consoGlobe
  • Catégorie:Développement durable
  • Catégorie:Habitat écologique
  • Catégorie:Environnement
  • Catégorie:Commerce équitable
  • Catégorie:Mode éthique
  • Catégorie:Energies renouvelables
  • Catégorie:Biocarburant et transport
  • Catégorie:Commerce équitable
  • Catégorie:Eco-tourisme
  • Catégorie:Cosmétique bio
  • Catégorie:Alimentation bio
  • Catégorie:Recyclage
  • Catégorie:Composants et ingrédients
  • Catégorie:Consommation Durable
  • Catégorie:Puériculture
  • Catégorie:Jardinage écologique
Polluants atmosphériques

Polluants atmosphériques

Un article de Encyclo-ecolo.com.

particules
particules

Sommaire

La pollution atmosphérique

  • La pollution de l'air c’est « l'introduction par l'homme, directement ou indirectement, dans l'atmosphère et les espaces clos, de substances ayant des conséquences préjudiciables de nature à mettre en danger la santé humaine... et à provoquer des nuisances olfactives excessives</strong> ». </p>

Des spécialistes réuni par l'AFSSA en 2004 ont mené une étude sur 76 agglomérations françaises comptant 15 millions de personnes âgées de 30 ans ou plus. Ils ont évalué l'impact sur la santé d'une exposition chronique aux particules fines à 6%

    • 11% de la mortalité par cancer du poumon (de 600 à 1 100 décès) et à 5%
    • 7% de la mortalité par maladie cardio-respiratoire (de 3 000 à 5 000 décès)

    Une étude néerlandaise estime que les effets à long terme des particules dans l'air représenteraient environ 60 % des maladies en lien avec les pollutions tandis que la pollution de l'air intérieur (tabagisme passif, radon, humidité...) atteindrait 6 %.

    Ces maladies environnementales ne représenteraient que 5 % du poids total des maladies aux Pays-Bas. Une autre étude sur le nombre de décès dus à la pollution atmosphérique en Autriche, en France et en Suisse estime ce nombre à 6% des décès totaux, soit 20 000 décès annuels.

    tablo-polluants.JPG</small>

    Les particules respirables ou « fines, ultrafines ». Les plus petites sont les plus nocives et dangereuses car elles pénètrent encore plus profond dans le système respiratoire. Elles peuvent même atteindre le système cardiovasculaire. Les COV : les polluants concernés appartiennent aux familles des COV (Composés Organiques Volatils) et des aldéhydes. Il en existe plusieurs centaines et on les retrouve dans la composition de nombreux matériaux de construction et de décoration (isolants, panneaux OSB, peintures, moquettes, colles, vernis,…), de produits d’ameublement (garniture des canapés, meubles en bois agglomérés, etc.) de produits d’entretien, cosmétiques ou de bricolage

    Les gaz

    Le diesel est accusé de diffuser des particules fines que les pots catalyseurs ne détruisent pas. Les 4 gaz principaux sont :

    1. le monoxyde de carbone (CO)Le monoxyde de carbone est issu de la combustion incomplète des carburants et combustibles.

    2. l’ozone (O3) : à ne pas confondre avec l’ozone de la « couche d’ozone », l’ozone de surface est un polluant toxique qui se forme au sol. L'ozone se forme, sous l'action du soleil, par transformation chimique d'autres gaz issus des transports et de l'industrie Elle apparaît quand les oxydes d’azote et les composés organiques volatils, issus des véhicules et des usines, se transforment sous l’action des rayons solaires et de la chaleur. L’ozone est l’une des principales composantes du smog qui est un brouillard jaunâtre causée par un cocktail de polluants atmosphériques (ozone + particules fines). L’ozone peut se retrouver jusqu’à 800 km de son point d’origine et est donc un des principaux « produit » exportés dans le monde (sic) !

    3. le dioxyde de soufre (SO2) : le dioxyde de soufre provient essentiellement de la combustion du charbon, fioul, gazole...

