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Fait maison

Fait maison

Un article de Encyclo-ecolo.com.


Sommaire

La Fait maison

  • Le FAIT MAISON, ou réalisé soi-même, fait à la main, est un concept qui découle de la [ Nouvelle consommation ] et au coeur de l'économie circulaire et de l'upcycling.
  • Le fait maison concerne tout autant l'univers du bricolage et de la décoration, que de la cuisine, que des produits de beauté ou des loisirs créatifs. Les adeptes du Fait maison de leurs mains que ce soit du bricolage, cuisine, customisation, couture, décoration...

Pour le plaisir, pour privilégier le Made In France, pour faire des économies, voir en faire une source de revenus...

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Les avantages du fait maison

Le fait maison ou la joie du DIY se retrouvent dans le sentiment de satisfaction à réaliser par soi-même mais aussi dans celui de réaliser des économies de budget, le fait maison étant souvent plus économique que son équivalent commerciale.

  • [Comment réaliser un pain bio sans machine à pain et sans pétrissage ? Comment fabriquer son pain bio sans machine à pain ?]


Les Français et le fait maison


  • 2 français sur 3 pratiquent le Do It Yourself. Les Français sont de plus en plus adeptes du système D selon les résultats du sondage sur la « La 2ème vie créative des Français » mené par OpinionWay pour le Salon Créations & savoir-faire, commenté par le sociologue Ronan Chastelier.

Ainsi , les deux tiers de la population mènent une «deuxième vie créative» où bricolage, cuisine ou encore customisation ont la part belle. Le Do It Yourself a la cote . On assiste à une évolution des habitudes et comportements en matière de fait main. Les Français femmes comme hommes, toutes régions et catégories socio professionnelles confondues ,

  • créent pour le plaisir de faire soi même,
  • de posséder une pièce unique
  • pour des raisons économiques (payer moins cher, source de revenus ou système D...) car le DIY c’est aussi un remède anti crise
  • Etude Opinionway / Salon Créations & savoir faire réalisée selon la méthode des quotas du 18 au 19 Septembre 2013 auprès d’un échantillon de 1057 personnes représentatif

80% des femmes adeptes du fait maison

Selon une autre étude, 8 femmes sur 10 créent, customisent, fabriquent, cuisinent, bricolent.. selon une étude Opinionway publiée en juillet 2014, le Do It Yourself / fait maison pénètre la plupart des foyers français. Bien plus qu’une simple tendance, le faire soi-même est devenu un mode de vie, revendiqué.


75 % des françaises pratiquent le Do It Yourself et ce pour diverses raisons :

- gagner en confiance en soi (26%), - partager/transmettre leur savoir-faire (17%) - redevenir actrices de leur vie (14%)…

Il existe en 2014 en France plus de 553 000 blogs dédiés au fait maison…

- 46% des françaises déclarent avoir commencé le faire soi-même enfants ou adolescentes, et 15% quand elles étaient étudiantes. Pour ces férues de bricolage et de couture qui s’adonnent à cege ac-vité plaisir depuis des années, le DIY se pra-que aussi bien en famille (72%) que seules (61%).

- 14% des françaises ont démarré le DIY à l’occasion d’un événement : pour 8% d’entre elles, c’était à la naissance de leur premier enfant, pour 6% à l’occasion de leur mariage ou de leur installa-on en couple. Parmi ces Do It Makeuses, les Françaises de 25 à 50 ans sont les plus nombreuses.


- Pour 77% des françaises, le DIY se pra-que seule. Véritable terrain d’expression, le faire soi-même permet de passer un bon moment (41%) et de faire une pause (20%).

- Parmi les françaises qui es-ment que faire soi-même c’est passer un bon moment et se faire plaisir, plus de 70% le considèrent comme une actvité de partage avec leurs proches (famille et enfants). L’occasion de -sser des liens, de renouer avec des plaisirs simples et de se réapproprier des savoir-faire familiaux.

- 30% des Do It Makeuses en ont assez de l’hyper consomma-on, sont lasses de la grande distribu-on et des produits fabriqués à la chaîne. Elles optent pour le home made et créent des pièces uniques, qui leur ressemblent! Le « fait main », plutôt que le « fait loin »

- 26% des françaises pra-quent le DIY parce que cela renforce leur confiance en elles. Elles se sentent épanouies et valorisées par leurs créa-ons et le DIY dope leur es-me d’elles-mêmes.

