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Peintures et environnement

Peintures et environnement

Un article de Encyclo-ecolo.com.

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Sommaire

Les peintures et l'environnement

  • Beaucoup de peintures sont néfastes à l'environnement mais il existe des peintures naturelles, des peintures écologiques.


Les différentes sortes de peintures


La peinture Acrylique

Cette peinture à l’eau à base de résine d’acrylique s’utilise sur tout support sur mur comme sur plafond. Elle permet une grande vitesse de séchage, une large gamme de couleurs, une facilité d’application, un bon pouvoir couvrant sans odeur désagréable à la pose. Toutefois, cette peinture peut contenir de l’ammoniac et des cosolvants.

La peinture polyuréthane

Cette peinture à l’huile est à base de résine polyuréthane et s’utilise sur tout support. Elle assure une bonne résistance à l’humiditié et une bonne résistance physique. Toutefois, le séchage est long, l’odeur forte à la pose, et les solvants sont polluants et toxiques.

La peinture époxyde

Cette peinture à l’huile à base de résine époxyde s’utilise sur tout support à l’intérieur comme à l’extérieur. Elle offre une très grande résistance aux chocs physiques, bon un pouvoir couvrant, un nettoyage rapide et une résistance aux produits décapants.

Cependant, cette peinture est difficile à décaper, son odeur est forte à la pose, son séchage est long et peut se révéler toxique.

La peinture vinyle

Cette peinture à l’eau est à base de résine contenant de l’acétate de vinyle, et s’utilise sur le mur et le plafond. Cette peinture au bon pouvoir couvrant a la particularité de sécher rapidement, et d’offrir un aspect brillant. Toutefois, elle peut contenir des produits toxiques


Les peintures pour coques de bateau

  • Seul revêtement antifouling (peinture marine visant à empêcher la colonisation des coques par les organismes marins) présenté dans « Les Allées du Grenelle de la Mer » au Salon Nautique de Paris, SEAWAX fait figure de pionnier dans la recherche de solutions neutres pour l'environnement engagée par les industriels du nautisme. Sans biocide, solvant, Téflon® et silicone, ce revêtement innovant à base de composants d'origine naturelle s'avère aussi performant qu'un antifouling traditionnel. Au lieu de tuer les organismes marins, il utilise le principe d'anti-adhérence pour retarder leur colonisation. Mieux, il rend la coque autonettoyante dès que le navire dépasse 5 nœuds. Anticipant les nouvelles réglementations internationales qui interdiront, en 2014, la production des substances chimiques dites « préoccupantes » au profit d'alternatives plus sûres, SEAWAX voit s'ouvrir un marché mondial gigantesque (à lui seul, le marché français est estimé à plus de 925 000 bateaux de plaisance).

Une alternative neutre pour l'environnement et la santé

  • Chaque année, plus de 20 000 tonnes d'antifouling (peintures antisalissure) sont appliquées sur les carènes de navire. Ces revêtements ont pour objet d'éliminer le phénomène naturel et spontané de colonisation des coques par des organismes marins (bactéries, algues, bernacles, éponges, vers marins, etc.). 1 à 2 centimètres de salissures réduit la vitesse de propulsion d'environ 15 %, et augmente de 20, 30% voire 50% la consommation de carburant. Sans répulsif, les organismes marins détériorent progressivement la coque (qu'elle soit en bois, métal ou polyester), sans compter les risques de « transport clandestin » d'espèces d'une mer à l'autre, perturbant la biodiversité locale. Pour éviter ce phénomène, de nombreuses « solutions » reposent sur la libération de biocides à base d'oxydes cuivreux, toxiques pour l'environnement et la santé ou sur le caractère anti-adhérent du silicone ou du Téflon®. Encouragée par de nouvelles réglementations internationales, la société française SEAWAX MARINE COATINGS a conçu un revêtement de nouvelle génération totalement neutre à base de composants naturels se substituant au silicone, Téflon® et aux biocides interdits dès 2014.

Salué par une nomination au DAME Award 2009 au METS d'Amsterdam, son principe repose sur une pellicule anti-adhérente rendant impossible l'accrochage stable et durable de micro-organismes. Plus étonnant, cette pellicule s'auto-nettoie lorsque le navire atteint une vitesse de 5 nœuds (environ 9 kms/h). Grâce à cette nouvelle approche, le carénage, habituellement une corvée annuelle pour les propriétaires de bateaux, consiste désormais en un simple essuyage à l'éponge.

Une réglementation soucieuse de l'environnement

  • Ce révélant gravement et durablement toxique pour l'homme et l'environnement, les biocides dérivés du plomb, de l'arsenic, du mercure ou de l'étain dont le « tristement célèbre » tributylétain (TBT) interdit depuis janvier 2003 par la communauté internationale. Depuis, les solutions de substitution moins impactantes type biocides cuivreux ou zingués occupent le marché mais leurs conséquences réelles sur la faune et la flore marine préoccupent toujours les autorités. Des oxydes cuivreux (dont les effets sont encore mal connus à grande échelle) sont retrouvés à forte dose à la base de la chaine alimentaire (coquillages et poissons) ou dans les boues des ports. Aussi, dans le cadre de la réglementation REACH (enRegistrement, Evaluation et Autorisation des substances CHimiques), la Commission Européenne oblige depuis 2007 fabricants et importateurs, à identifier, répertorier et préenregistrer l'ensemble des molécules utilisées. Ce catalogue permettra d'interdire dès mai 2014, partout en Europe, la production et la commercialisation de substances chimiques dites « préoccupantes » au profit d'alternatives plus sûres. Cette échéance a donné le départ d'une véritable course dans la recherche de procédés répondant à ces nouvelles normes. Parmi les pistes explorées (ultrasons, bio-mimétisme, etc.), SEAWAX est né d'une plongée et de l'observation d'épaves de bâtiments militaires coulés depuis plusieurs dizaines d'années mais présentant des endroits très particuliers dépourvus de micro-organismes. Ce phénomène étudié, reproduit en labo, testé en milieu naturel pendant plusieurs années, puis industrialisé, est commercialisé depuis septembre dernier.

Un marché mondial gigantesque Cette nouvelle réglementation va transformer les usages des possesseurs de bateaux à moteur et voiliers de toute l'Europe. A lui seul, le marché français est estimé à plus de 925 000 bateaux de plaisance dont une grande majorité est carénée chaque année. Sans compter les flottes de la marine marchande, de pêche et l'ensemble des infrastructures portuaires (quais, cales, bouées, etc.). Une économie entière revoit actuellement ses habitudes de consommation. Porteur, ce marché en pleine refonte est dynamisé par les politiques d'encouragement au respect de l'environnement, à la compétitivité, à l'innovation et la libre circulation des substances au sein du marché intérieur.


[modifier] sur les peintures et les peintures naturelles

[ Composés organiques volatils (COV) ] Peintures naturelles

[modifier] A lire également sur les peintures

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