de + 12,7 %. Tous produits confondus, l’Australie (26 %) est le premier fournisseur de la France, suivie des États-Unis, dont la part double, passant de 9 % à 18 %, de l’Afrique du Sud (15 %) et de la Colombie (9 %)
Le charbon chinois
La Chine est à la recherche de toujours plus d'énergie et tente de faire main basse sur toutes les compagnies minières possible dans le monde entier (et pas que de charbon d'ailleurs)
Mais sur le marché intérieur également la bataille fait rage pour la maîtrise des ressources, entre les mines privées et le eexploitations publiques. YUn dispositif règlementaire laxiste et des profits faciles ont donné naissance à un secteur charbonnier connu pour sa pollution, ses patrons corrompus, ses exploitations minières dangereuses. Ces défauts servent maintenant d'alibis à la nationalisation des mines privées par le parti communiste. Au cours des 3 dernières années, les Autorités chinoises ont divisé par 2 le nombre de mines en exploitation, sourtout en fermant des mines privées. Il en reste aujourd'hui environ 13 000 au total.
La crise é&conomique récente a accéléré ce processus et les Pouvoirs publics profitent d'une demande déclinante pour le charbon pouor racheter ouu fermer les autres sociétés minières privées. Les nouvelles dispositions légales rendent également plus difficile le renouvellement par les mines de leur licence d'exploitation et imposent des contraintes plus fortes en terme de sécurité ou de qualité du matériel minieer.
La réalité est que sous le prétexte de promouvoir une secteur minier débarassé de ses acteurs les moins bons et les plus faibles, les dirigeants chinois ont eu peur de se trouver face à un secteur minier qui serait devenu trop grand pour être contrôlé. L'objectif est de disposer d'un secteur plublic plus obéissant et plus apte à recevoir l'argent public.
Cette politique de reprise de contrôle a également eu lieu dans les secteurs de l'acier, de l'aviation et du raffinage. Il y a eu un cas en 2008, om un gouvernement provincial a racheté à un magnat local sa mine de charbon pour une fraction de sa valeur de marché, ce qui a été interprété localement comme le fait que le mangnat minier était devenu trop important aux yeux des Autorités. Cela est conforme à la politique chinoise de continuer à fortifier son secteur public à partir du secteur privé. "Il ne s'agit pas seulement d'une vision économique mais idéologique" comme le confirme Xua yeliang, un professeur d'économie à l'Université de Pékin. "Il s'agit de construire des champions nationaux" détenus par l'Etat chinois. Ces champions miniers sont supposés pouvoir se mesurer, sur le marché mondial, à des pointures comme Peabody Energy, Rio Tinot ou encore Arch Coal, les leaders mondiaux. Mais l'état du secteur du charbon en Chine est encore trop morcelé pour être réellement compétitif : Shensua, la plus grande mine de Charbon de Chine ne produit que 10% des 3 milliards de tonnes de Charbon consommé en Chine en 2009.
De plus, ce n'est pas parce que les mines chinoises sont à nouveau de plus en plus publiques que la corruption disparaît pour autant. En avril 2010, dans la province du Shanxi, le gouvernement à condamné un dirigeant de mine locale à 20 ans de prison pour avoir détourné suffisamment d'argent pour s'acheter 35 apparteemtns à Pékin. Coomme quoi, pour les entrepreneurs privés chinois, l'immobilier semble plus prometteur que le charbon....
Voir aussi
Charbon Pétrole Gaz à effet de serre Peak_Oil Energies fossiles