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Livre numérique

Livre numérique

Un article de Encyclo-ecolo.com.

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Sommaire

Le livre numérique

Le marché du livre numérique, c'est moins de 1% des ventes de livres en France en 2010. D'un côté, la demande est très faible, de l'autre, l'offre de matériels innovants comme le Kindle d'Amazon et le iPad d'Apple font bouger le marché.

On pourrait penser que le livre numérique est une aubaine pour l'environnement grâche aux économies de papier qu'il engendre

Pourtant certains voient dans le livre numérique une mauvaise affaire car le livre numérique est avant tout un objet technologique dont la fabrication est gourmande en énergie et en métaux.

Livre numérique = La fin du papier  ?


Le saviez-vous ? il a fallu 125 millions d’arbres en 2008 pour fournir la consommation américaine de papier en 2008 selon Cleantech.

La fin du papier et de la déforestation grâce aux livres numériques ?

  • Le développement du livre électronique entrainera forcément une modification de (certaines) habitudes de lecture. Et il est donc légitime de penser que cela aura un impact notable sur la consommation de papier et plus généralement sur l'environnement

Selon une étude de CleanTech, après 1 année d’utilisation, le coût environnemental de fabrication d’une liseuse (autre nom du livre numérique) est « compensé». L'utilisation du livre numérique permet sur cette période  :

  • une économie de 168kg de CO² chaque année au-delà.
  • Cette valeur représente le coût environnemental de fabrication et de distribution de 22,5 livres :

« Les produits technologiques nécessitent l'extraction de minerais précieux comme le coltan, le lithium ou les terres rares pour accroître la durée de vie des batteries, augmenter leur rapidité ou pousser la miniaturisation à l'extrême. Or l'exploitation minière est une cause majeure de déforestation, et plus généralement de destruction des écosystèmes. » En République Démocratique du Congo, l'extraction du coltan (colombo-tantalite), utilisé dans la fabrication des condensateurs, alimente les conflits armés et entraîne une déforestation importante. Ces minerais rares sont à l'origine de tensions géopolitiques croissantes qui pourraient déboucher sur des guerres pour en contrôler l'accès[1].

Une faible consommation d'énergie à l'utilisation , mais un gouffre lors de la fabrication

Le livre électronique consommerait peu d'énergie à l'usage et serait donc écologique. C'est sans compter l' « effet rebond » : plus ce type de produit se généralise, plus le secteur pèse globalement sur la demande en électricité, malgré les faibles consommations de chacun. Surtout, la fabrication de ces objets est un gouffre énergétique : d'après le cabinet Carbone 4, il faudrait une quinzaine d'années d'utilisation pour amortir le bilan carbone d'un livre électronique[2]. Or, comme le précise Annelaure Wittmann, référente de la campagne « déchets » : « ces produits sont conçus pour être jetés au bout de quelques années, voire de quelques mois, pour justifier l'achat d'un nouveau produit toujours plus performant. Par exemple, la batterie de l'IPad n'est pas détachable : si l'alimentation électrique tombe en panne, le produit est bon pour la poubelle ! »

sources : planete-info.com, CleanTech, Planetoscope 1.Voir la réaction des Amis de la Terre Europe à propos de la Raw Materials Initiative de la Commission Européenne 2.Voir les résultats repris par le site GraphiLine (non disponibles directement sur le site de Carbone

: http://www.graphiline.com/article/12505/Un-eBook-engendrerait-250-fois-plus-de-CO2-qu-un-livre-papier

La question des DRM  : pas de marché d'occasion pour le livre numérique

  • Autre souci, fortement lié à la présence de DRM, les ebooks ne peuvent pas toujours se revendre, contrairement aux livres papier. Même pour une valeur dérisoire, ces derniers trouvent toujours acquéreur, quand l'ebook peut être associé à un seul et unique support de lecture, et devenir inutilisable par la suite

Le livre numérique est-il meilleur pour l'environnement que le livre classique en papier ?

Voici l'article de Cyrille dans le blog d'ecowizz.ch. (http://www.ecowizz.net/articles/2010/10/livres-et-journaux-quelle-solution-est-la-plus-ecologique-la-version-papier-ou-la-version-numerique/)


  • Les solutions de lecture numérique fleurissent chez les distributeurs de produits électroniques que ce soit pour lire des livres (Kindle d’Amazon ou le récent Fnacbook) ou pour lire des journaux avec l’emblématique Ipad. Mais remplacer un format papier par un format électronique, est-ce vraiment écologique ?

Le livre papier serait plus écologique que le livre numérique

En effet, selon une étude réalisée par la société Carbone 4 pour Hachette Livre, une tablette de lecture numérique (« liseuse ») dégage 250 fois plus de CO2 par an qu’un livre papier et il faudrait lire au moins 80 livres numériques par an pendant trois ans avec la même liseuse pour que l’impact d’un livre numérique soit égal à celui d’un livre papier. numerique-versus-papier.jpg

L’Ademe (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, France) confirme ces données dans ce petit film très ludique.

Le journal numérique serait plus écologique que le journal papier

  • Selon une étude du Centre for Sustainable Communications (Suède) datant de 2007 qui compare l’impact environnemental d’un journal papier et d’un journal numérique, lu, soit sur un ordinateur ou soit sur une tablette ; lire le journal sur une tablette ou éventuellement sur le web est plus écologique que lire un journal papier si le temps de lecture n’excède pas 10 minutes. Si le temps de lecture excède les 30 minutes, la solution la plus écologique demeure la tablette numérique et lire son journal sur un ordinateur aura le même impact environnemental qu’une lecture d’une version papier.

Mais selon cet institut, ces résultats doivent être nuancés car si le journal est téléchargé via un réseau UMTS (mobile), l’impact d’une lecture via une tablette pourrait être beaucoup plus élevé car la distribution de données par UMTS demanderait 5 fois plus d’énergie que la distribution par internet.


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