    4. le dioxyde d’azote (NO2) Il y a également les polluants chimiques : Les métaux lourds et les composés organiques volatils (COV) : des produits toxiques comme le benzène ou les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).

    5. les composés organiques volatils, libérés par les pots d'échappement, par évaporation des carburants. Ils ont des effets délétères sur les voies respiratoires.

    6. les métaux lourds tels que le plomb, le mercure ou le cadmium, proviennent de combustions diverses (charbons, ordures...). Ils ont la capacité de s'accumuler dans l'organisme et peuvent donc être toxiques au delà d'une certaine dose.

    BR_fig3_s_f.gif source : http://www.ec.gc.ca

    Les microparticules

    Ces composés d'une taille de quelques microns (1 millième de mm) ont diverses origines:

    • - rejet direct par l'activité industrielle et domestique, les pots d'échappement...
    • - remise en suspension sous l'effet du vent...
    • - transformation chimique de gaz


    Les impacts sur la santé des polluants atmosphériques

    • L'air pollué peut pénétrer dans les poumons, entrer dans la circulation sanguine et provoquer des cardiopathies, des cancers du poumon, des cas d'asthme et des infections respiratoires. En raison de la multiplicité des sources d’émission, ces polluants s’accumulent très rapidement dans l’air ambiant des habitations jusqu’à atteindre parfois des niveaux de concentration suffisamment élevés pour provoquer des effets sur la santé : irritations des yeux, rhinites, maux de

    tête, asthmes et allergies…

    Certains polluants, notamment le formaldéhyde, sont même considérés comme cancérigènes.

    Peut-on se protéger ?

    On ne peut pas se priver de respirer, mais on peut acquérir de bons réflexes :

    • - éviter de sortir en cas de pic de pollution
    • - fuir les zones à forte concentration de véhicules
    • - aérer son habitat en début ou en fin de journée, aux heures de moindre trafic.
    • - pour les personnes fragiles, éviter les séances de sport ou d'activité intense en période de pollution. Pour les autres, privilégier ces efforts le matin ou le soir.

    Polluants atmosphérique et chambre d'enfants

    • Les chambres d’enfant sont particulièrement concernées par la pollution de l’air intérieur. Elles font en effet souvent l’objet de travaux de rénovation et de décoration, et sont souvent équipées de mobilier neuf. Cette situation est d’autant plus à risque que les enfants en bas âge sont particulièrement fragiles

    et sensibles aux polluants. Dans une campagne de mesure réalisée à échelle européenne, 40 % des chambres de bébé testées contiennent un air de mauvaise qualité avec des taux de formaldéhyde ou de COV élevés.

    source : « Qualité de l’air intérieur dans les chambres de bébé en Europe », une étude conduite par WECF (Women in Europe for a Common Future) et 60 millions de consommateurs, France, Grèce, Pays-Bas et Allemagne)


    La pollution de l'air et les enfants

    Les enfants sont particulièrement exposés aux polluants domestiques  :

    • Selon l'oqai, 27 % des enfants en âge d'aller à l'école maternelle et 22,3 % des enfants d’âge pré-scolaire fréquentent des lieux de garde collectifs, exposés.
    • Les enfants du primaire sont les jeunes le plus souvent à la piscine (12 minutes par jour compte tenu de la fréquentation scolaire et extrascolaire)
    • 70 % collégiens et lycéens fréquentent les salles de sport. F

    2 projets de décrets encadrent la qualité de l'air de certains établissements recevant du public (ERP) (crèches, écoles, centres de loisirs :

    • décret pour le 1er janvier 2015, des valeur-guides pour le formaldéhyde et le benzène.
    • décret modifiant le Code de l'environnement pour appliquer l'obligation de surveillance de la qualité de l'air intérieur de certains ERP, selon l'article 180 de la loi Grenelle 2.