- 17% des françaises apprécient le DIY pour le partage des connaissances et du savoir-faire. Notamment pour les plus de 50 ans (40%) qui parlent d’un besoin de transmission, d’une envie profonde de partager ce qu’elles savent faire.

- Pour 14% des françaises, le DIY permet de redevenir actrices de leur vie. « En créant plutôt qu’en achetant, les françaises se posent en véritables consomm’actrices. Il y a une véritable transformaEon de la société et les c


Les Français créent pour offrir, pour améliorer leur quotidien, pour chouchouter leurs enfants, pour embellir leur maisonou encore personnaliser leur dressing ... Leurs habitudes sont en pleine évolution : le fait maision est devenu le véritable reflet de la vie créative des Français

du bricolage, de la cuisine, de l’upcycling, de la couture...

. Selon l’analyse du Sociologue Ronan Chastellier “l y aurait d’une certaine manière la première vie subie : uniforme, répétitive parfois pesante, créant littéralement les conditions d’une 2 ème vie plus créative où l’on « libèrerait sa puissance d’envol ». Cette envie de création, cette « supplémentarité » créative recherchée peut s’interpréter comme l’arrachement à des habitudes.

C’est aussi un retour sur soi, d’expérience intensifiée de soi même où l’on cherche à résister à l’uniformisation, comme si à un moment avec cette possibilité créative, on se réveillait d’un sommeil, d’une forme d’hypnose qui n’est pas nous. En créant, on affirme sa vitalité, c’est une forme de résistance


Le fait maison, c'est quoi ?

On parle beaucoup de la passivité, de l’interpassivité contemporaine où l’on serait en fait actif au travers d’autres etc..., avec la création, le «Do It Yourself», on retrouverait une forme de participation réelle . Au fond, cette envie créative, c’est une affirmation de la vie, c’est réclamer des droits d’auteur sur sa propre vie. Loin d’être considéré comme un passe temps dérisoire, le «do it yourself» s’apparente à une forme de régénération, d’accomplissement de soi, voire de liberté retrouvée. Qu’il s’agisse de brico, déco, de cuisine, de scrapbooking... «On a tous en nous des plantations et des jardins inconnus». Sans parler de «zapping » créatif, il y a un besoin de variété, de nouveauté, de jeu qui sont en fait une caractéristique du vivant à l’opposé de l’inertie car à un certain moment, on a besoin d’exprimer cette vitalité /créativité qui nous habite . ”

Aujourd’hui le Do It Yourself c’est QUOI ?

  • du bricolage : Une pratique de masse chez les adeptes de DIY , dont une forte proportion de CSP+.

Ronan Chastellier : 66% s’adonnent à la réparation et au bricolage, une forme de pragmatisme car il serait dommage de ne pas, dans cette période, faire « fructifier » son talent. ”

  • de la cuisine créative : les passionnés de DIY aiment tester de nouvelles recettes ou jouer avec les saveurs,

plus particulièrement les 25 34 ans : 43 % pratiquent la cuisine créative. Depuis quelque temps la cuisine propose une vraie rupture avec le temps du travail. Cette cuisine qui possédait un double statut corvée / plaisir, balance aujourd’hui du côté du loisir avec un aspect de «jouissance » créative, d’interactivité ludique , de jeu avec les ingrédients et de mélanges audacieux. ”

  • de la rénovation / deuxième vie à un objet : les amateurs de DIY recyclent et détournent, surtout la jeune génération.

Aujourd’hui on pratique le «Do It Green» : on rénove, upcyle, transforme, part de la récup’ pour créer. Preuve en est, le succès d’Eléonore Déco, qui a inventé les «Café Déco» pour apprendre des nouvelles techniques et présenter du matériel dernier cri aux particuliers. Rénover autour d’un café , quelle bonne idée ! R.C. 37% considèrent que recycler, rénover c’est créer . Le recyclage acquiert donc ses lettres de noblesse. L’idée, ce n’est plus seulement le passage de rien à quelque chose, ou de faire émerger le radicalement nouveau. Créer devient «faire avec», la création ne consistant pas toujours à incarner une idée nouvelle, mais aussi à inventer une heureuse forme de mariage entre plusieurs types d’objets déjà existants, développer de possibles continuités avec ces derniers,


  • de la couture / création vestimentaire : les passionnés de DIY cousent, confectionnent et habillent

, dont une importante majorité de femmes (52% ). 90 exposan ts spécialisés dans la couture et la création de vêtements exposeront sur le salon . Parmi eux Aime comme Marie, Deer and Doe, Georges et Rosalie o u encore HER Little World . R.C.

