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Gaspillage alimentaire

Gaspillage alimentaire

Un article de Encyclo-ecolo.com.

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Une étude réalisée par la SOFRES d'avril 2012 sur le gaspillage alimentaie montre que, les Français sont conscients du phénomène (54 % des Français estiment qu’il est très important de réduire le gaspillage alimentaire, ce qui représente la priorité n°2 après le gaspillage de l’eau), mais ils estiment ne pas contribuer eux-mêmes à ce gaspillage, ou tout au moins, moins que les autres.
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Autre enseignement de l’étude : le gaspillage alimentaire semble principalement dû à une mauvaise gestion du réfrigérateur.
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* 94 % des Français vérifient les dates limite de consommation et veillent à respecter la chaîne du froid,
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* 89 % congèlent les restes, 87 % les cuisinent, 86 % utilisent des boîtes hermétiques,
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* 55 % des Français jettent des produits parce qu’ils sont périmés.
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Cette étude réalisée par la SOFRES met en exergue le fait que, bien que conscients du phénomène (54 % des Français estiment qu’il est très important de réduire le gaspillage alimentaire, ce qui représente la priorité n°2 après le gaspillage de l’eau), les Français n’ont pas le sentiment de contribuer eux-mêmes à ce gaspillage, ou tout au moins, moins que les autres.
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Les produits les plus jetés sont à l’évidence ceux qui se conservent le moins : 31 % des Français déclarent jeter des restes de repas et plats non terminés au moins une fois par mois, 21 % jettent des fruits et 19 % des légumes.
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Autre enseignement de l’étude : le gaspillage alimentaire semble principalement dû à une mauvaise gestion du réfrigérateur. En effet si 94 % des Français vérifient les dates limite de consommation et veillent à respecter la chaîne du froid, 89 % congèlent les restes, 87 % les cuisinent, 86 % utilisent des boîtes hermétiques, 55 % des Français jettent des produits parce qu’ils sont périmés.
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Les produits les plus jetés sont à l’évidence ceux qui se conservent le moins : 31 % des Français déclarent jeter des restes de repas et plats non terminés au moins une fois par mois, 21 % jettent des fruits et 19 % des légumes.
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Study conducted on a representative sample of 820 individuals surveyed online on a panel of Internet users from 6 to 13 April 2012. TNS Sofres
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Lire la suite http://www.fondation-louisbonduelle.org/france/fr/professionnels-de-sante/resumes-d-articles-scientifiques/les-francais-et-le-gaspillage-alimentaire.html#ixzz2FKluJqQ5
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Version du 17 décembre 2012 à 18:14


Sommaire

Le Gaspillage alimentaire


gaspillage-alimentaire.jpg

Le gaspillage alimentaire est une des grande préoccupation mondiale avec des impacts sur l’environnement, mais aussi économiques, éthiques, sécuritaires et sociaux. En France, le gaspillage alimentaire est estimé à 20 KG/an/pers.


L’analyse menée en 2011 par la FAO estime que la quantité de gaspillage alimentaire dans le monde s’élève à 1,3 milliard de tonnes par an, soit environ un tiers de la production totale de denrées alimentaires destinée à la consommation humaine, tandis qu’une autre étude (Smil, 2010) indique que 43% seulement des produits cultivés mondialement dans un but alimentaire sont directement consommés par les humains.



Le BCFN propose une différentiation entre :

- « Food losses » (pertes alimentaires), c’est-à-dire les pertes qui se produisent en amont de la chaîne alimentaire, principalement pendant les phases de semis, culture, récolte, traitement, stockage et première transformation agricole ;

- « Food waste » (gaspillage alimentaire), c’est-à-dire les déchets survenant au cours de la transformation industrielle, la distribution et la consommation finale.

Concernant les déchets domestiques uniquement, l’utilisation de diverses sources statistiques nationales indique que chaque personne gaspille, en moyenne, par an: 110 kg de nourriture comestible aux États-Unis, 108 en Italie, 99 en France, 82 en Allemagne et 72 en Suède.

En revanche, dans les pays en développement, le gaspillage alimentaire se traduit principalement par des pertes en amont de la chaîne d’approvisionnement, précisément.

Comment enrayer un phénomène qui se révèle systémique de nature? Le BCFN, dans son rapport « Gaspillage alimentaire: causes, impacts et propositions » identifie certaines voies pouvant être empruntées par l’information et l’éducation nutritionnelle et par une implication des gouvernements et des institutions, des producteurs et des distributeurs de la chaîne alimentaire.



Le Gaspillage des aliments en France


Les Français gaspillent beaucoup trop


Voila une donnée qui fait froid dans le dos, lorsque l'on sait que des milliers de personnes dans le monde ne mangent pas à leur faim.