    La pollution de l'air dans les crèches

    Concernant la surveillance de la qualité de l'air des ERP, une première campagne de surveillance de la qualité de l'air, menée en Île-de-France, a montré que :

    • les crêches respectent les seuils de concentrations en matière de benzène et de formaldéhyde.
    • Mais un tiers des bâtiments surveillés présente un confinement traduisant des problèmes d'aération.

    Dans le cadre de l'enquête, un dispositif a été développé afin d'indiquer le niveau de confinement via des voyants verts, oranges et rouge afin d'inciter le responsable de la crêche à aérer la salle. Cette méthode d'alerte se base sur la mesure du taux de CO2, traduisant le confinement, dont l'augmentation est liée à la dégradation de la qualité de l'air, notamment en matière de charge bactérienne.

    • Les locaux accueillant la petite enfance son plus récents que les locaux scolaires, ce qui entraine certaines différences dans la qualité de l'air.
    • Les locaux dédiés à l'accueil de la petite enfance se distinguent par les pollutions de l'air associées aux contaminants biologiques associés aux soins donnés aux petits.
    • L'exposition des jeunes enfants aux contaminants semi-volatils peut être accentuée par une exposition liée aux contacts mains - bouche qui va au delà de l'exposition par voie respiratoire.
    • Les établissements scolaires présentent pour leur part des résultats semblables aux résultats des logements. Les différences découlent de la plus grande densité du mobilier, du taux d'utilisation plus important et de l'usage de certains produits (produits d'entretien, encres, peintures, colles…).

    Conclusion : les concentrations en COV, formaldéhydes et en polluants liés à la présence humaine est plus forte.

    Comme 70 % des établissements datent d'avant 1980 et n'ont pas de systèmes d'aération propres, l'oqai remarque que  : "L'aération par ouverture des fenêtres est le seul moyen d'aération mais il est peu utilisé" (source : ljdle)

    L'ozone

    Très irritant, l'ozone cause :

    • Toux
    • Inconfort thoracique
    • Douleur à l'inspiration profonde.

    Les asthmatiques sont particulièrement sensibles à l'ozone. Chez les sportifs, il entraîne une perte de performances physiques et de l'endurance.

    Le benzène

    Le benzène dans l'air est essentiellement issu des gaz d'échappement et des émissions des réservoirs d'essence. Le benzène a des effets irritants su:

    • Les muqueuses respiratoires
    • La peau
    • Les muqueuses oculaires
    • A fortes concentrations, le benzène agit sur le système nerveux central (états de somnolence, d'ébriété, pertes de mémoire...)

    Le dioxyde de soufre, SO2

    Une exposition à des niveaux élevés en dioxyde de soufre SO2 produit :

    • Toux et sifflements.
    • Un affaiblissement de la fonction respiratoire


    Le monoxyde de carbone

    • Le monoxyde de carbone affecte l'oxygénation des cellules musculaires et le respiration cellulaire.

    La pollution de l'air intérieur

    *
    • L’air intérieur est ainsi plus pollué que l’air extérieur par de nombreuses substances chimiques (Composés Organiques Volatils, Aldéhydes) que l’on retrouve exclusivement dans les habitations et à des concentrations significatives. Or nous passons entre 80 % à 90 % de notre temps en espace clos…

    Les substances toxiques sont omniprésentes, sous la forme de produits chimiques, d’allergènes (acariens, allergènes d’animaux domestiques, moisissures…), de pesticides, de perturbateurs endocriniens (Bisphénol-A, phtalates, parabens…).

    Elles se retrouvent dans l’air que nous respirons, dans la poussière de nos habitations, dans les objets de notre vie courante, dans l’eau que nous onsommons, dans notre alimentation… Il est désormais reconnu qu’une exposition chronique, même à de très faibles doses, peut avoir un impact significatif sur notre santé, notamment via les allergies.