33% semblent vouloir absolument déconnecter au travers de hobby très ciblés tels que la couture, les travaux du fil ou encore la création de tenues vestimentaires . ”  de la personnalisation / customisation : les adeptes de DIY créent du sur mesure, apportent leur touche d’originalité, notamment à Paris (30%) . La customisation est un phénomène en vogue

. Les marques de mode offrent de plus en plus la possibilité de personnaliser ses achats. Les femmes consultent désormais les pages custo ou DIY des supports féminins (papier ou online) pour apprendre à faire leur hairband ou personnaliser leurs chaussures. Preuve que ce qui était considéré comme ouvrage de dames il y a quelques an nées, est tendance aujourd’hui !

  • 22% sont pour la customisation et la personnalisation qui acquiert le statut de genre à part entière : réenchantement de la réalité, transmutation d’un objet ordinaire... On peut apposer l’emprunte du créateur sur n’importe quel support.
Il y a une forme de maniérisme contemporain à s’engager dans un jeu virtuose et sophistiqué pour couvrir n’importe quel surface. Goût des

merveilles, surcharges décoratives, surprises visuelles en tout genre, on retrouve partout l’esthétique maniériste. Aujourd’hui dans un processus d’appropriation et de recyclage généralisé des idées, le customizing est érigé en forme d’art.”


  • Désormais, il y aurait le temps du travail et celui du «Do It Yourself » Que ce soit après le travail (56% des adeptes de DIY), le weekend ou pendant les vacances , toutes

ces activités apportent du plaisir.

  • Pour un Français sur 5, c’est tous les jours. 34% sont des créateurs occasionnels et 43% sont des créateurs du week end, l’espace de réserve pour la création étant là!”


Le fait maison, une pratique motivée par des besoins créatifs mais aussi économiques

Les motivations du faire soi même sont diverses mais la plus importante, après le plaisir est le souci de payer moins cher (60%), apporter un caractère original et non standardisé à une création (39%) , détourner l’usage d’un objet (18%) , privilégier le made in France (16%) comme un gage de qualité et de savoir faire (pratique tendance plébiscitée sur le salon) , connaître l’histoire d’un produit (9%) .

  • Et

68% des amateurs de DIY préfèrent faire eux mêmes qu’acheter du neuf pour le plaisir de créer ! Les visiteurs viennent sur le salon pour se procurer du matériel disponible nulle part ailleurs et ce dans le but de faire des économies via leurs créations. Mais tous les achats permettent d’économiser sur tout

Le fait maison et le mouvement "makers"

A l’heure de la production standardisée et globalisée, reste-t-il encore un espace pour une nouvelle forme d’artisanat ? Le modèle de l’innovation distribuée qu’a apporté le numérique peut-il s’appliquer au monde réel, comme le suggérait Chris Anderson dans Makers ?

Le nouvel écosystème du matériel électronique

Pourquoi en est-on arrivé là ? Pourquoi est-il désormais si facile de proposer des produits électroniques à la vente ? D’abord, parce qu’il est devenu plus facile de créer. Arduino et les services d’impression 3D comme Shapeways ont rendu le passage du prototype au produit plus facile. Le financement participatif a injecté de l’argent dans ces projets qui en ont besoin pour lancer leur production, permettant d’accélérer le passage du prototype à la fabrication et de valider la présence d’une demande.

Ce nouvel écosystème produit également de nouveaux distributeurs. Jusqu’à présent, le modèle de distribution de l’électronique grand public était celui d’achat d’énormes quantités avant les fêtes de fin d’années. Désormais, les modèles qui passent par l’internet sont plus adaptés aux objets de niches et aux faibles volumes, à l’image de Grand Street, qui ne propose qu’une dizaine d’objets à la vente simultanément et uniquement dans la limite des stocks disponibles.

D’autres acteurs sont venus s’installer dans ce nouvel écosystème, comme les accélérateurs de fabrication matérielle, à l’image de Haxlr8r… Ce type de structure accueille vos idées de produit et, en 3 mois, vous amène à les construire dans toutes ses dimensions technique, logicielle, marketing… jusqu’à la porte de l’industrialisation. Du fait de l’expérience acquise, Haxlr8r, cofondé par le français Cyril Ebersweiler, présent à San Francisco et Shenzhen, a beaucoup de succès avec les produits qu’il lance sur Kickstarter, confie Olivier Mével.