En France, chaque habitant jetterait vingt kilos d'aliments chaque année, ce qui représente 1.2 million de tonnes de nourriture qui finissent à la benne.

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Parmi les aliments jetés, près de deux tiers concernent les fruits et légumes abîmés, les restes de repas et les aliments non consommés, tandis qu'un tiers concerne des produits emballés. Une abbération totale pour France Nature Environnement dont le porte-parole Benoit Hartmann a expliqué à l'AFP : "50% de ce que l'on cultive est jeté dans le monde, cela veut dire, en simplifiant, 50% de l'utilisation des pesticides et de l'irrigation faite en vain, un gaspillage alimentaire qui coûte très cher à l'environnement".


  • La perte alimentaire représente l’équivalent de ce qui produit une surface agricole de 310 mètres carrés par an et par habitant. Ce qui représente une consommation de 4,3 kilos d’engrais et de 27 m3 d’eau en pure perte.
  • Autrement dit, ce sont 614 kilocalories qui sont gaspillées chaque jour pour chaque habitant de la planète. C’est énorme !
  • Les fruits et légumes ainsi que les racines et tubercules ont le taux de gaspillage le plus élevé
  • 600 kilocalories sont gaspillées par personne chaque jour dans le monde, soit 25% de l’apport calorique nécessaire quotidiennement à un être humain
  • Dans les pays développés, chaque personne gaspille plus de 110 kg de nourriture par an contre environ 10 kg, dans les pays émergents.



De plus, il ne faut pas perdre de vue, que chaque kilo de déchet doit ensuite être transporté et traité pour être détruit, une forte dépense d'énergie et beaucoup d'émissions de CO2.



Une étude réalisée par la SOFRES d'avril 2012 sur le gaspillage alimentaie montre que, les Français sont conscients du phénomène (54 % des Français estiment qu’il est très important de réduire le gaspillage alimentaire, ce qui représente la priorité n°2 après le gaspillage de l’eau), mais ils estiment ne pas contribuer eux-mêmes à ce gaspillage, ou tout au moins, moins que les autres.

Autre enseignement de l’étude : le gaspillage alimentaire semble principalement dû à une mauvaise gestion du réfrigérateur.

  • 94 % des Français vérifient les dates limite de consommation et veillent à respecter la chaîne du froid,
  • 89 % congèlent les restes, 87 % les cuisinent, 86 % utilisent des boîtes hermétiques,
  • 55 % des Français jettent des produits parce qu’ils sont périmés.

Les produits les plus jetés sont à l’évidence ceux qui se conservent le moins : 31 % des Français déclarent jeter des restes de repas et plats non terminés au moins une fois par mois, 21 % jettent des fruits et 19 % des légumes.



Gaspillage alimentaire : France Nature Environnement lance une grande opération de coaching

21 mai 2012 - La boite de lardons cachée au fond du frigo, la viande que nous n’avons pas eu l’occasion de cuisiner ou les yaourts qui n’ont pas eu le temps d’être tous mangés avant leur date limite de consommation (DLC)... Chaque année, nous jetons environ 7 kilos de produits non déballés et non consommés par personne. D’après une étude réalisée par Verdicité et FNE, nous pouvons estimer que le gaspillage alimentaire représente 10% des déchets ménagers et assimilés. Les foyers jetent, en moyenne, entre 500 et 1500 € par an de nourriture encore consommable.

Face à ce constat, l’enjeu est donc d’identifier des solutions pour réduire le gaspillage alimentaire et de faciliter leur mise en pratique par tous les acteurs de la chaîne.

Pour cela, FNE et ses associations membres ont décidé de lancer une série d’opérations pilotes qui dureront trois mois et qui concerneront trois sources de gaspillage alimentaire à la consommation :

• Les foyers • les restaurants • la restauration collective



Le gaspillage alimentaire, un gâchis global

En France, tout au long de la chaine de production, le gaspillage alimentaire représente 260 kg par personne et par an, soit près d’un tiers de la nourriture qu’il aura fallu produire. Un rapport à l’alimentation que Bruno LHOSTE place sur le registre du « trop » : « la majorité d’entre nous mange trop ; nous cuisinons trop par rapport à ce que nous mangeons, nous achetons trop par rapport à ce que nous cuisinons ; les acteurs de la distribution nous offrent trop par rapport à ce que nous pouvons acheter ; les mêmes exigent de leurs fournisseurs, industriels comme agriculteurs, une production trop importante par rapport à leurs ventes ».

« On ne règlera pas la question du gaspillage alimentaireen apprenant aux ménages à gérer leur réfrigérateur ou à lire les étiquettes »

Potagers dans les écoles, recettes à base de restes, cuisines mobiles, optimisation des quantités de nourriture distribuées en restauration collective… : des initiatives, relayées dans ce livre, se développent actuellement, contribuant positivement à la prise de conscience du gaspillage alimentaire et permettant de défricher des solutions. Elles ne pourront cependant régler à elles seules la question. Telle est la ligne directrice de ce livre qui affirme que « les pertes et gaspillages ne sont pas liés à un comportement irresponsable des acteurs, ils nécessitent un changement profond de notre système de production alimentaire et de notre mode d’alimentation».