    C’est une réalité mise en évidence par l’OQAI (l’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur), l’organisme de référence en France en matière de qualité de l’air intérieur. Il existe une spécificité de la pollution de l’air intérieur avec des polluants que l’on retrouve exclusivement, voire systématiquement, dans les habitations à des concentrations souvent élevées c’est-à-dire en situation d’exposition chronique. (« Campagne nationale logements : État de la qualité de l’air dans les logements Français ». Campagne de mesure réalisée entre 2003 et 2005 dans 567 logements représentatifs des 24 millions de résidences principale en France)


    La pollution atmosphérique, problème sanitaire de grande ampleur

    Chaque année dans le monde, plus de 2 millions de décès sont dus à la pollution atmosphérique : sur ces 2 millions, 1,3 million décèdent pour avoir trop respiré de pollutions urbaines. Les effets les plus graves de la pollution de l'air s'observent chez les personnes déjà malades, les enfants et les personnes âgées.

    Selon l'OMS, sur les 2 millions de décès, 1,1 million pourraient être évités si les normes étaient respectées. Pour lutter contre la pollution de l'air, l'organisation basée à Genève recommande de développer les transports publics, promouvoir la marche et le vélo, et réduire l’utilisation du charbon dans les centrales thermiques. Mais l’étude publiée aujourd’hui reste incomplète, puisqu’«il manque les chiffres de nombreux pays, comme la Russie et certains pays africains».

    Dans de nombreuses villes, indique Maria Neira, médecin et directrice du département Santé publique et environnement de l'OMS, «la pollution atmosphérique atteint des niveaux dangereux pour la santé».

    «De nombreux pays sont dépourvus de réglementation sur la qualité de l'air, et lorsqu'il y en a une, les normes nationales et leur application varient considérablement», complète la directrice du département".

    Les premières causes de la pollution de l'air sont les moyens de transport, l'industrie, l'utilisation de biomasse ou de charbon dans les cuisines et pour le chauffage, ainsi que les centrales électriques au charbon.

    Les zones les plus dangereuses sont situées dans les pays à croissance rapide, comme l'Inde et la Chine. Dans certaines métropoles, indique l'OMS qui se refuse à dresser un classement, la concentration des particules fines est jusqu'à 15 fois supérieure au seuil maximum fixé par l'OMS. Cette pollution provient surtout de sources de combustion, comme les centrales électriques et les véhicules à moteur.

    Pour Maria Neira, si les pays contrôlent et gèrent correctement l'environnement, «nous pouvons réduire considérablement le nombre de gens qui souffrent d'affections respiratoires et cardiaques et de cancer du poumon». 80 des 91 pays ayant transmis des informations à l'OMS ne respectent pas les valeurs de référence de l'organisation internationale en matière de pollution de l'air.


    (source : étude publiée le 26 septembre par l'Organisation mondiale de la santé (OMS)). L'OMS a compilé les données sur la qualité de l'air, fournies par 1.100 villes dans 91 pays.

    La pollution de l'air, 1er problème de santé publique en Europe

    La pollution de l’air concerne l’Europe entière : 90% des populations des villes sont exposées à des niveaux de pollution supérieurs aux valeurs recommandées par l’OMS. Et aucun progrès notable n’a été observé depuis 10 ans

    Pour l'Europe, 100 000 décès et 725 000 années de vies perdues par an seraient attribuables à l'exposition aux particules fines. Ces chiffres alarmants sont à rapprocher du droit de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé reconnu par la loi sur l'air du 30 décembre 1996. Les polluants atmosphériques sont présents sous formes de gaz ou de particules fines que l’on respire.


    La déclaration de Parme

    • A l'issue de la 5e conférence ministérielle sur l’environnement et la santé, en mars 2010, les 53 pays membres du bureau européen de l’OMS ont adopté le 12 mars la Déclaration de Parme qui a pour objectif de réduire dans les 10 ans les effets sanitaires de l’environnement et protéger la santé des enfants.

    Les problèmes respiratoires chez les enfants, même très jeunes, sont de plus en plus fréquents. Les enfants sont plus sensibles à la pollution atmosphérique car leur organisme (poumon, système immunitaire) est en développement. Les enfants pourraient être très nombreux à souffrir à l’âge adulte de pathologies chroniques comme l’asthme, les maladies cardiovasculaires ou la broncho-pneumopathie chronique obstructive.