Au final, c’est tout un écosystème qui s’est mis en place, tant et si bien qu’on parle de la longue traîne du matériel (Long Tail Hardware faisant référence à longue traîne de la distribution de produits) pour évoquer l’explosion des objets électroniques ou encore de Hardware renaissance.

Pour produire un blockbuster “matériel”, le plus souvent on le fabrique en masse dans des usines en Chine. Cela demande beaucoup d’investissements, des logistiques d’importation et de distribution assez lourdes… Certes, le coût unitaire est imbattable, mais cela ne fonctionne vraiment que si vous construisez au moins 30 à 100 000 pièces, explique Mével. A l’autre bout du spectre de la fabrication, il y a le monde du DIY, des makers, tels qu’on le voit sur Make Magazine ou Instructables. “Mais bien souvent, ceux qui savent construire des objets électroniques, le font pour construire leurs propres objets, pas nécessairement pour les vendre”, rappelle Olivier Mével. Et entre les deux, il y a tout un espace de production où il faut apprendre à fabriquer des produits électroniques en petites quantités, “ce qui n’est pas si simple…” L’innovation dans le monde de la production, du matériel, de l’industrie, des “atomes” peut-elle fonctionner de manière aussi ouverte, décentralisée et agile qu’elle le fait parfois dans le monde du logiciel  ?

“Le mouvement maker n’est pas nouveau. Les hommes créent et fabriquent des choses depuis l’âge de pierre. Ce qui est nouveau, ce sont les outils et la possibilité qu’ils offrent de passer à l’échelle”.

Les gens ne veulent plus des choses à “taille unique” comme le propose la fabrication en grande série, estime peut-être un peu rapidement Tanya Menendez, ils veulent créer des solutions individualisées. Le mouvement DIY (Do it yourself, fais-le toi-même) permet aux individus d’être au service des besoins de chacun, ce qui permet de s’adapter aux besoins spécifiques de communautés entières qui les encouragent en retour, à la manière des communautés innovantes que décrit von Hippel. Les plateformes et événements dédiés comme les sites de financement participatifs à la Kickstarter ou les nouvelles foires artisanales comme les Maker Faire permettent de soutenir ces projets à la fois financièrement et socialement et de rendre cet écosystème interconnecté toujours plus accessible.

Mettre en relation concepteurs et fabricants

Mais Tanya est plus intéressante encore quand elle évoque le succès de certains projets qui sont passés par Maker’s Row. C’est le cas de Black & Denim, lancé par Roberto Torres, un projet visant à relancer la production textile à Tampa, en Floride. Choisir de produire toute leur gamme de vêtements aux Etats-Unis leur a permis de pouvoir jouer du label “Made in America” explique Torres sur le blog de Marker’s Row et le catalogue de Maker’s Row leur a permis de trouver les fournisseurs qu’ils cherchaient avec difficulté. Tanya évoque encore une danseuse qui a créé une gamme de vêtements pour danseurs. “C’est parce qu’ils connaissent leurs cibles, leurs clients, que de nouveaux concepteurs peuvent créer des solutions adaptées”. Reste qu’il n’est pas si évident visiblement pour les fournisseurs de répondre à ces nouvelles demandes, qui supposent de trouver des solutions adaptées, de produire en petites quantités… Et Tanya d’évoquer SJ Manufacturing, une société textile qui longtemps n’a travaillé qu’avec de très grandes marques, ou Baikal, un fabricant de sac implanté à Manhattan par exemple, qui sont devenues capables de fabriquer des prototypes et des petites séries pour s’adapter à ces nouveaux marchés. Car c’est certainement là la difficulté principale que rencontrent les nouveaux artisans : trouver des fournisseurs qui seront capables de travailler avec eux !

Olivier Mével qui succédait à Tanya sur la scène de Lift, ne disait pas autre chose. Olivier Mével (@omevel) est le fondateur d’une des premières web agencies françaises, avant de confonder Violet, de créer la lampe Dal (qui n’a été produite qu’à 50 exemplaires), puis le lapin Nabaztag (qui lui a été produit à 150 000 exemplaires). Depuis 2009, il est à la tête de 23deEnero, une petite entreprise qui conçoit des objets connectés pour des grands groupes, ainsi que ses propres objets à l’image des ReaDIYmate, ces kits de robots de papiers personnalisables et connectés.

source : internetactu.net/2013/10/24/vers-un-nouvel-ecosysteme-artisanal/


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