« Créer des boucles vertueuses territoriales »

Ces trois principes que Bruno LHOSTE propose de retenir pourraient, s’ils étaient appliqués simultanément, créer des « boucles vertueuses territoriales ». Le principe de proximité vise à relocaliser la production et la transformation alimentaire et contribuer ainsi à la capacité d’adaptation des territoires aux crises économiques et environnementales. Le principe de qualité vise à consommer moins, mais mieux. Le principe de solidarité marquerait une nouveau mode de collaboration entre les acteurs de la filière, passant notamment par un partage plus équitable de la valeur ajoutée

in 'la grande surbouffe' de bruno Lhoste



Auchan contre le gaspillage alimentaire

En décembre 2012, Auchan communiquait sur ses actions contre le gaspillage alimentaire depuis 2008  :

Globalement, Auchan vend 97% de la marchandise achetée, soit de manière classique, soit sous forme d’offres discount spéciales proposées quelques jours avant la date de péremption des produits. Le reste se partage ensuite entre don alimentaire et recyclage notamment sous forme de méthanisation. Le don alimentaire, encadré d’un point de vue sanitaire et légal, est la principale contribution de l’entreprise à la lutte contre le gaspillage.

En 2011, les partenariats locaux noués par les 117 hypermarchés Auchan avec les principaux acteurs nationaux de l’aide alimentaire ont permis de distribuer l’équivalent de 16 millions de repas (contre 13 millions en 2010, soit une progression de 23 %).

Quand les produits non consommés allument la lumière Pour les produits organiques ne pouvant être donnés, l’entreprise s’attache à limiter leur impact environnemental en développant la méthanisation.

Pionnier sur le sujet, Auchan a lancée cette démarche innovante en 2008 dans 15 magasins du Nord. Aujourd’hui, 75 magasins Auchan, contre 45 en 2010, y ont recours. Les produits alimentaires sont récupérés par le magasin et envoyés sur un site spécialisé situé à proximité du magasin. Grâce à un processus 100 % biologique, ils sont ensuite dégradés et transformés en biogaz (méthane).

Celui-ci est utilisé comme combustible d’un moteur produisant de l’électricité et de l’engrais naturel (le digestat). En 2011, les 13 000 tonnes de déchets méthanisées ont permis de produire 1,9M kWh.

Le vrac pour des achats « sur mesure » contre le gaspillage

Le gaspillage vient aussi de la non-consommation des produits achetés par les clients. Auchan agit ainsi pour aider chacun à mieux maîtriser ses achats et donc moins gaspiller. En développant la vente en vrac et la réduction des conditionnements, comme par exemple sur les yaourts vendus à l’unité, Auchan veut permettre aux consommateurs d’acheter uniquement la quantité dont ils ont besoin, et d’éviter ainsi de jeter des produits non consommés.

Les 126 magasins Auchan sont équipés d’un rayon Self-Discount qui propose un large choix de produits du quotidien vendus en vrac ou à l’unité. La vente en vrac a été développée pour les produits bio dans 42 magasins, et deux autres testent cette solution pour des produits premium.

La mobilisation et la comm contre le gaspillage alimentaire

Auchan s’attache également à sensibiliser ses clients et ses collaborateurs à la lutte contre le gaspillage alimentaire, en relayant la campagne du gouvernement sur son site et sur les télévisions placées en ligne de caisses, mais également sur son intranet en lançant un concours « Cuisinez vos restes ». Le but étant d’inciter ses salariés à prendre conscience des opportunités qu’offrent les restes de leurs repas, mais aussi à inventer, partager et évaluer de nouvelles recettes, entre eux et avec les clients.

Plusieurs autres initiatives ont été mises en place pour limiter le gaspillage alimentaire. Parmi elles :

  • le stickage des produits dont la DLC est proche pour les vendre moins cher
  • les « opérations confitures » dans certains magasins pour écouler les produits moins beaux ou un peu mûrs
  • Le développement de mécanismes promotionnels innovants : dans le cadre de l’opération commerciale « Les 25 jours d’Auchan », l’enseigne teste l’offre « un produit acheté aujourd’hui = un produit offert la semaine prochaine », pour éviter aux consommateurs d’acheter en quantité plus importante que celle qu’ils pourraient consommer
  • dans certains magasins, le pain rassis est mis à disposition des clients pour leurs animaux domestique

sur le Gaspillage alimentaire

  • source : sciencedirect.com/science/article/pii/S0048969712011862

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