    Qualité de l'air intérieur, les enjeux

    • Un adulte inhale quotidiennement 12.000 litres d’air de qualité inconnue.

    Aldéhydes, benzène, allergènes… toutes les études le confirment : la concentration en polluants est plus importante à l’intérieur des bâtiments qu’à l’extérieur et les dangers pour la santé sont sous-estimés !

    Une évolution d’autant plus préoccupante que nous passons en moyenne 80% de notre temps à l’intérieur : domicile, travail, école…

    L’air intérieur ne se renouvelant pas, il se confine et se charge en polluants entraînant des troubles sur la santé des occupants. Face à cette progression des pathologies et à l’absence de réglementation, les problèmes liés à la qualité de l’air doivent être traités en priorité dans les espaces où les populations les plus vulnérables – enfants, femmes enceintes et personnes âgées – passent le lus clair de leur temps : crèches, salles de classes, chambres.


    La Pollution atmosphérique urbaine

    • Selon Pierre Béal, DG de NUMTECH(1), « Fukushima ne doit pas faire oublier l'enjeu de la qualité quotidienne de l'air. Aujourd'hui les polluants atmosphériques sont nombreux dans notre environnement (dioxyde d'azote, de soufre, ozone, COV, HAP, particules fines, métaux lourds, ...) et les sources de pollution sont multiples (sites industriels, usines, trafic routier, chauffage, aéroports etc.). Les conséquences de cette pollution quotidienne commencent à être cernées. »

    Conséquence de la pollution atmosphérique urbaine

    • L'InVS montre dans ses différentes publications et à travers les résultats du récent programme européen Aphekom (www.aphekom.org) que la pollution atmosphérique peut être à l'origine de nombreuses affections : symptômes respiratoires nombreux (toux, hypersécrétion nasale, essoufflement, etc.), majoration de crises d'asthme, majoration d'allergies, genèse de pathologie cardio-vasculaire (infarctus, troubles du rythme, angine de poitrine, etc.), impact sur la fertilité et la reproduction humaine. On estime en France à plus de 40 000 le nombre de décès par an directement liés à la seule pollution atmosphérique particulaire, soit presque deux fois plus que le nombre de victimes causées par le séisme Japonais de mars dernier.

    Les modèles urbains de pollution atmosphérique

    • Aujourd'hui, la responsabilité de la qualité de l'air sur le territoire revient à l’État, et le système de surveillance reste national. Hors la problématique de la qualité de l'air doit nécessairement s'appréhender de manière très localisée, à l'échelle d'une ville, voire d'un quartier, tant l'enjeu pour l'individu est fort et les modélisations complexes.

    « surveillance ne veut pas dire anticipation. Or aujourd'hui il est possible de bénéficier de modèles numériques locaux extrêmement précis qui permettent d'établir des prévisions à deux jours des risques de pollution de l'air ! Au sein de NUMTECH nous accompagnons déjà à l'échelle régionale de nombreuses AASQA et nos outils, dont certains développés avec l’École Centrale de Lyon, sont tout à fait opérationnels à l'échelle d'une ville ou d'un quartier. »


    Quel est l'intérêt d'un outil de prévision de la qualité de l'air urbain ?

    • Un outil d'anticipation et de surveillance en continu permettrait aux villes d'alimenter leurs divers plans PDU ou PPA avec des données fiables, longitudinales qui amélioreraient grandement la qualité des scenarii habituellement établis dans ces documents. Les maires pourraient aussi mieux communiquer et anticiper les éventuelles complications sanitaires auprès des populations à risque (les enfants et les personnes âgées) grâce à la modélisation numérique de la pollution atmosphérique.

    Pour Pierre Béal, il est clair que « le grand public a droit à une certaine transparence vis-à-vis de ces informations et l'établissement de bulletins locaux de la qualité de l'air avec une logique de prévisions similaires à celles de la météo n'est plus une utopie. En plus c'est un savoir-faire français qui est reconnu à l'échelle internationale ! Ainsi NUMTECH déploie par exemple son outil Urban Air System à Dubaï ce qui constitue une formidable reconnaissance de la qualité de notre technologie ».


    De plus en plus d'asthme dans la vie moderne

    La vie moderne entraîne une augmentation du nombre d’asthmatiques

    L’asthme est l’une des maladies respiratoires les plus répandues dans le monde. Lors d’une crise d’asthme, les voies respiratoires se contractent et déclenchent des symptômes tels que l’essoufflement et la toux et pouvant aller jusqu’à de graves difficultés respiratoires. Les crises graves déclenchent également des sensations de panique, une transpiration excessive ainsi qu’une accélération du pouls.

    Face à l’augmentation du nombre de victimes, un nombre croissant d’études s’intéressent au lien existant entre la vitamine D et l’asthme. Les causes de l’asthme n’ont pas encore fait l’objet de recherches appropriées. Toutefois, il a été démontré que les style de vie modernes, avec des facteurs tels que la sous-exposition au soleil, le manque d’exercice, l’obésité et un apport insuffisant en calcium, peuvent augmenter la probabilité de développer des troubles respiratoires.

    La vitamine D joue un rôle particulièrement important à cet égard. De nombreuses études ont démontré que la vitamine D avait un effet positif sur le système immunitaire. La vitamine D active les cellules T de l’organisme, de sorte qu’elles sont en mesure de rechercher et de détruire les bactéries et les virus. C’est la raison pour laquelle le manque de vitamines D peut entraîner une détérioration des fonctions pulmonaires et augmenter la probabilité de développer des troubles asthmatiques.

    Les scientifiques ont observé que l’asthme était plus fréquent sous les latitudes septentrionales que dans les pays méridionaux. La maladie a également tendance à s’aggraver pendant les mois d’hiver. « Au vu des résultats, il n’y a pas que les asthmatiques qui devraient s’assurer de bénéficier d’une exposition régulière aux rayons ultra-violets », déclare Ad Brand du Sunlight Research Forum (SRF). Le risque de souffrir d’une carence en vitamines D est très élevé en hiver lorsque la lumière naturelle est réduite, et ceci peut avoir un effet négatif sur le système immunitaire. C’est à cette époque de l’année que la fréquentation d’un solarium peut s’avérer utile et constituer une mesure préventive contre l’asthme.


    Voir aussi au sujet de la pollution atmosphérique

    [ Particules fines ] [ Ozone ] [ Protocole de Göteborg ] [ Composés organiques volatils (COV) ] smog ]Pollution atmosphérique par les transports

    (1) A propos de NUMTECH:

    Appartenant au Groupe français SETH, NUMTECH intervient dans le monde entier pour étudier la dispersion atmosphérique de rejets liés à l'activité humaine, réaliser et prévoir la qualité de l'air ou expertiser des évènements météorologiques. Ces experts estiment l'impact des émissions industrielles, routières ou urbaines, en définissent les risques sanitaires. Pour accompagner dans la gestion des rejets atmosphériques de sites, NUMTECH conçoit et développe des systèmes opérationnels d'aide à la décision.

    Partenaire de plus de la moitié des AASQA (Associations Agréées pour la Surveillance de la Qualité de l'Air) en France, NUMTECH commercialise par exemple « Urban Air System » qui est le seul système opérationnel, temps réel, permettant des prévisions à J+2 de la qualité de l'air et intégrant un système d'alerte Internet ou SMS. Développée à l'intention des collectivités locales et des organismes dédiés, « Urban Air System » permet la surveillance en continu et la prévision haute résolution de la qualité de l'air à l'échelle d'une agglomération, d'une ville ou d'un quartier.

Vous êtes spécialiste d'un sujet ? Vous avez une info ? Complétez ou créez un article sur encycloÉcolo.